Etonnement

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Gemini. Victor Brauner. 1938? Art Institue of ChicagO;

Estournement puis du latin populaire : extonare : frappé du tonnerre
A l’origine émotion, ébranlement moral

Le Grand Robert de la langue française : Commotion violente, ébranlement. Surprise causée par quelque chose d’extraordinaire, d’inattendu.

Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Au sens fort et classique, une surprise qui foudroie ou frappe de stupeur. Au sens moderne, toute surprise qui ne s’explique pas seulement par la soudaineté,  mais par l’aspect étrange ou mystérieux du phénomène considéré. Voir l’article

Synonymes : Ahurissement. Commotion (vieil usage). Ebahissement. Effarement. Émerveillement. Inattendu. Stupeur. Surprise.

Contraires : Habitude. Indifférence. Lassitude.

Par analogie : Admirable. Anormal. Apathie. Apprendre. Baba ! Bizarre. Choc. Ciel ! Confondant. Consternant. Curieux. Déconcertant. Déroutant. Dieu ! Doute. Fichtre ! Ebahissant. Ebloui. Effarant. Émerveillé. Émotion. Enorme.  Estomaqué. Étourdissant. « Etonnant ! Non ! », (Desproges). Etrange. Exceptionnel. Extraordinaire. Exlamation. Fantastique. Fabuleux. Fascination.  Frappant. Heuristique. Illusioniste. Impressionnant. Inattendu. Inconcevable. Inopiné.  Inouï. Incroyable. Invraisemblable. Irrationnel. Magie. Original. Phénomène. Problèmeatique. Question. Rare. Racvisement. Renversant. Saisissant. Science. Sensationnel. Stupéfiant.  Surprenant. Terrible.

Expressions: Être frappé d’étonnement. Ne pas en croire ses yeux. Rester bouche bée. Rester comme deux ronds de flan. Tomber des nues.

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« Si nous pouvons tirer quelques déductions des mythes ayant pris corps chez tous les peuples, la curiosité  orientée vers un monde de mystère, le respect, l’étonnement envers un monde aux scènes impressionnantes, n’ont pu manquer de contribuer autant que la peur, à la tendance de l’homme le disposant à peupler le monde de divinités » (Les sources de la morale occidentale. Georgia Harkness. Payot. 1957)

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«  Ce fut l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s’avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Etoiles, enfin la genèse de l’Univers. Apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance (et c’est pourquoi aimer les mythes est, en quelque manière se montrer philosophe, car le mythe est composé de merveilleux). Ainsi donc, si ce fut pour échapper à l’ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, il est clair qu’ils poursuivaient la science en vue de connaître et non pour une fin utilitaire. Ce qui s’est passé en réalité en fournit la preuve : presque tous les arts qui s’appliquent aux nécessités, et ceux qui s’intéressent au bien-être et à l’agrément de la vie, étaient déjà connus, quand on commença à rechercher une discipline de ce genre. Il est donc évident que nous n’avons en vue, dans la philosophie, aucun intérêt étranger. Mais, de même que nous appelons homme libre celui qui est à lui-même sa fin et n’est pas la fin d’autrui, ainsi cette science est aussi la seule de toutes les sciences qui soit libre, car seule elle est sa propre fin. »   (Aristote)

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« L’habitude est là pour nous simplifier le vie ! mais voilà : quand l’interrogation apparaît, il est ensuite difficile d’y renoncer. C’est l’étonnement ; et c’est ainsi que Socrate, Platon et Aristote définissaient la philosophie. La plupart du temps les choses, nous paraissent naturelles et familières ; et puis soudain, des questions surgissent : pourquoi la nuit est noire, Pourquoi la mer est salée, Pourquoi ne pas voler? En général, on voit ce questionnement comme un progrès, car, en sortant du règne de la tradition, l’humanité sort de la l’abrutissement mais elle sort aussi de l’innocence et entre dans celle du doute »   (Pierre-Henri Tavoillot ; La morale de cette histoire)

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« Mon âme a plus soif d’étonnement que tout autre chose »  (Valery)

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«  Avoir l’esprit philosophique, c’est être capable de s’étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d’étude ce qu’il y a de plus général et de plus ordinaire ; tandis que l’étonnement du savant ne se produit qu’à propos de phénomènes rares et choisis, et que tout son problème se réduit à ramener ce phénomène à un autre plus connu. Plus un homme est inférieur par l’intelligence, moins l’existence a pour lui de mystères. Toute chose lui paraît porter en elle-même l’explication de son comment et de son pourquoi. Cela vient de ce que son intellect est encore resté fidèle à sa destination originelle, et qu’il est simplement le réservoir des motifs à la disposition de la volonté ; aussi, étroitement uni au monde et à la nature, comme partie intégrante d’eux-mêmes, est-il loin de s’abstraire pour ainsi dire de l’ensemble des choses, pour se poser ensuite en face du monde et l’envisager objectivement, comme si lui-même, pour un moment du moins, existait en soi et pour soi. Au contraire, l’étonnement philosophique, qui résulte du sentiment de cette dualité, suppose dans l’individu un degré supérieur d’intelligence, quoique pourtant ce n’en soit pas là l’unique condition : car, sans aucun doute, c’est la connaissance des choses de la mort et la considération de la douleur et de la misère de la vie qui donnent la plus forte impulsion à la pensée philosophique et à l’explication métaphysique du monde. Si notre vie était infinie et sans douleur, il n’arriverait à personne de se demander pourquoi le monde existe, et pourquoi il a précisément telle nature particulière ; mais toutes choses se comprendraient d’elles-mêmes. […]
      Suivant moi, la philosophie naît de notre étonnement au sujet du monde et de notre propre existence, qui s’impose à notre intellect comme une énigme dont la solution ne cesse dès lors de préoccuper l’humanité 
» (Schopenhauer. Le monde comme volonté et comme représentation. Seconde parie.  § XVIII)

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« Quand je considère la petite durée de ma vie, absorbée dans l’éternité précédente et suivante, le petit espace que je remplis et même que je vois, abîmé dans l’infinie immensité des espaces que j’ignore et qui m’ignore, je m’effraie et je m’étonne de me voir ici plutôt que là, car il n’y a point de raison pourquoi ici plutôt que là, pour quoi plutôt à présent…, Qui m’y a mis ?  (Blaise Pascal)

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 » Tout, même l’inconcevable doit y devenir possible. Au fond, le seul courage qui nous est demandé, c’est de faire face à l’étrange, au merveilleux, à l’inexplicable… »  (Rainer Maria Rilke)

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« Rien n’étonne quand tout étonne, c’est le cas des enfants » Rivarol)

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: «  Les philosophes, ils étonnent le commun des hommes, les chrétiens, ils étonnent les philosophes ».  (Blaise Pascal. Pensées ; 443-613.P, 173)

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« Quant à leur fameuse opinion qu’il y a des antipodes, c’est-à-dire des hommes qui ont les pieds opposés aux nôtres et qui habitent cette partie de la terre où le soleil se lève quand il se couche pour nous il n’y a aucune raison d’y croire » (La cité de Dieu. St Augustin)
On ne peut que s’étonner devant les certitudes  des gens, même ceux qui en temps furent considérés comme esprits supérieurs. Dommage que St Augustin ne puisse revenir un peu pour voir, et on peut l’espérer être étonné.  (Luis)

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«  Si tu veux faire croire à tout le monde  que tu sais tout, tune dois jamais avoir l’air étonné »  (Réplique de Belmondo dans le film : Itinéraire d’un enfant gâté)

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« Mais j’admire encore davantage que, la société étant ce qu’elle est, certains se soient évertués à en concevoir une autre, toute différente. D’où peut bien provenir tant de naïveté, ou tant de folie?  (Cioran. L’étonnement philosophique. 1993. Gallimard)

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Kant évoque la part étonnement qui vient de la façon dont nous posons un problème ; c’est par exemple le « sauvage » devant qui on a ouvert une bouteille de bière. Voyant jaillir la mousse, il se ne se demande pas ce qui crée la mousse, mais comment on a pu mettre de la mousse dans une bouteille. Ainsi la formulation, le questionnement est-il une part importante de toute explication.

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Introduction au débat : « A-t-on encore la capacité de s’étonner ? »
Du latin « extonare », signifiant frappé de la foudre, du tonnerre,  l’étonnement fut de nos premières émotions fortes hors de nos schémas de compréhension immédiate. Ce furent d’abord les phénomènes de la nature, les éléments inexplicables. L’homme, dans l’enfance de son humanité, s’étonne de cette puissance, de son agencement, de l’intelligence de la nature. Ce sont alors les questions : Comment ? Pourquoi ? Quelle cause ? Quelle origine ? Là, il y a deux comportements possibles : l’un, qui consiste à se contenter de ce que disent les anciens,  la coutume, qui évoquera des forces, des êtres mythiques ou toute autre explication échappant à la rationalité, et celui qui s’en contente, qui serait celui qui reste dans la « caverne ». Puis un autre comportement, celui du philosophe, soit  une recherche plus  rationnelle, par la logique d’une cause au-delà de l’apparence sensible : «  S’étonner », nous dit Platon, « voilà un sentiment tout à fait philosophique. La philosophie n’a pas d’autre origine ». S’étonner, dit-on, est chez le philosophe « le premier symptôme de l’ignorance » ; c’est le tonus du besoin de comprendre. Le philosophe cherche à expliquer nos étonnements, mais, hélas, bien souvent la recherche finira au  rayon de la métaphysique. Alors sont venus les scientifiques, tout aussi prompts à s’étonner et  curieux eux aussi, donc amenés à donner des réponses là où il n’y avait que mysticisme, ceci avec le risque de tuer la métaphysique, de réduire par là à peu de chose notre capacité à nous étonner : « La science déconstruit les mythes, les idoles, et désenchante le monde » (Nietzsche). Ce qui peut nous étonner, c’est que nous nous étonnons d’une chose et que ne nous nous étonnons pas d’une autre. Une personne meurt de faim toutes les cinq secondes – Ah ! Oui, c’est grave ! Le collègue de bureau est sous pression, il va perdre sa place – Ah ! Oui, c’est grave ! Des gens dorment dans des taudis ! – Ah ! Oui, c’est grave !  Pour ne pas dire « Bof ! », comme certains! Mais, que par exemple un chanteur subisse une opération chirurgicale assez banale, on mobilise tous les médias. Mais l’étonnement n’a peut-être pas que des aspects positifs. S’il découle d’une carence de connaissances, d’une faiblesse de jugement, autrement dit de naïveté  primaire qui se rapproche de la stupidité, celui-là même qui est stupéfait (même racine que stupide) devient alors une proie facile. Par manque d’esprit critique, il va gober tous les boniments. Alors les étonnements sont-ils assimilables aux émotions ? Sont-ils des émotions constructives ou des émotions négatives ? Sont-ils des moments spécifiques de la vie, des marqueurs ? Sont-ils capables de générer l’action ? Sont-ils sources de connaissance ? Quel rôle peut jouer la  société de l’image sur nos émotions ? Quelle incidence a sur l’aptitude à l’étonnement  le fait de  tout pouvoir acheter et de tout pouvoir vendre ? Et maintenant, si vous n’êtes pas de ceux qui sont blasés, dites-nous quels sont vos étonnements et ce qu’ils vous apportent.  (Luis)

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 « L’étonnement, l’étincelle capable de réveiller nos milliards de cellules nerveuses, nos neurones, en sommeil ou en veille »  ( Intervention en débat, Mathilde Delaneau)

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Nous avons évoqué le « comment » : c’est ce dont nous parlent tant Platon qu’Aristote, puisque c’est origine et source de curiosité, puis d’étude. Et voilà que l’on creuse les « pourquoi » : on rentre dans l’infinie série des causes, en faisant parfois cette erreur que dénonce le philosophe : « Des causes semblables nous attendons des effets semblables » (Hume, dans l’Enquête sur l’entendement humain). Ce que nous savons depuis Epicure, par exemple avec la déclinaison des atomes, c’est qu’il y a, à un moment donné, une divergence, un imprévu, un étonnement qui crée quelque chose de différent, qui fait prendre aux évènements une autre direction. Heureusement qu’il y a ces étonnements, sinon nous serions dans une société figée, scientifiquement comme intellectuellement.    (Luis)

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Nous avons évoqué l’émerveillement conséquence de l’étonnement, mais nous avons omis de dire que l’étonnement pouvait être sentiment de révolte. Les étonnements, sont des marqueurs de temps de vie ; ils fixent parfois le souvenir et mettent des jalons dans le passé. L’étonnement nous fait changer d’univers ; autrement dit, c’est une autre dimension de la vie. Alors, il faut étonner nos enfants, leur faire ouvrir grands les yeux, former leur aptitude émotionnelle, cette base de notre humanité. De fait, on peut penser  que garder, cultiver  notre aptitude à s’étonner, c’est préserver et le philosophe, et l’enfant qui est en nous. L’étonnement, dit-on, « C’est l’enfance qui se cultive au quotidien« . S’étonner crée des mini-ruptures dans notre rythme, sur ce qui semblait inscrit ; c’est quelque chose qui laisse entrevoir toujours des possibles insoupçonnables.  L’étonnement est le principal moteur qui crée le désir de savoir : c’est sortir de son train-train, sortir de chez soi, de son cocon, sortir des sentiers battus, de la caverne, dirait le philosophe, oser un monde non pasteurisé. C’est peut-être aller voir une exposition, aller au théâtre, aller à la découverte d’un auteur, c’est peut-être aller au café-philo, aller à la bibliothèque, « ouvrir les livres », et c’est l’étonnement. C’est là une gymnastique intellectuelle, une thérapie, c’est maintenir au niveau des neurones la propension à l’excitabilité devant le nouveau, l’inconnu ; c’est leur conserver cette faculté de renouvellement, celle qui existait déjà chez l’enfant qui produisait des milliers de neurones chaque jour. Soyons curieux ! Etonnons-nous ! Que l’étonnement soit le viagra de nos émotions !  Pour terminer avec de l’optimisme, je dirai que ce qui m’étonne  toujours, c’est un bébé, ce devenir qui m’inscrira bientôt dans le passé, et surtout cette promesse, promesse à laquelle on veut toujours croire, c’est que demain il sache (ô, étonnement !),  faire ce que nous n’avons pas su faire. Quand ce monde ne m’étonnera plus du tout, c’est sûrement que je serai prêt de le quitter.  (Luis)

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 L’étonnement chez les enfants est un levier pédagogique. On peut passer de l’étonnement au questionnement, et là les questions entraînent les questions. Un ami prof de physique, commençait un cours en disant à ses élèves, vous allez entendre quelque chose d’étonnant, pour cela il faut le silence total. Et il imitait le bruit du vent sur la planète Mars, qu’il avait entendu la veille dans une émission à la télé. Bzzzz.Bzzz Bzzz
– C’est quoi dirent les élèves: il leur expliquait que c’était le bruit d’un robot dit astromobileavait qui avait été déposé sur la planète Mars…., etc.
L’exercice de l’étonnement chez les enfants, est une façon d’aiguiser leur curiosité, ce moteur essentiel d’apprentissage…

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Dans les deux cas, (Physiquement comme psychiquement) a bien peu de chance de rencontrer l’étonnement, qui, n’a jamais franchi la haie de son jardin. (Luis)

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«  Excepté l’homme, aucun être ne s’étonne de sa propre existence ; c’est pour tous une chose si naturelle, qu’ils ne le remarquent même pas. …  C’est avec l’apparition de la raison, c’est-à-dire chez l’homme,  qu’elle s’éveille pour la première fois à la réflexion.. De cette réflexion, de cet étonnement naît le besoin métaphysique, qui est propre à l’homme seul. L’homme est un animal métaphysique. » (Schopenhauer. Le monde comme volonté et comme représentation)

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La cueillette du poète

 Etonné, coup de foudre, éclair, émotion forte,

élément naturel, grâce _ La Veine – porte,
s’étonner, im-pulsion, moteur de réflexion,
possible Loi morale _ de La Volonté,
moteur d’Action, moteur d’intention, d’invention, d’imagination, d’inspiration,
Artistique, de La Vie mentale _ Le pouvoir de penser,
moteur de connaissance, et, de curiosité, de créativité, Vérité,
heuristique, enchanté(e), réenchanté(e), se dépasser,
La Liberté d’esprit, et, fin – finalité, notre Libération,
Le moyen de La fin, étonnante, réflexion,

* étincelle _ philosophique, À explosion,
moteur, élan Vital, de conscientisation, déclic, déclanchement, éclosion, de Vision,
Le miracle de L’inAttendu, Attendu,
Le miracle de L’inentendu, entendu, d’ignorance, innocence, inconnue, connaissance,
un-concevable réel, Lumière du sens,
et, Au commencement, était L’étonnement, et, de commencement, en re-commencement,
de Saint-Ex, Le Petit Prince, À Georges Brassens, Le grand étonnement,
de rajeunir, non de Vieillir, évidemment, Vers notre, Aventureuse, éternelle jeunesseL’Aventure, c’est L’Aventure, seul Le sot – l’y – Laisse,
Le jour où je ne m’étonnerai plus, de grâce !,
je serai mort, tel est mon sort, état d’esprit, mon Parnasse, comment ne pas Vieillir,
L’âge ne fait rien À L’Affaire, jaillir, rejaillir,

* étonnantes réflexions …
« comme un politicien ne croit jamais À ce qu’il dit,
il est toujours étonné que d’Autres Le fassent », 
Charles de Gaulle, c’est dit,
« un diplomate est un homme qui réfléchit À deux fois Avant de ne rien dire »,Frédéric Sawyer, c’est dire
étonnant, non ? ! L’étonnement, et, La réflexion,
en miroir …
« Les miroirs, Avant de renvoyer L’image, feraient mieux de réfléchir …
un peu », 
Jean Cocteau, ça déchire …
étonnant, non ? !

* À L’origine de La philosophie _ Aspiration À La connaissance _ L’étonnement
( Platon, et, Aristote ), essence … et – sens, doute _ questionnement, interrogation,
mise en question, d’instinct en intuition, réflexe en réflexion, L’étonnement _ philosophique _ sur L’ignorance _ La question du fondement ( Leibniz ), La quête de raison,
de Vérité, sur Le savoir_science_conscience_sur La Vie, Le monde_L’homme_L’être de raisonÀ – traction … À – tension, Lutine _ mutine, réflexion,
À – préhension … com – préhension, qui butine, réflexion … /

* _ L’étonnement … et « [ La crainte ] énormément de comprendre », Paul Valéry,
_ L’étonnement est source d’interrogation,
philosophique Voie, qui rit, sourit …
… en retour, À une naïve, originaire, perception …
des choses de La Vie, du monde _ de L’Histoire _ de L’humanité, L’étonnante Vision,
_ d’étonnement d’enfance _ L’éclosion,
du regard d’enfant, intérieur, L’observatoire, _ de son émerveillement,
Le Laboratoire, maïeutique _ L’Accouchement, de La question du fondement,

étonnant, non ? ! Quelle histoire !, digne des – Loges …Pierre Desproges,
Les trois minutes _ de monsieur Cyclopède _
égrainent Le temps, de notre étonnement,
Le temps de réflexion, de cet étonnement,
L’outil, L’instrument, et, Le moyen, qui nous Aide,
À repenser Le temps,
Vol suspendu, du temps

* … d’étonnement en étonnement,
pleinement,
joindre L’outil À L’Agréable du moment,
merci pour ce moment …
et, d’interpellation, de spéculation, en expérimentation,
sur Le sens – sensibilisation – direction,
et – orientation, et – signification,
dans La durée, L’étonnement, en question, en réflexion,

* intérieur / extérieur, intime – universel,
hors de soi, Au dehors, sorti de soi, Le sens,
Le chemin, La marche _ de La terre _ Le sel _ ,
moteur, carburateur, et, carburant, L’ essence,
en Voiture … L’étonnement !
L’étonnement de L’homme _ qui carbure Au sens _ frères et sœurs,

* _9_gestation_« c’est L’étonnement qui poussa comme Aujourd’hui Les premiers penseurs,
Auxdites spéculations, philosophiques »,
Aristote _ Métaphysique, et, Platon, Théétète, Jeanne Hersch, L’étonnement philosophique … présent chaînon 
étonnant, non ? ! …

Cas-fée _Philo’s,
À L’ Entrepot’s,
Théme du débat : « L’étonnement, moteur de réflexion ? » (Animateur. Guy Pannetier)
23 octobre 2021, en Brumaire,

Gilles Roca, éternel éphémère

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