Futur
Le Grand Robert de la Langue Française : Qui appartient à l’avenir. Partie du temps qui vient après le présent. Qui sera tel dans l’avenir.
Le temps à venir tel qu’il exprimé dans la morphologie du verbe.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Un autre mot pour l’avenir Si on veut les distinguer, on peut dire que le futur désigne davantage une dimension du temps que son contenu. L’avenir, c’est ce qui viendra ; le futur le temps à venir. L’avenir est fait d’éléments dont nous ignorons la plupart. Le futur n’est fait que de lui-même ; c’est un temps vide, bien sûr imaginaire, que l’avenir viendra rempli. Mais alors, ce ne sera plus du futur, ni de l’avenir; ce sera du présent, qui est le temps rel.
Synonymes : Avenir. Demain.
Contraire : Antan. Hier. Jadis. Passé. Présent. temps reculés.
Par analogie : Âge d’or. Attente. Bientôt. Devenir. Dorénavant. Chiromancie. Désormais. Espérance. Éternité. Éventualité. Fiancé. Futurisme. Horizon. Hypothèse. Lendemain. Possibilité. Prévision. Pronostique. Prospective. Suivant. Temporalité. Temps. Ultérieur.
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« Quand on ne sait pas où l’on va il est bon de savoir d’où l’on vient ». Proverbe africain
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« L’édification d’une éthique du futur exige une remise en cause des modes de gestion. Si nous n’agissons pas à temps, les générations n’auront pas le temps d’agir du tout, elles seront prisonnières d’évolutions devenues incontrôlables. Demain c’est peut-être trop tard »… » « En étendant sans cesse notre investigation dans le patrimoine humain, nous augmentons notre responsabilité vis-à-vis des générations futures ; il ne s’agit pas seulement, comme par le passé, d’un legs. Il y a absence d’étique du futur, quelque chose qui nous est confié, qui est extrêmement fragile : la cité, la vie, la planète ». (Hannah Arendt)
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« Le sujet a des difficultés à se penser sous l’angle du devenir…» (Anne Fagot Largaut)
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« Il est fort possible que nous ne voyons pas l’abîme dans lequel nous tombons tant que nous ne sommes pas au fond ». (Lou Marinoff)
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« En vérité, celui-là qui compte sur l’avenir, ou seulement sur le lendemain, c’est une cervelle creuse : il n’y a point de lendemain qui tienne, tant qu’on n’a pas doublé sans encombre le cap de la journée » (Les Trachiniennes. Sophocle)
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« Nous allons vers l’universalisme universel, une époque nouvelle comparable à la renaissance, nous allons vers une rupture de culture, vers un homme nouveau » (Michel Serres)
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« Nous nous baignons, et nous ne nous baignons jamais deux fois dans le même fleuve » (Héralite)
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« Attendre une analyse de biopsie… se demander s’il faut envisager le cercueil ou la poursuite de la vie » (Michel Onfray)
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« L’âge d’or du genre humain n’est pas derrière nous, il est au devant de nous dans l’ordre social. (Saint Simon). Nos pères ne l’on point vu, nos enfants y arriverons un jour, c’est à vous de leur frayer la route » (Axel Khan)
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« Que serons-nous devenus dans un siècle ? la littérature futurologique offre deux types de réponse. Ou bien nous aurons surmonté les difficultés d’aujourd’hui et conquis l’avenir radieux dont nous avons toujours rêvé. Ou bien nous auront sombré dans un univers déshumanisé que laisse entrevoir le mode de vie que nous développons de nos jours. Un ouvrage, intitulé 2100, » récit du prochain siècle » offre par tranche de siècle le scenario optimiste : déboussolés par la société d’information et par la mondialisation jusqu’en 2020, nous retrouverons l’équilibre grâce à la maîtrise des moyens techniques et d’aménager nos villes et leur environnement naturel…. La version pessimiste de notre avenir nous décrit, en revanche aux prises avec les mêmes technologies, mais dépassés par leur pouvoir et contraints de résister à l’invasion des robots que nous avons laissé proliférer avec tant de légèreté. ». (Demain les posthumains. Jean-Michel Besnier)
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« Mais si on redoute le lendemain, c’est parce qu’on ne sait pas construire le présent et quand on ne sait pas construire le présent, on se raconte qu’on le pourra demain et c’est fichu parce que demain fini toujours par devenir aujourd’hui »…
« Donc il faut vivre avec la certitude que nous vieillirons et que ce ne sera pas beau, pas gai. Et se dire que c’est maintenant qui importe : construire, maintenant, quelque chose, à tout prix, de toutes ses forces. Toujours avoir en tête la maison de retraite pour se dépasser chaque jour, le rendre impérissable. Gravir pas à pas son Everest à soi et le faire de telle sorte que chaque pas soit un peu d’éternité.
Le futur, ça sert à ça : à construire le présent avec des vrais projets de vivants » (L’élégance du hérisson. Muriel Barbery)