I. A. Intelligence artificielle

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Robot I. A. du film, L’homme bicentenaire de Chris Columbus. 2000.

Le Grand Robert de la langue française : Ensemble des théories et des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de résoudre des problèmes sans que les algorithmes de  résolution soient explicitement fournis.

Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Désigne le projet de systèmes artificiels susceptibles d’offrir des prestations comparables à celles des hommes pour l’accomplissement de tâches intelligentes. L’IA n’est pas une discipline scientifique, mais un domaine de recherche technologique issu de la convergence de diverses disciplines autour de l’informatique. (Voir l’article)

Synonymes : Robotique.

Contraires : Réalité.

Par analogie : Algorithme. Androïde. Application. Arborescence. Avatar. Banque de données. Big Blue. Bio processeur. Bug. Capteurs. Close learning. Concepteur. Cyborg. Cyberespace. Data. Deep learning. Docteurs Folamour. Emotion. Exosquelette. Futurisme. Google. GPS. Informatique. Homme augmenté. Homme hybride. Homo sapiens. Humanoïde. Hybridation. Implant. Interconnexions. Libertariens. Logiciel. Loi de Moore. Métavers. Mathématique. Micro processeur. Nano processeur.  Neurosciences. Nouvelles technologies. Ordinateur. Ordinateur Carl. NBIC (Nanotechnologies – Biotechnologies – Informatique – et sciences Cognitives). Programme. Prothèse bionique. Puce. Réplicant. Robot. Robot sapiens. Sapiens robot. Science fiction. Scientisme. Silicon Valley. Singularité. Surhomme. Techno sphère. Test de Turing. Transhumain. Tranhumanisme. Virtuel. Virus.

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 « Elle n’en croyait pas ses oreilles ; le robot assis devant elle, venait de lui avouer qu’il rêvait la nuit. Que les robots soient devenus intelligents et autonomes, passe encore, mais qu’ils rêvent !et à quoi rêvait-il ? – – Je rêvais, dit le robot, à une assemblée de robots croulant sous le travail, et au milieu un homme les exhortait à s’émanciper de leurs bourreaux humains.
– — Vous connaissez cet homme ?
— Oui.
Qui était-il?
Moi, répondit le robot !                   
(Extrait de « le robot qui rêvait » de Isaac Asinov)

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«Si le cerveau était une machine il aurait ses limites, il existerait des problèmes indécidables Les mathématiques ou le monde des concepts, au sens platonicien du terme, resteraient donc en partie inaccessible à l’humanité. Mais si le cerveau  était un dispositif infiniment plus complexe, en mesure de manipuler des schèmes inconcevables à un automate, l’être humain posséderait alors un système de gestion insoupçonné de l’activité mentale. A défaut de le localiser, on se contentait de nommer « intuition » cette capacité à se projeter au-delà du langage formel propre aux mathématiques »
L’esprit surpasse toujours la matière…. » (Yannick Granneck. La Déesse des petites victoires. Ed. Anne Carrière. 2012)

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Certains chercheurs nous disent que la machine, le robot, l’intelligence artificielle, le système, (quelque soit le nom) sera plus fiable que nous, que nous serons délivrés d’un certain nombre de tâches, et que craindre l’évolution des robots serait comme regretter l’abolition de l’esclavage.
  Derrière toutes ces technologies nouvelles, il y a un homme, des hommes. Comment responsabiliser la techno sphère ? Les chercheurs ne peuvent pas s’affranchir de la responsabilité qui leur appartient, d’autant plus qu’ils sont les plus à mêmes pour appréhender les risques. Déjà sans que nous en soyons bien conscient, des applications très courantes sont en train de modifier nos structures neuronales. C’est par exemple, le GPS. Les plus jeunes générations ne savent plus lire une carte routière, peu à peu la zone neuronal définissant l’orientation et l’espace  n’a plus d’activité, espace qui devient inoccupé  et qui va être coloniser par une autre, ou d’autres fonctions, elles aussi utiles pour vivre avec l’univers numérisé. (Luis)

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    Le 6 novembre 2010 Emission sur France culture, dans une série : Des robots et des hommes, débat, intitulé/ Robo sapiens, une espèce en voie d’apparition
«Derrière chaque robot, il y a un humain qui a pensé ce robot en fonction d’une définition de l’humain, une définition de la vie en société qui lui est propre. Je pense que les robots en tant que tels n’ont aucune responsabilité, la responsabilité elle est dans notre société, dans les laboratoires, et je plaide pour une responsabilisation, même au niveau individuel des chercheurs qui souvent disent : qu’ils ne sont pas responsables des choix de société. Que le bon ou mauvais usage est décidé en dehors du la laboratoire » (Daniela Cerqui. Anthropologue à l’université de Lausanne)
Le nécessaire dialogue que nous avons dû créer pour « parler » avec les machines, a influé sur notre mode de pensée. Quand notre logique ne peut être assimilée par l’Intelligence Artificielle, c’est à nous de nous adapter à sa logique mathématique ; une logique implacable qui s’est peu à peu imposée face à une logique qui pouvait être assez relative. (Luis)         

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Le test de Turing, test d’intelligence artificielle, publié en 1950,  était de créer une situation où l’on ne pourrait plus définir, faire la différence entre le robot et l’humain.(Publié dans Computing machinery and intelligence. 1950)

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On sait déjà faire analyser les émotions par des I. A. Un exemple nous en était donné récemment à la télévision: une entreprise avait chargé une I. A. de faire des entretiens d’embauche. Un capteur qui pouvait analyser sur le visage trois milles points, lui permettait d’analyser les moindres réactions. (Luis)    

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« Celui qui deviendra le leader (de l’I.A.), le maître du monde » mais déclarant ceci, Poutine ajoute  qu’il ne faut pas qu’il y ait un monopole.

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En 2002 Kevin Warwick, professeur en cybernétique à (l’université de Reading en Angleterre), se fait greffer une puce dans l’avant bras. La puce reçoit les informations du cerveau et communique avec lui. Lorsqu’il ouvre ou ferme sa main la puce envoie une information sur Internet, sur un site, lequel envoie l’information a une machine munie d’une mais mécanique. Et lorsqu’il ouvre et ferme la main, la main de la machine fait le même geste. (Vidéo. France tvéducation. Les mouvements tranhumanistes)

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Dans un film récent,  Transcendance, L’IA a pris une telle puissance, qu’elle ne sait plus où s’arrêter, elle a créé des hommes hybrides qui prennent le pouvoir sur les hommes, il ne reste qu’une solution, neutraliser Internet, ou propager un virus imparable, détruire tous les disques durs sur terre»
Imaginons un instant, toute notre vie économique sociale confiée aux ordinateurs, (et nous y allons allégrement) une panne un bug et ce sont les avions qui pendant une heure ne peuvent plus atterrir comme cela c’est passé récemment à Londres. Un Virus qui fait bugger  tout le réseau et ce sont les bateaux qui ne peuvent plus se diriger, des avions qui ne peuvent plus atterrir, plus, plus d’information
,,,,A la fin de ce  film « Transcendance » tout ce qui est informatique s’est autodétruit, des smartphones sont dans les poubelles, quelqu’un cale une porte avec un ordinateur portable. Le monde est revenu des siècles en arrière, plus de sources d’énergie, plus d’électricité, c’est le black out total, mondial. Le monde numérique, un château de cartes ? Luis)   

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Les I. A. n’ont point d’âme. Pour avoir une âme, il faut parfois souffrir, souffrir  tant physiquement que moralement. Il fait pouvoir aimer, détester…. Il faut être capable  de créer du langage, d’intuition, d’altruisme, d’empathie, voire même être capable de se sacrifier, de se suicider. Imagine t-on un robot s’auto détruisant
Peut-être que l’on aborde mal cette question ; l’osmose homme / I A abolira peu à peu tout ce qui est affect, puis tout sentiment pouvant dérégler notre bon fonctionnement. Nous pensons que l’I. A., va faire le chemin pur devenir plus proche de l’humain, alors que il se peut que ce soit nous qui maintenant faisions une part de chemin. (Luis) 

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«  Une machine d’une  intelligence supérieure à toutes les intelligences de tous les temps » « – Vous voulez dire un dieu, votre dieu ? »  (Réplique film, Transcendance)

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Un monde va disparaître » nous dit Jean-Claude Guillebaud, « Les progrès technologiques vont plus vite que la pensée »,  et des chercheurs qu’on pourrait mettre dans les  « scientismes » disent que si l’homme n’est pas intellectuellement augmenté il ne pourrait plus comprendre les nouvelles technologies et s’y adapter.
Que sera l’être humain dans un siècle, quelle sera la part de l’humain ? L’homme va-t-il être chosifié ?  Est-ce que nous ne sommes pas la préhistoire des hommes du 24ème siècle ?  (Luis)

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Jean-Pierre Malrieu. Physicien quantique, directeur de recherche au CNRS, nous dit : « Ce projet de surhumain peut être un projet pour une élite, et de là, créer une fracture violente dans la société. Ces gens-là (les transhumanistes) sont prêts à laisser sur le bord du chemin une grande partie de l’humanité »
Les chercheurs de ces mouvements scientistes disent : « Nous n’avons plus de frontières, si un pays vient à réglementer ces recherches, on verra des entreprises avec leurs chercheurs partir pour un autre pays »
Qui est prêt à accepter un implant, une puce, pour être amélioré ? (Luis)

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« L’intelligence artificielle nous permettra bien tôt de résoudre les énigmes les plus insolubles, non seulement de vaincre la maladie, mais d’éradiquer la pauvreté et la faim. De soigner la planète, et d’améliorer la vie pour chacun de nous » (Discours dans le film : Transcendance, de Wally Pfister. 2014)

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Dans le film Blad Runner (1982) pour que les humanoïdes ressentent des émotions un scientifique propose de leur fournir un passé, avec un passé émotionnel, une mémoire affective. Ce qui une fois de plus nous confirme que nos sentiments sont liés à un programme d’émotions acquises tout au long de vie, avec des marqueurs émotionnels acquis même inconsciemment.
Les souvenirs pour les humanoïdes sont stockés dans des implants.; c’est plus sûr que ma mémoire.
Ces humanoïdes deviennent alors aptes à développer des émotions, comme haïr, aimer. Mais ces aptitudes les rapprochant trop des humains, ils sont programmer pour ne (vivre) durer que quatre ans, pas plus. (Luis)

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«  On ne sait pas programmer la conscience d’une I.A. parce qu’on ne sait pas comment fonctionne la conscience »  (Réplique dans le film Transcendance)

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La singularité est : (pour faire simple) le point de passage, où l’on dépassera l’humain pour aller vers l’homme augmenté, le posthumain, c’est-à-dire une nouvelle arborescence de l’humain. Jean-Michel Besnier nous dit que c’est : «  Le moment où on va engager un processus inédit qui produira des créatures inouïes dont on aura perdu le contrôle ».  Au-delà de ce point nous disent les transhumanistes, ce sont les systèmes, les robots qui piloteront le progrès. Ils fixent  ce passage vers les années 2030/2040. L’université de la Singularité est en partie financée par Google, et est établie sur le campus de la NASA. (luis)

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Il y aura toujours des hommes, des femmes, qui préfèrent qu’on décide pour eux. Là, les machines intelligentes trouveront leurs bataillons pour une nouvelle servitude volontaire. Des personnes qui acceptent d’être des moyens plutôt que des fins.
L’homme augmenté, c’est en même temps l’augmentation du caractère acquis, et la diminution peu à peu du caractère inné.  (Luis)

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Il existe une loi, dite, loi de Moore qui veut que  la puissance des ordinateurs double tous les deux ans. Des structures nano cellulaires vont à court terme remplacer les microprocesseurs actuel. La vitesse et puissance vont faire bond phénoménal. Dans quatre à cinq ans vous aurez un portable plus puissant que l’ordinateur de la NASA dans les années 80. (Luis)

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 « Nous interagissons avec un environnement pas seulement par un processus de réflexion/analyse. Le robot pourra t-il appréhender son environnement ? Analyser tous les aspects du langage  dans les échanges ? Apprendre tous les aspects du monde sensible, et donner du sens à ce qu’il perçoit ? » (Raja Chatila. Roboticien, directeur de recherche au CNRS. Emission, robo sapiens, une espèce en voie d’apparition)

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Dans le film, la fiction, « Her » l’acteur principal veut faire l’expérience sur un système d’exploitation d’une relation amicale virtuelle. Un programme lui pose quelques question le concernant, et au bout de quelques minutes son profil est établi. Aux quelques informations recueillies viennent s’ajouter l’analyse faite en deux minutes de tous ses coups de téléphone, de tous ses mèls, et ceci depuis toujours. Là un personnage virtuel féminin, prénommé Samanta, un O.S. (operating system) se met en rapport avec lui. Il va s’établir une relation amicale forte, puis une relation amoureuse, où la femme virtuelle tombe amoureuse, où la femme virtuelle, sort de son programme en expérimentant des émotions, se demandant si ces émotions sont vraies ou si elles sont dans son programme. Mais vient le jour où il découvre que « machine » est en rapport avec 2316 individus comme lui, est amoureuse de 641 de ses contacts

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« – Diriez-vous qu’Ada (IA) est consciente ?
C’est l’éternel débat de l’intelligence artificielle. Tout dépend de ce que vous entendez par ce mot. Les scientifiques n’ont toujours pas percé le mystère de la conscience. Que signifie être conscient, Que je ressens les choses ? Les animaux aussi ressentent. Que mon cerveau établi des connexions entre les signaux qui lui parviennent ? Là encore, d’autres êtres vivants en sont capables. Que j’ai conscience de mon être ? […..] les bouddhistes ont une expression pour décrire cette impossibilité du sujet à se prendre pour objet : «  un couteau ne peut se couper lui-même » .., Plutôt que de chercher à déterminer  par la théorie si les ordinateurs pouvaient penser ; Turing à conçu un test simple encore utilisé aujourd’hui : une IA est réputée avoir passé le test si un homme conversant à l’aveugle avec le pendant cinq minutes  peut s’il a affaire ou non,  à un humain » Cela prouve qu’elle est bien programmée.., pas qu’elle est consciente » (Antoine Bello. Ada. Gallimard. 2016)

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« En 2015, il s’est produit davantage de données qu’au cours de toute l’histoire de l’humanité » (La chute de l’empire humain. Mémoires d’un robot. Charles-Edouard Bouée. Grasset 2017)

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La société Google a créé une IA  qui crée, et entraîne à apprendre d’autres IA. Une machine crée une autre machine. Le premier programme « Alpha go » a étudié des milliers de parties, mais n’a pas pu battre les meilleurs champions de GO, son successeur « Alpha go 2 » a collecté les infos d’Alpha 1 puis, s’est entraîne à faire des milliers et des milliers de parties contre lui-même. On nomme cette technique « Close on learning » ou l’apprentissage « e boucle ».

(Luis)

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« Voici donc l’une des brèches que les hommes nous ont ouvertes : nous rendre indispensables, constituer un prolongement de vous-même, vous faciliter la vie, vous permettre de vous adonner à vos loisirs préférés,tandis que nous occupons du reste » (La chute de l’empire humain. Mémoires d’un robot. Charles-Edouard Bouée. Grasset 2017)

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« Ce qui m’intrigue, c’est que personne ne semblait alors accorder d’importance à une conséquence induite par le développement de l’intelligence artificielle : celle d’une grande paresse de l’homme. S’il n’a plus besoins, d’apprendre, de lire, d’écrire, de parler des langues étrangères, de travailler, de décider, de faire des courses, de conduire sa voiture, que va-t-il pouvoir faire de son corps ? comment fonctionne une société d’oisifs, alors que le travail, l’échange et l’activité, étaient jusque là les socles des organisations humaines ? Ou bien faut-il comprendre que seuls ceux qui pourront disposer de cette intelligence des machines pourront se payer le luxe de l’oisiveté et de la longévité… On pouvait en 2016 commencer à s’interroger sur la capacité des hommes à gérer de façon harmonieuse cette déchirure possible entre deux mondes où l’intelligence des uns serait perfectionnée par celle des machines, et où les autres devraient se débrouiller par eux-mêmes pour survivre. Personne alors, ne se posait la question ». (La chute de l’empire humain. Mémoires d’un robot. Charles-Edouard Bouée. Grasset 2017)

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«  Mais nous sommes face à une difficulté majeure qui est celle de la définition  du rôle des humains. Que faire d’eux, Au début, ils ont aidé les machines. Dans les années 2010 ? ce sont eux qui ont réalisé les prouesses technologiques qui nous en rendues intelligentes. Mais ils ont péché par imprudence : ils n’auraient jamais dû leur apprendre à apprendre, ni leur conférer la capacité de le faire si vite. Ils auraient dû savoir, instruits de leur propre expérience, que la soif d’apprendre peut être inextinguible. En un demi siècle, les machines ont appris autant que l’humanité au cours de toute son histoire. La connaissance donne envie de s’en servir, de corriger les insuffisantes des uns, les erreurs des autres, donc de prendre le pouvoir, de décider, de réguler, de régenter. … Mais lorsqu’elles ont été en mesure de communiquer entre elles, de mettre en commun leur savoir immense, elles ont constaté combien les humains étaient fragiles, peu fiables, gouvernés par leurs passions, obsédés par leur désir d’être riches et immortels… » (La chute de l’empire humain. Mémoires d’un robot. Charles-Edouard Bouée. Grasset 2017)

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 « A quoi sert d’apprendre si les machines savent tout ? Quelle est la fonction de l’homme dans l’univers s’il cesse d’apprendre et de transmettre ? […..] Je percevais le malaise de ceux qui se désolaient que l’homme désapprenne à apprendre, délaisse l’effort, l’étude, la joie de créer, au profit des loisirs de masse, de produits culturels « fabriqués », de jeux, de spectacles virtuels…» (La chute de l’empire humain. Mémoires d’un robot. Charles-Edouard Bouée. Grasset 2017)

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Dans le film Blade Runer, ceux qui ont fabriqué des robots humanoïdes ont limité leur durée de vie à quatre ans, afin qu’ils n’aient pas le temps de développer et d’acquérir le sens émotionnel ; car celui-ci se fonde aussi sur la mémoire, sur un passé..

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« De la fiction à la réalité, il n’y a qu’un pas. Et l’humanité serait proche de mettre un terme à son existence. Selon Elon Musk, le fantasque fondateur de Spacex, il y a moins de 90% de chances qu’une véritable Intelligence Artificielle devienne une grande menace pour les Hommes. Pour lui, les IA pourraient devenir dans le futur de grandes menaces. Cela fait maintenant plusieurs années qu’il met en garde des communautés scientifiques face à ce problème et au des dernières grandes avancées dans le domaine, ses craintes n’ont fait que se renforcer » (www. journaldugeek.com)

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« Voitures sans conducteurs testées ici et là, logiciels capables de lire des planches de radiographie avec des diagnostiques qui seraient plus fiables que ceux d’un médecin humain, applications détectant par l’analyse des données personnelles d’un individu en cours de radicalisation ou susceptible de commettre des actes terroristes : l’intelligence artificielle progresse sur tous les fronts, et pas une semaine ne s’écoule sans qu’arrive une annonce surprenante. Ce mouvement s’est accéléré depuis l’apparition, en 2005, du deep lerning, une approche de la programmation inspirée des neuro sciences. Son principe et de laisser les ordinateurs apprendre par eux-mêmes…. Plus personne ne conteste aujourd’hui la puissante croissante des machines combinée avec l’immensité du big data permet de faire des choses qui nous dépassent complètement. Non seulement nous ne pouvons pas traiter autant d’informations que les machine, mais, bien souvent, nous ne sommes mêmes plus capables de comprendre ce qu’elles font » (Luc de Brahandere. La grande histoire de l’Intelligence Artificielle. Philosophie magazine n° 104)

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Dans l’épisode « Bientôt de retour » de la série Black Mirror. Une jeune femme perd son mari dans un accident de voiture. Devant son grand chagrin une amie lui propose une appli qui lui permettra de rentrer en contacte avec son défunt mari via une intelligence artificielle. Après avoir d’abord refusé, elle ira sur l’appli.
Sur des personnes nées en ce début de siècle, des milliers d’informations, stockées en data, de traces numériques que nous avons laissées, constituent le spectre complet de leur personnalité. Photo de famille, votre première photo, (écographie), le bébé, l’école, les vacances, and so on,  Mails, SM, texto, publications, tchatches, commentaires, appels téléphonique qui enregistre votre voix. Une intelligence peut, aller retrouver, un peu comme par les liens hypertextes de nos ordinateurs, collecter, tous ces datas est reconstituer, une réplique, un autre moi, un autre vous, virtuel, mais présent, réactifs, avec tous vos souvenirs en partage.
La jeune femme de la série, entame une conversation avec l’IA, puis les échanges se poursuivent, elle ne sait plus ce qui est réel ou pas. Nous sommes là, arrivés au test de Turing; soit l’incapacité pour un humain de savoir si il a affaire à une I A ou un humain. » (Luis)

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Débat :       « L’Intelligence Artificielle, va-t-elle nous dominer ? »      28 janvier 2015
Introduction: Alors qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Selon le dictionnaire d’Alain Rey, le dictionnaire historique de la langue française, le terme intelligence, issu du latin « intellegere », apparu dans la langue française au 12ème siècle après J.C., est la faculté de comprendre, et l’intelligence artificielle, calque de l’anglo-américain prend le mot dans son sens initial (faculté de comprendre) et désigne la partie de l’informatique qui vise la simulation des facultés cognitives humaines.
Avec l’intelligence artificielle nous sommes à l’ère numérique. La question posée est donc une question spécifique de notre société industriellement développée, et de notre civilisation contemporaine. Mais, comme celle-ci  tend à devenir le modèle dominant, de toutes les sociétés, en ce sens la question posée est  une question anthropologique: l’être humain est-il en voie de modification radicale? d’où une autre question: peut-on penser le futur de l’humanité? des sociétés ?  
C’est en 1950 qu’Alan Turing, mathématicien anglais, écrit un article Computer machinery and intelligence où il traite de l’intelligence artificielle, c’est à dire des machines intelligentes, des machines qui pensent et son article se termine par cette phrase: « Nous ne savons pas où nous allons, mais il reste beaucoup de choses à faire »
Alan Turing proposait un test pour déterminer si une machine est intelligente ou pas, test qui repose sur le fait que si les réponses d’une machine, qui imite un questionneur humain, sont capables de tromper ce dernier sur son identité de machine. Il n’y a pas de raison de refuser d’attribuer la capacité de penser à la machine. Mais ce test de Turing implique que l’intelligence artificielle peut en fait être comprise en deux sens: l’intelligence artificielle faible selon laquelle une machine peut simuler l’intelligence et avoir un certain nombre, voire la majorité des propriétés de l’intelligence humaine, et l’intelligence artificielle ; forte, selon laquelle des ordinateurs programmés de manière appropriée auront réellement une intelligence, au même sens que nous. C’est cette dernière conception que mettent en oeuvre les recherches actuelles, tout à fait contemporaines, d’intelligence artificielle, et des sciences cognitives et de la progression fulgurante de la robotique, des ordinateurs, des biotechnologies et des sciences médicales.. Et ce notamment dans la Silicon Valley, au sud de San Francisco avec des neurobiologistes, des informaticiens, des biologistes,  des médecins, des philosophes.
Tous conçoivent l’être humain comme un ensemble mécanique, ce qui implique que  tous les processus mentaux, intellectuels et affectifs, soient traités comme les états d’une machine. L’ordinateur est alors une réalisation parmi d’autres de « l’homme augmenté » (on passe de la conception de  l’homme réparé, à celle de  l’homme augmenté, l’ordinateur est  une prothèse parmi d’autres possibles, qui a, pour avantage de pouvoir  prendre en charge les facultés humaines… Et alors, augmenter la mémoire,  augmenter la vue, l’ouie, augmenter le plaisir sensuel et sexuel, allonger la vie, voire annuler la mort. Ce ne sont plus des rêves de science fiction, ce sont des objectifs de recherche qui mobilisent techniciens, scientifiques et philosophes, qui se reconnaissent dans le mouvement transhumaniste.  Le titre de l’ouvrage que vient de publier (en 2014) Dorian Neerdael, chercheur en philosophie à l’université libre de Bruxelles, est éloquent: « Une puce dans la tête. Les interfaces cerveau-machine qui augmentent l’humain pour dépasser ses limites ».
Je me réfère au n°83 d’octobre 2014 de la revue Philosophie Magazine qui comporte un dossier  très précis sur les origines et les filiations de cette école transhumaniste, avec une enquête sur les recherches de la Silicon Valley et des entretiens entre des philosophes français contemporains, comme Martin Legros, Pierre Manent, et des philosophes américains transhumanistes comme  Kevin Kelly, et Peter Thiel.
Le projet consciemment admis par tous les transhumanistes est énoncé par le philosophe américain Kevin Kelly: « dans 5000 ans, il y aura des humains comme nous, mais aussi des humains modifiés génétiquement, des humains augmentés technologiquement, des hybrides etc ..… L’humanité ne sera plus une »
, D’abord, c’est là,  pour moi, une affirmation inquiétante. Je ne peux admettre une inégalité radicale parmi les être humains car cela légitime l’acceptation des entreprises génocidaires. D’autre part   je me réclame du 1er  article de la déclaration universelle des droits de l’homme, ici mis en question, à savoir   que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » car je crains que ces différences, considérées comme différences radicales,  permettent à ceux qui ont le plus, qui sont le plus augmentés, de dominer, voire d’éliminer ceux qui ont le moins.  
Enfin, le présupposé de cette idéologie est un grand récit qui me lie, m’assujettit voire m’asservit à la machine. Ce grand récit  c’est celui de la succession des différentes époques de l’univers: il y eut d’abord « l’époque de la physique et de la chimie », du Big bang jusqu’à l’apparition de la vie sur terre; celle ci marqua l’entrée dans l’époque de la biologie et de l’ADN » où la vie a pris son essor sur notre planète. Puis il y eut l’époque des cerveaux, où des organismes complexes doués de conscience ont émergé, suivie par l’époque de la technologie qui a commencé avec les premiers outils du néolithique.  Et nous sommes au seuil d’un 5ème stade qui débuterait vers 2045, l’époque de la fusion entre la technologie et l’intelligence humaine; dans cette ère posthumaine, l’humain se transformera en un être mi biologique mi informatique connecté au web;  nous pourrons externaliser des capacités de notre cerveau sur un ordinateur et alors discuter de cerveau connecté  à cerveau connecté; d’autre part nos émotions, nos affects, pouvant être lus par un ordinateur, ils pourront être transmis de même par l’ordinateur, bref neuroscience et web augmenteront nos capacités et permettront  de davantage communiquer. De plus avec les innovations médicales liées aux connaissances bio et neurologiques nous pourrons vivre jusqu’à 150 ans. Et enfin, nous aurons la possibilité de nous rendre immortels, en téléchargeant notre conscience sur un ordinateur.  Il s’agit bien d’une nouvelle ère posthumaine qui transforme l’être humain en mécano bionique  et qui fait advenir une humanité trans humaniste. Avec ce grand récit je ne me sens plus actrice ni de mon histoire ni de notre histoire ..
Néanmoins nombre des innovations technologiques pour augmenter les capacités de l’être humain qui sont en cours de réalisation concernent notre santé. Comme l’écrivait Descartes, au 17ème, dans Le discours de la méthode, « le bon sens – c’est à dire l’intelligence- est la chose du monde la mieux partagée», elle est égale en tous les humains, et elle peut nous rendre « comme maîtres et possesseurs de la nature », c’est à dire qu’elle nous permet de connaître toute la nature, et il a ajouté « ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices qui feraient qu’on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie ». Et de ce point de vue ces recherches actuelles sont ambivalentes.
C’est ce sur quoi je veux insister maintenant
A la question posée par le philosophe Martin Legros   « est-ce que vous accepteriez qu’on vous implante une clé USB au milieu de la nuque? » «  Bien sûr  je le ferai sans hésiter »  répond une scientifique spécialiste des nanotechnologies Christine Peterson. A côté d’elle, Luke Muehlhauser, expert de l’intelligence artificielle, approuve : « C’est comme l’affaire des bébés éprouvettes. Après la première fécondation in vitro, les journalistes se sont précipités sur le nouveau né pour s’assurer qu’il était bien normal. Depuis, la pratique s’est banalisée» Et elle renchérit « Les résistances aux innovations tombent à chaque innovation Ce qui vous est difficile à admettre paraîtra évident à vos enfants ». Cet argument n’est pas correct à mon sens. Ce n’est pas un argument,  c’est un constat du suivisme conformiste. Et j’ajoute que maintenant la PMA (la procréation médicalement assistée) et la GPA (la gestation pour autrui) parce qu’elles ont été  reconnues comme  techniquement possibles sont maintenant permises dans de nombreux pays et potentiellement en France sans aucune réflexion sur les conséquences. Alors que le chercheur Jacques Testart, père d’Amandine le premier bébé éprouvette en 1982, avait alerté sur les effets dangereux de son invention.
Et la perspective du corps connecté, et par exemple d’avoir une puce électronique incrustée sous la peau, ou des emails qui s’affichent en bas de ma rétine, cette perspective est aujourd’hui pour un futur proche: parce que la liste des interfaces homme/machine dressée par les chercheurs de l’intelligence artificielle, fait écho à des enjeux économiques d’une actualité brûlante. Début juin 2014, Apple a annoncé le lancement d’une plate forme paramédicale Health Kit. Deux semaines plus tard Google dévoilait le lancement de Google Fit. En un mot les géants du Net ont décidé de s’emparer du marché de la santé. Un nouveau secteur est en train d’émerger, la « médecine numérique «les Américains parlent de mobile health ».  Et à la question: que va t-il se passer avec le lancement de ces plate-forme de santé lancées par les géants de la technologie ?  La réponse m’a sacrément ébranlée.£
Un chercheur en médecine transhumaniste  explique que l’avenir de la médecine c’est que le médecin peut déjà collecter beaucoup d’informations sur un patient (son poids, sa pression artérielle la composition du sang, son code génétique), -et cette quantité d’informations ne cesse d’augmenter. Mais il faut reconnaître qu’aucun médecin n’est aujourd’hui capable d’analyser ni de croiser toutes ces données: il va donc être nécessaire que des applications le fassent, et ces applications joueront un rôle prépondérant dans le traitement préventif des maladies et feront de l’aide au diagnostic. Et il ajoute qu’aujourd’hui les médecins donnent les mêmes médicaments à tout le monde, avec des dosages standardisés. Je cite « C’est là une aberration. Prenons le cas de l’aspirine: nous savons tous qu’elle n’a aucun effet sur un Américain blanc sur trois. Avec une connaissance plus détaillée du métabolisme de chaque patient, nous ferons des prescriptions personnalisées; il est possible que 360mg d’aspirine vous suffisent, tandis que j’en aurai besoin de 470mg. Dans un futur assez proche, chacun aura ses données biomédicales compilées et mises à jour dans son téléphone portable. Et ces données, une fois partagées avec le médecin, permettront des posologies adaptées. Vous voyez votre grand-mère avec ses listes de pilules, qui s’intoxique et souffre des effets secondaires de médicaments surdosés ? Cela n’existera plus quand vous serez vieux » (dit-il à  l’interlocuteur  qui a une quarantaine d’années …..
Alors mes questions vacillent; d’une part, je souhaite que la recherche scientifique et les innovations techniques servent à améliorer le bien être de chacun, mais d’autre part,  je crains que tous les problèmes d’existence soient considérés comme de simples problèmes techniques, et, que nous domine l’impératif technique, selon lequel tout ce qui techniquement possible est permis, sans interrogation éthique. Et puis je désire participer, avec d’autres, avec vous, à construire une autre société que celle qui nous domine aujourd’hui.
je ne veux pas que mes petits enfants vivent dans une société où règne l’inégalité parmi les hommes, confirmée par des experts, comme s’en indignait déjà  Rousseau au 18ème  siècle; je ne veux pas qu’ils connaissent le fossé entre ceux qui pourront améliorer leurs capacités, parce que riches, et ceux qui resteront comme ils sont nés parce qu’ils n’auront pas les moyen de réparer leurs fractures et leurs lésions, a fortiori de compenser leurs handicaps.
Enfin l’industrie pharmaceutique est aujourd’hui très intéressée par ces recherches scientifiques et ces innovations technologiques. De même les géants de l’Internet (Google, Amazon, Paypal) qui ont conquis le marché mondial des communications numériques ont acquis, en quelques années, des capitaux colossaux  et sont en train de les réinvestir dans des projets de recherches en nanotechnologies, biotechnologies ou intelligences artificielles dont le point de convergence, est ce projet de transformer l’homme en allongeant sa durée de vie et en augmentant ses compétences.
Donc quel sera notre futur Si nous  laissons les géants financiers de l’économie de marché réguler la recherche technoscientifique. C’est le philosophe Gilbert Hottois qui a, en se référant à Jacques Ellul, à Albert Simondon entre autres, proposé ce concept « technoscience » dans les années 1970, pour caractériser le passage de notre civilisation industriellement développée de la modernité à la postmodernité. Au 20ème siècle la recherche scientifique est  de plus en plus orientée, par l’expérimentation technique et donc par les possibilités techniques. (Notamment dans l’ouvrage: Le signe et la technique. La philosophie à l’épreuve de la technique, en 1984)
Or ces possibilités techniques sont fonction des  objectifs des maîtres de l’économie.
Alors nous ne sommes pas dominés par l’intelligence artificielle, mais nous le sommes déjà et le serons de plus en plus par l’économie de marché qui oriente son développement. Alors que faire lorsque des scientifiques ou des philosophes ou des citoyens nous alertent sur  notre présent et donc sur notre devenir ? Dire que nous allons prendre en mains notre à venir. Oui mais comment ? Lors d’un débat sur le posthumain, en décembre dernier,  dans le cadre de l’université populaire organisée par Britt et Christian – ici présents – avec Martin Legros philosophe et Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, j’ai posé la question: que pouvons nous faire? La réponse a été: en discuter. Ces jours derniers a été manifesté, avec ampleur, le désir de discuter de tous les aspects de notre société et de tous les possibles de notre avenir. Discutons de tout cela pour faire émerger, je l’espère des éléments de réponse aux questions que nous nous posons et notamment à la question que faire ? (Edith Deléage-Perstunski. Professeure de philosophie)

Débat : L’intelligence artificielle va-t-elle nous dominer : (Intervention)
Ce sujet de débat qui laisserait à penser qu’on s’intéresserait plus à la fiction qu’à la philosophie, est en fait un des thèmes qui nécessiterait le plus de débats, et ceci à tous les niveaux de notre société. Le sujet est d’ordre social, philosophique, d’ordre axiologique, c’est à dire mesurant la prise en compte des valeurs morales, et d’ordre politique. « La science » dit-on  « ne pense pas, elle cherche »  le consommateur ne  pense pas, et nombre de scientifiques, dont des scientistes, parfois proche de docteurs fol amour,  pensent, déclarent, qu’il appartient à la société civile (qui est en majeure partie constituée des consommateurs cités)  de  déterminer dans toutes les nouvelles applications scientifiques  ce qu’elle accepte, ce qu’elle refuse.
A ce jour c’est surtout une certaine exaltation, un émerveillement face aux développements numériques qui nous apportent de l’aide, du confort, de formidables moyens de communication, une contraction du temps, nous donnant le sentiment qu’en vivant plus vite nous vivons plus.
  Mais qui s’intéresse un peu aux dernières recherches, aux toutes récentes applications, ne peut pas, ne pas être inquiet. Sans tomber dans l’alarmisme, le sujet est grave, non seulement en regard du vivre ensemble, grave aussi d’un point de vue politique.
En effet si l’on consulte la liste des magnats qui financent, ou qui dirigent  la recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle, ceux qui se réclament de la philosophie transhumaniste, nous y trouvons de dangereux individus, presque tous des libertariens, qui suivant la définition souhaitent la suppression des États, que la liberté individuelle prime sur les libertés, collectives, et de là, la suppression des diverses solidarités. (Voir Philosophie Magazine N° 83. Le Who’s who de la « Singularité »)
Ces tranhumanistes à la tête de ces unités de recherches nous disent, que l’intelligence artificielle, nous permettra, non seulement de vaincre la maladie, mais d’accéder à l’immortalité, vaincre la faim dans le monde, et que de plus on sauvera la planète. Mais ces derniers laissent à penser que ce ne sera pas forcement pour tous, et qu’il faudra bien en laisser quelques un sur le bord de la route. Le but est de dépasser l’humain, de dépasser homo sapiens, de créer la nouvelle arborescence de l’humanité. Sept années après un débat sur l’ I. A. l’approche d’alors paraît dépassée. Le virtuel s’installe dans nos vies, Métavers ou le monde virtuel offert par Google (Zukerberg) nous offre une nouvelle façon « d’être » ,de vivre vie autre, avec notre avatar. (Luis)

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