Misère
British Museum.
Le Grand Robert de la langue française : Extrême pauvreté, pouvant aller de la privation des choses nécessaires à la vie
Ce qui rend le sort de quelqu’un digne de pitié.
Trésor de la langue française : Condition pénible de nature physique, matérielle ou morale, susceptible d’inspirer de la pitié
Larousse en ligne : Etat marqué par une grande insuffisance, un grand manque dans le domaine social, psychologique…
Synonymes : Adversité. Détresse. Infortune. Malheur. Pauvreté.
Contraires : Abondance. Aisance. Bien être. Bonheur. Félicité. Fortune. Opulence. Richesse.
Par analogie : Argent. Aumône. Besoin. Calamité. Chagrin. Clohard. Dénuement. Détresse. Disgrâce. Ennui. Exclus. Faim. Gêne.Hospice. Indigence. Infortune. Mendiant. Mendicité. Misérable. Miséreux. Nécessiteux. Pauvreté. Peine. Pénurie. Pitié. Sans abri.
Populaire: Débine. Dèche. Mouise. Mouscaille. Panande. Purée.
Expessions: Crier misère. Être sur la paille. Faire la manche. Misère noire. Pleurer misère. Salaire de misère. Tomber dans la misère. Toute la misère du monde. Un cache misère.
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« J’ai beau tricher et fermer les yeux de toutes mes forces…Il y aura toujours un chien perdu quelque part qui m’empêchera d’être heureuse ». (Jean Anouilh. La sauvage)
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« J’ai ma résidence secondaire dans tous les Hilton de la terre, j’peux pas supporter la misère » (Le blues du businessman. Robert Charlebois)
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« La misère chargée d’une idée, est le plus redoutable
Des engins révolutionnaires.
La misère est le canon, l’idée est le boulet »
(Victor Hugo)
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« L’indigence au milieu des richesses est la plus pesante des pauvretés » (Sénèque)
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« On ne peut déplorer la misère du tiers monde et lui interdire de se développer en utilisant cette misère, même comme un atout ». (Rapport Commission des finances. Patrick Devedjian)
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Qui fabrique la misère ? Chaque année des chanteurs font un spectacle pour les restos du cœur. On les appelle les enfoirés (Expression de Coluche, l’un d’eux posait la question, qui sont les véritables enfoirés ?)
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En janvier 2013, Trois mille enfants vivent seuls dans le bidonville de Mayotte.
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« La misère grouillante qui l’environnait n’avait rien de tragique ; elle semblait receler en elle une mystérieuse opulence, les trésors d’une richesse inouïe et insoupçonnée. Une prodigieuse insouciance semblait présider au destin de cette foule ; toutes les abjections revêtaient ici un caractère d’innocence et de pureté ? Gohar se sentait gonflé d’une sympathie fraternelle ; la futilité de toute cette misère lui apparaissait à chaque pas, et le ravissait ». (Mendiants et orgueilleux. Albert Cossery. 1993)
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« La misère est une faucheuse : elle moissonne en nous tout ce que nous avons d’aptitude au commerce de l’autre et nous laisse vides, lavés de sentiments pour pouvoir endurer toute la noirceur du présent » (Muriel Barbery. L’élégance du hérisson. Page 313)
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« Le spectacle de la misère épouvante : en 1555, Bordeaux enjoint aux miséreux, les « gahets », de coudre sur leur poitrine une « enseigne » de drap rouge qui les distingue dans les rues et leur interdit l’entrée des boutiques » (Histoire de Bordeaux. Camille Jullian § XXIV, La société §Les pauvres) (Extrait de Montaigne et son temps. Géralde Nakam)