Personnalité

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Le Grand Robert de la Langue Française : Caractère de l’être qui est une personne (Personne) morale, ce qui fait son individualité.
(Sociol) Configuration psychologique propre aux membres d’une société donnée et qui se manifeste par un certain style de vie.

Trésor de la Langue Française : Ce qui constitue la personne, qui la rend psychiquement, intellectuellement et moralement distincte de toutes les autres.
– Fonction par laquelle un individu a conscience de son moi, perçoit l’unité de sa vie psychique et son identité dans le temps.
– Ce qui constitue la personne, qui la rend psychiquement, intellectuellement et moralement distincte de toutes les autres.
– Fonction par laquelle un individu a conscience de son moi, perçoit l’unité de sa vie psychique et son identité dans le temps.

Dictionnaire Littré (en ligne) : Ce qui appartient essentiellement à une personne, ce qui fait qu’elle est elle et non pas une autre.

Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Ce qui fait qu’une personne est différente d’une autre, et de toutes les autres, non seulement numériquement mais qualitativement.

Synonymes : Caractère. Eccéité. Ego. Être. Identité. Individualité. Moi. Tempérament.

Contraires : Chaland. Citoyen. Inconnu. Quidam. Péquin.

Par analogie : Gros bonnet. Edile. Elite. Huile. Magnat. Manitou. Mandarin. Notabilité. Personne. Particularité. Puissant. Pontife. Quelqu’un. Vedette. VIP.

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« La personnalité est la dynamique des relations entre le sujet et les autres. Dans le sujet, Le Moise constitue par rapport à l’idée que les autres se font de lui. La formation du Moi comprend différents éléments ; l’image que se fait le sujet dans sa manière d’apparaître aux autres, l’image qui ressort du jugement sur ce mode, et les sentiments d’orgueil ou de dépréciation de soi qu’il en résulte »  (Charles Horton Cooley. 1864/1929. USA)

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Personnalité de « personne » – et de « persona » (traduisant le grec, prosôpon) qui ne désignait que le visage, ou le masque porte-voix  des acteurs de théâtre…
Dans ce sujet de la personnalité, l’ipséité des philosophes, je vois quatre étapes : Descartes, Freud, rousseau, et aujourd’hui les neuro sciences.
Descartes nous coupe en deux (le dualisme). L’âme, (qui ressemble trait pour trait à ce que nommons aujourd’hui l’esprit) est indépendante du corps
Rousseau, ou ce moi de l’homme naturel est inconnaissable, le moi est contraint par la société et ne peut s’exprimer, donc, pour lui, e moi est inconnaissable
Freud nous divise en trois : le ça, le moi, le surmoi.
Et les neuroscience auraient souvent tendance à nous dit dire que le moi est un magnifique algorithme, algorithme reproductible.
Une société propose sur Internet une analyse de votre ADN, de vous l’adresser en tableau, que vous pourrez accrocher au mur dans votre salon. (Luis)

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