Amitié

< Retour au dictionnaire
Achille et Patrocle.

Grand Robert de la langue française : Sentiment d’affection ou de sympathie d’une personne pour une autre, ou entre deux personnes ; qui ne se fonde ni sur la parenté, ni sur l’attrait sexuel ; relations qui en résultent.

Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande : Inclination élective entre deux personnes morales, s’oppose à l’amour par l’absence de caractère sexuel.

Amitié à un sens plus précis qu’ami (on dit qu’on est ami des arts, du plaisir, non qu’on ait de l’amitié pour ces objets)

Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF :

Prise en elle-même, l’amitié peut tout d’abord souffrir de quelque équivoque, toute amitié n’étant pas à compter au nombre de celles qui seraient à chercher pour elles-mêmes : selon Aristote, par exemple, il importe de distinguer l’amitié en vue de l’utilité, l’amitié en vue du plaisir,  qui sont accidentelles, et l’amitié parfaite, celle « des hommes vertueux et qui sont semblables en vertu ». Cette dernière forme d’amitié est tenue par Aristote pour la forme par excellence…

L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert :L’amitié n’est autre chose que l’habitude d’entretenir avec quelqu’un un commerce honnête et agréable. L’amitié ne serait-elle que cela ? L’Amitié dira-t-on ne s’en pas tient pas à point, elle va au-delà de ces bornes étroites…

Le commerce que nous pouvons avoir avec les hommes, regarde ou l’esprit, ou le cœur ; le pur commerce de l’esprit, s’appelle simplement connaissance. Le commerce où le cœur, s’intéresse par l’agrément qu’il en tire, est l’amitié. Je ne vois point de notion plus exacte, & plus propre à développer tout ce qu’est en soi, l’amitié, & même toutes ses propriétés.

Dictionnaire universel de Furetière (1690) : Affection que l’on a pour quelqu’un, soit qu’elle soit seulement d’un conté, soit qu’elle soit réciproque. Les devoirs d e l’amitié obligent à se servir l’un l’autre…..

Synonymes : Accord. Affection. Attachement. Camaraderie. Cordialité. Entente. Inclination – Intelligence. Intimité. Sympathie.

Contraires : Animosité. Antagonisme. Antipathie. Assiciabilité. Aversion. Brouille. Dissentiment. Fâcherie. Familiarité. Haine. Hostilité.  Inimité. Malveillance. Rupture. Haine. Rivalité.

Par analogie : Accointance. Accord. Affection. Alliance. Ami/Amie. Attachement. Bienveillance. Bonne entente. Bon ami/ Bonne ami. Chaleur. Commerce. Concorde. Confiance. Confident(e)). Copain/ Copine. Cordialité. Courtoisie. Familiarité. Fraternité. Fréquentation. Frère. Gagner l’amitié. Gentillesse. Fidélité. Fréquentation. Harmonie. Lien. Liaison. Inclination. Intimité. Liens. Partage. Pote. Relation. Sentiment.

Expressions: Ami d’enfance. Atomes crochus. Chaude amitié. Conseil d’ami. Contracter amitié. Copains comme cochons. Cultiver l’amitié. Effet miroir. Être bien avec. Gagner le coeur. Ne faire qu’un. Nouer amitié. Prendre en amitié. Preuve d’amité. Relation amicales. Un vieil ami. Une paire d’amis.

Amis célèbres : Castor et Pollux. Montaigne et la Boétie. Oreste et Pylade….

*

 « L’amitié est une harmonie entre deux êtres qui ont les mêmes besoins. Ainsi elle est plus commune chez les faibles que chez les puissants; elle est plus grande d’un enfant à un enfant, que d’un enfant à un vieillard; elle est plus forte dans l’âge des passions que dans le premier âge; elle est plus constante dans l’âge viril que dans l’adolescence et la jeunesse, (…). L’amitié naît d’abord des besoins physiques, et elle peut subsister assez longtemps par les simples relations de plaisirs, de goûts, d’exercices, d’intérêts. Elle s’étend ensuite aux besoins intellectuels, et s’augmente par les lumières et les études des mêmes arts et des mêmes sciences; enfin elle devient vertu, parce qu’elle demande des sacrifices, de la reconnaissance et de l’indulgence, … » (J.-H. Bernardin De Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814)

*

Je t’en citerai beaucoup qui ne manquent  pas d’amis, mais d’amitié » (Sénèque. Lettre à Lucilius. Lettre VI. § 3)

*

On n’est pas le meilleur ami se soi-même, « Tout le monde a un ennemi à l’intérieur de soi ». (Amélie Nothomb)

*

« Je vous enseigne l’ami au cœur débordant. Mais il faut savoir être éponge quand on veut être aimé par des cœurs débordants » (Nietzsche. AP Zarathoustra)

*

   Quand Rousseau vint à Paris pour y rejoindre le philosophe Hume, il aurait aimé le voir. Rousseau fit alors de nombreuses visites mais ne se rendit pas chez lui. Diderot écrivit alors :

« Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile. Quand on y est entré une fois, on n’en sort point sans le déchirer ; et c’est une plaie qui ne cicatrise jamais bien ».

   Se rappelant cet heureux temps, Diderot écrira, bien plus tard :

    « L’amitié est la passion de la jeunesse ; c’était alors que j’étais lui, qu’il était moi… Nous n’avions qu’une bourse ; je n’étais indigent que quand il était pauvre. »

*

« Le souvenir de notre amitié est toutefois pour moi une jouissance telle, que je considère ma vie comme heureuse, parce que j’ai été l’ami de Scipion (L’Africain).   (Cicéron. De l’amitié.)

*

Car les amitiés qui s’acquièrent à prix d’argent, et non par grandeur et noblesse d ‘âme, on les paye, mais on ne les possède pas, et quand les temps sont venus, on ne peut les dépenser.. ». (Machiavel. Le Prince. § XVII)

*

« Depuy que le perdis, ce n’est que fumée, ce n’est qu’une nuit obscure, je ne fay que trainer languissant…….., Nous à moitié de tous ; il me semble que je lui desrobe sa part……, j’estoy desjà si fait et accoustumé à estre deuxiesme par tout, qu’il me semble n’estre plus qu’à demi » (Montaigne. Essais. Livre 1. § XXVIII)

*

« Chacun se dit ami

Rien n’est plus commun que ce nom

Rien n’est plus rare que la chose »

Parole de Socrate. La Fontaine

*

 « …même si j’étais d’accord avec quelqu’un sur absolument tout, il n’en résulterait pas forcement l’amitié. L’amitié, assurément, est une grâce » (Marcel Conche. Epicure en Corrèze. Stock. 2014)

*

Mon meilleur ami, film avec Daniel Auteuil :

  • « Je suis allé aux obsèques d’un ami, on étaient que sept »
  • On ne sera pas plus à ton enterrement, parce que tu n’a pas d’amis »
  • Mais ! J’ai 15 rendez-vous par jour, pas un moment de libre pendant trois semaines, et il y vous tous
  • Le meilleur ami, ce n’est pas toute une bande, tu n’as pas d’ami, ou tu m’en cites un…

La bonne distance.

Dans ce même film « Mon meilleur ami » de Patrice Leconte (2006). Par deux fois, le personnage de Bruno dit qu’« il faut respecter les distances de freinage ! ». Il reprend là, en « langage taxi », la formule de Kant qui dit qu’il faut : « …..qu’on se maintienne l’un à l’égard de l’autre à une distance »; Kant  utilise cette phrase concernant l’amour, mais elle est tout aussi valable pour l’amitié, rappelant par là qu’il ne faut pas vouloir aller trop vite, ni empiéter sur la vie d’autrui, sur son domaine strictement privé. (Luis)

*

  • « L’amitié est une belle chose »
  • « C’est une bête familière, vivante et tendre. Elle ne semble avoir que deux yeux toujours posés sur vous et qui vous réchauffent. On ne voit pas ses dents. Mais c’est une bête qui aune particularité curieuse, c’est quand elle est morte qu’elle meurt » (Becket ou l’honneur de Dieu. Jean Anouilh. Pièce en 4 actes)

*

« Dans le sentiment de ce qu’il est, l’individu, « vertueux »,  a le sentiment conjoint de ce son ami, qui est un « autre soi » »  (Article Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF)

*

 « No man is a failure who has friends » Dédicace de l’ange au personnage du film « La vie est belle » de Frank Kapra. Film américain de 1946  «  Un homme n’est pas un raté s’il a des amis »

*

« Je mets en fait que si tous les hommes savaient ce qu’ils disent les uns des autres, il n’y aurait pas d’amis dans le monde… » (Pascal Pensées. 101- 792)

*

Dans une pièce de Shakespeare « Timon d’Athènes », le personnage principal Timon est un homme riche qui donne beaucoup à tous ses amis, il donne tant qu’il va se ruiner, mais il a confiance que ses amis lui rendront toutes ses largesses. Il arrive ce qui devait arriver il a tant donné qu’il s’est ruiné. A son  fidèle intendant Flavius il tient alors ce propos :

Timon– « Pourquoi pleures-tu. Ta conscience te ferait-elle défaut au point de croire que les amis me manqueront. Rassure-toi. Si je voulais puiser dans les vases de l’amitié, mettre les cœurs à l’épreuve en empruntant, je disposerais des hommes et de leur fortune…..

Flavius – «  Puissent les évènements ne pas tromper vos espérances !

Timon– En quelque sorte, l’état besogneux où je me trouve est si opportun que je le bénis. Grâce à lui, je puis mettre mes amis à l’épreuve. Vous verrez comme vous vous faites une fausse idée de ma fortune. Je suis riche par mes amis… » (Timon d’Athènes. Shakespeare. Acte II, scène II)

Thimon d’Athènes  a tant donné à ses amis qu’il s’est ruiné. A son tour il fait appel vain à ses amis, bien sûr, tous se défilent, alors ils les invitent pour un ultime dîner et leur dit leur fait : « Puissiez-vous ne jamais assister à un meilleur festin, bande de parasite ! Fumée et eau tiède, voilà ce que vous valez ! Ceci est l’adieu de Thimon qui, englué et pailleté par vos flatteries…vous éclabousse de votre fumante infamie ! Vivez haïs et longtemps, parasites souriants, doucereux, détestés, destructeurs courtois, parasites souriants, loups affables, loups soumis…, pique-assiettes, mouches de saison, valets de chapeau et du genou…Que toutes les maladies de l’homme et de la bête vous couvrent entièrement d’une croûte…. »  (Thimon d’Athènes. Shakespeare. Acte III, scène VI)

*

« Lamitié est un pacte, où l’on fait la part des défauts et des qualités. On peut juger un ami et une amie, tenir compte de ce qu’ils ont de bon, négliger ce qu’ils ont de mauvais et apprécier exactement leur valeur, tout en s’abandonnant à une sympathie intime, profonde et charmante » (G. De Maupassant, Contes et nouvelles, t. 2, Lettre trouvée sur un noyé, 1884).

*

« Tout le monde sait que nous aimons qui nous ressemble, quiconque pense et sent comme nous. Mais le phénomène contraire ne se rencontre pas moins fréquemment. Il arrive très souvent que nous nous sentons portés vers des personnes qui ne nous ressemblent pas, précisément parce qu’elles ne nous ressemblent pas. Ces faits sont en apparence si contradictoires que, de tout temps, les moralistes ont hésité sur la vraie nature de l’amitié et l’ont dérivée tantôt de l’une et tantôt de l’autre cause. (…). Ce que prouve cette opposition des doctrines, c’est que l’une et l’autre amitié existent dans la nature. La dissemblance, comme la ressemblance, peut être une cause d’attrait mutuel »  (É. Durkeim, De la Division du travail social, 1893)

*

« La plupart des amitiés ne sont guère que des associations de complaisance mutuelle, pour parler de soi avec un autre » (Romain Rolland. Jean-Christophe. L’adolescent. 1905)

*

Dans une œuvre « La part de l’autre » d’Eric-Emmanuel Schmitt son personnage qui va mourir écrit une lettre à ses amis : « Mes amis, j’écris ce petit mot pour vous dire que je vous aime, que je pars avec la fierté de vous avoir connus, l’orgueil d’avoir été choisi et apprécié par vous, et que votre amitié fut sans doute la plus belle œuvre de ma vie. C’est étrange, l’amitié. Alors qu’en amour, on parle d’amour, entre vrais amis, on ne parle pas d’amitié. L’amitié, on la fait sans la montrer ni la commenter. C’est fort et silencieux. C’est pudique. C’est viril…. »

*

Introduction au débat : L’Amitié existe-t-elle ?

Nous avons des besoins affectifs, il arrive que les rencontres, les relations sociales donnent lieu à un échange de sentiments d’amitié, « La plus belle aventure humaine, c’est la relation avec les autres » (Aristote)

Des échanges entre les personnes, sont comme des mobiles avec des miroirs, qui tout à coup, vont se renvoyer la même lumière, la même image. Alors la réaction, les réactions de l’autre, sont tout comme celle que vous auriez eu, vous vous retrouvez un peu en cette personne ; il y a affinité, il peut s’engager parfois une relation où l’on va à la découverte de l’autre, avec bien sûr sa différence, mais dans un climat de confiance. Dans les images que renvoie souvent l’ami, se trouvent aussi des images qui ne nous ressemblent pas et qui néanmoins nous attirent quand même. On peut penser que cela correspond à un reflet de notre dualité.  La découverte de cet autre, sa fréquentation sera un enrichissement. Comme toutes les relations, la relation amicale n’est pas inscrite dans le temps ; même si pour maintes raisons  la fréquence de la relation se ralenti, si elle a cessé d’exister, elle garde toute sa valeur restituée dans le temps.

Si Aristote dans l’Ethique à Nicomaque, a voulu idéaliser l’amitié, faire de l’ami « un autre soi »,  faire de l’amitié une vertu, c’est que  cela était peut-être une réalité dans son époque et dans son milieu, mais en d’autres temps, d’autres lieux, ce sentiment sera diversement apprécié. Montaigne va refuser cette notion de vertu, et relativiser l’amitié, pour lui : « Les amitiés ne sont qu’accointances, nouées par quelque occasion, ou commodité », et l’on cite souvent cette phrase également de lui : « Si l’on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela pourrait s’exprimer en répondant, parce c’était lui, parce que c’était moi ». (Montaigne. Essais)

    Nous parlerons sûrement ce soir d’altruisme, de sympathie, d’affection, d’humanisme, peut même, oserons-nous, utiliser le mot amour ? Aujourd’hui comme par le passé, nous sommes partagés entre réalisme et idéalisme, et peut-être besoin de croire,  donc en  toute raison, nous nous posons cette question : « l’amitié existe-t-elle »? (Luis)

*

Des épreuves parfois vont éclaircir le rang des amis, et en même temps mettre en valeur ceux qui sont sûrs. Ces épreuves sont : le chômage, la maladie, le divorce, le veuvage. Souvent lors d’un divorce les femmes font le ménage dans les ex relations du mari. Lors d’une maladie, d’un décès des personnes fuient le malheur. Les revers de fortune sont aussi le temps où tous les faux amis se dérobent : « En el tiempo de higos hay amigos » (A l’époque des figues, il y a des amis). (Luis)

*

Même si nous restons vigilants, parfois méfiants dans la relation amicale, il y a dans l’amitié comme une sorte de spiritualité, un besoin de croire en l’autre, besoin de croire qu’il existe des hommes et des  femmes de cœur, des individus qui ne soient pas seulement motivés par leur intérêt. Ce besoin de croire en l’autre découle aussi d’un besoin de croire en nous. Parfois l’exigence que nous mettons dans l’amitié peut tuer l’amitié, il nous faut  accepter  les autres avec eux aussi leurs imperfections, ou alors nous serons associables, comme Alceste, le Misanthrope  qui aime tant les autres qu’il ne supporte pas qu’ils ne soient pas parfaits etMolière lui fait dire : « J’entre, dans une humeur noire, et un chagrin profond, quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils le font ». L’amitié existe si nous sommes aptes à ce sentiment, tant pour donner, que pour recevoir. L’amitié est un besoin d’élargir le cercle de ceux qui vous sont proches, ce que certains ne trouvent pas dans leur famille, et ce que nous dit la chanson : « les amis c’est un peu la famille qu’on s’est choisi parmi les autres ». (Chanson. Vida. Paroles de Julio Iglesias(Luis)

«    –     Et Achille, Il ne vous fascine pas ? C’est le pire. Une caricature de guerrier américain…..

Ces pleurs à la mort  de  (son ami) Patrocle, cela ne vous touche pas ?

Grotesque ! Toujours le Warrior américain qui tue des floppées d’ennemis sans l’ombre d’un problème de conscience, et qui trouve inadmissible qu’on tue l’un e ces gens.

Son meilleur ami, vous voulez dire.

Il en a tué combien des meilleurs amis troyens ?

Mais la profondeur de son amitié est bouleversante !

Non. Les salauds ont aussi des meilleurs amis, voilà tout….. »

(Amélie Nothomb. Les aérostats. Albin Michel. 2020)

   Ce texte nous interroge sur la valeur morale de l’ami, sur une nécessité, fut-il « meilleur ami ». Combien de fois avons-nous vu des amitiés qui étaient en dehors de toute nécessité de vertu, de morale.  

*  

« L’amitié n’est pas plus forte que le loi morale. L’idée que l’ami soit la personne qui vous appelle pour enterrer un cadavre à trois heures du matin, à laquelle on lui apporte son concours sans lui poser de question, est romantique à souhait, mais totalement immorale…Ma morale est moins la morale moralisatrice  d’une religion que la loi naturelle grecque d’Antigone. Il y a des choses qu’on fait, et des choses qu’on ne fait pas, l’amitié n’en dispense pas.

Je ne suis pas l’ami de ……., car l’amitié a besoin de nourritures substantielles ; elle exige des soirées heureuses interminables, des week-end lentement déroulés, des vacances partagées, des petits déjeuners et des dîners complices, des ballades sous tous les temps, des appels téléphoniques qui n’en finissent pas, des confidences bien sû qu’on ne fait à personne et qu’on ne livrerait aux autres pour aucune raison, des partages avec les familles respectives, des aveux sur des secrets, des recettes échangées, de livres, de disques, de films, de vins, de voyages, enfin tout ce qui fait la vie »( Michel Onfray. La gauche réfractaire  (écrit avec Éric Nau leau. Editions Bouquins. 2022)

*

« La plupart des amitiés ne sont guère que des associations de complaisance mutuelle, pour parler de soi avec un autre » (Romain Rolland. Jean – Christophe)

*

«  Tu vois jouer ensemble des petits chiens, ils se caressent, ils s’accollent, ils se flattent, ils te parroisent bons amis. Jette un petit os au milieu d’eux, & tu verras » ‘Epictète. Nouveau manuel. Chez Jean-Baptiste Coignard. Paris 1715)                                  

< Retour au dictionnaire