Eccéité
Le Grand Robert de la langue française : Principe qui fait qu’une essence est rendue individuelle.
Dans l’existentialisme, caractère de ce qui se trouve concrètement et particulièrement situé dans l’espace. Être là.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Terme créé par Duns Scot. Ce qui fait qu’un individu est lui-même et se distingue de tous les autres.
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque : Du latin « ecce » (voici) dérivé du grec: « tode ti » le (ceci déterminé) chez Aristote …. désignant l’essence propre de l’individu, la propriété d’exister de façon individuelle et de se révéler ainsi dans l’existence. L’eccéité d’un individu est ce qui fait qu’il est tel qu’il est, différent de tout autre.
Petit Larousse illustré : Ce qui fait qu’un individu est lui-même et pas un autre;
Synonymes : Essence. Personnalité. Singularité.
Contraires : Impersonnalité.
Par analogie : .ça-moi-surmoi. Ecce homo. Existence. Existentialisme. Dasein. Différence. Distinction. Individu. « Je ». Moi. Sujet. Spécificité.
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Eccéité, du Latin « Voici » , dérivé du Grec « Tode ti » , le « ceci déterminé », ce qui désigne l’essence propre d’un individu , ce qui est sa personnalité intrinsèque. C’est le « Dasein » des allemands, l’ëtre apte à se projeter à se projeter dans tous ses possibles, ce principe d’eccéité, « L’Être là », que reprendra Sartre avec l’Existentialisme.
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On appelle eccéité ou eccéité ce qui fait qu’un individu est lui-même, et se distingue des autres. Comment on devient ce que l’on est (Ecce Homo. Nietzsche)
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« La personnalité est la dynamique des relations entre le sujet et les autres. Dans le sujet, le Je se constitue par rapport à l’idée que les autres se font de lui. La formation du Moi comprend différents éléments ; l’image que se fait le sujet dans sa manière d’apparaître aux autres, l’image qui ressort du jugement sur ce mode d’apparaître, et les sentiments d’orgueil ou de dépréciation de soi qu’il en résulte ». ( Charles Horton COOly. 1864/1929)
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« Dans l’homme se trouvent réunies nue vie animale, une vie rationnelle et une vie spirituelle. Ces trois niveaux : instinct, rationnel et contemplatif ne s’excluent pas entre eux, ni se dépassent. (Ça ; Moi. Surmoi ?) . (Le livre de la raison. 1905. Georges Santayana)
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« Nul n’a l’honneur d’avoir une vie qui soit à lui…Quand je parle de moi, je parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? » (Victor Hugo) Les contemplations)
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Surmoi : Terme par lequel Freud désigne en nous l’instance de contrôle de censure et d’autocritique, naissant d’une différenciation du Moi, le Surmoi est partiellement inconscient. Celui qui est à la source du sentiment de culpabilité et qui permet de distinguer le bien du mal. (Voir r. Petit juge, et Santayana. Encyclopédie Philo. Page 59)
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« L’identité personnelle se forme avec nos choix d’existence. L’odyssée de la vie est aussi celle de la conscience » (Henri Pena Ruiz)
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« L’expérience vécue instruit-elle ? La méditation du passé peut-elle éclairer nos choix ? Chaque choix de la vie antérieur avait esquissé un choix d’ensemble qui marque en fin de compte, son homme ». (Henri Pena Ruiz)
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« L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que, quin veut faire l’ange, ne fait que la bête ». (Pascal)
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« Celui dont nous parlons lorsque nous disons « je », n’est pas le locuteur de lui-même, il est une personne faite de tous les liens résultants de ses rencontres. Notre spécificité, la performance qui nous distingue radicalement des autres vivants, est la richesse de nos échanges. Isolés, nous sommes des primates.. » . Au long d’une aventure humaine, tout se joue lors des rencontres. Ramener à un affrontement qui désignera un gagnant et un perdant, c’est perdre toute la richesse d’un échange qui pourrait être bénéfique à tous, c’est pourtant ce que notre société nous présente comme une nécessité ». (Finitude de notre domaine) Albert Jacquard. Manière de voir. N° 81)