Encyclopédie de la philosophie. La Pochothèque : Ecole philosophique grecque fondé à Athènes par Zénon de Cittium vers 300 av notre ère. Son premier siège a d’abord été la Stoa Poikilè, c’est- à-dire, le « Portique peint ». On distingue généralement trois périodes dans l’histoire du stoïcisme : époque dite de l’ancien stoïcisme, celle de Zénon, Cléanthe d’Assos, 331 – 230, et Chrisyppe de Soles 278 – 206 av. notre ère.
Zénon donnait des cours de façon assez informelle sous une colonne ornée de peintures qui se trouvait sur la place publique d’Athènes, lieu appelé « le portique bariolé » en grec Stoa poikilê, et les adeptes oi stoikoi, qui nous donnera le terme Stoïque.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie Lalande : B) Caractère moral du sage selon le stoïcisme, en particulier indifférence à la douleur, fermeté d’âme opposée aux mots de la vie.
Dictionnaire historique de la langue française. Alain Rey : (Stoïque) …le mot passe dans un vocabulaire psychologiquement moderne, désignant une personne qui manifeste une austérité digne de celle des philosophes anciens […] La locution « à la stoïque », « avec austérité » (1596) est sortie d’usage comme emploi du nom au masculin pour...
Grand Robert de la langue française : Sentiment par lequel on se sent coupable, qu’on le soit réellement ou pas.
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Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : (Psych.) Sentiment, état d’âme désagréable consécutif à une action, qui, à juste titre ou non, est vécue par le sujet comme répréhensible ; ou bien sentiment global de culpabilité sans rapport à une action particulière ; ou enfin ; état pulsionnel inconscient qui pousse le sujet à s’infliger, d’une manière ou d’une autre, une punition. C’est dans cette dernière acception que Freud a étudié le sentiment de culpabilité, dont il relève la présence dans les rêves de punition, dans les symptômes de la névrose obsessionnelle.
« Il n’est permis d’imposer quelque peine à autrui, à autre dessein que de corriger le coupable ou de rendre meilleur ceux à qui le supplice servira d’exemple.., la vengeance qui ne gouverne pas l’avenir procède d’une vaine gloire ». (Thomas Hobbes)
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Démocrite et Protagoras (Détail) Salvator Rosa. 1663/1664. Musée de l'Hermitage.
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Le grand Robert de la langue française (Alain Rey) : Chez les Grecs, Maître de rhétorique et de philosophie qui allait de ville en ville pour enseigner l’art de parler en public, les moyens de l’emporter sur son adversaire dans une discussion, de défendre par des raisonnements subtils ou captieux, n’importe quelle thèse.
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Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Celui qui fait profession de sagesse (Sophia) ou de sophismes. Double faute : la sagesse n’est pas un métier ; un sophisme n’est ni une preuve ni une excuse. Le mot en ce sens est toujours péjoratif…
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Encyclopédie de la philosophie La Pochotèque : Terme qui a une signification positive, de « sage » ou de « maître », mais aussi une signification opposée de « faiseur de raisonnements faux et captieux », [….]Si l’usage linguistique commun a fait sienne l’identification platonicienne du sophiste avec le faux dialecticien ou mystificateur de la parole, il est toutefois historiquement plus correct de maintenir la première acception positive du terme, et qui se rapporte à ces penseurs du 5ème siècle av. notre ère, […….] Il ne s’agit plus en effet d’instruire les descendants de la noblesse aux vertus héroïques de l’aristocratie, mais plutôt, d’éduquer les hommes membres du nouvel Etat démocratique à la vertu politique, entendue, non pas comme observance des lois que, comme connaissance des moyens par lesquels l’individu peut parvenir au succès dans les affaires,et à la puissance au sein du peuple..
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Synonymes : Maître. Sage.
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Contraires :
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Par analogie : Dialecticiens. Enseignants. Ergoteur....
Le Grand Robert de la langue française d’Alain Rey : Qualité (d’une personne, d’un événement) authentique. (Sincérité, naturel, vérité)
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Dictionnaire philosophique. d'André Comte-Sponville : La vérité sur soi, et de soi à soi. C’est le contraire de la mauvaise foi. Un synonyme, donc, de ma bonne. Plutôt son nom moderne et quelque peu prétentieux. Les deux notions ne se recouvrent pas totalement. Être de bonne foi, c’est aimer la vérité, plus que soi.
« Une interrogation affreuse pour la première fois de sa vie, se soulevait en lui – en lui qui n’avait jamais rencontré jusqu’alors qu’approbations et sourires, - un doute sur la sincérité de ces sourires, sur la...
Le Grand Robert de la langue française : Représentation intellectuelle, distinguée des phénomènes d’affectivité (émotions, sentiments) ou d’activité (mouvements, actes volontaires..) Représentation abstraite et générale d’un être, d’une manière d’être ou d’un rapport qui est formé par l’entendement. Essence éternelle et purement intelligible des choses sensibles (chez Platon et les philosophes platoniciens) Au sens large) : Toute représentation élaborée par la pensée individuelle, qu’elle soit générale ou particulière, qu’il existe ou non un objet qui lui corresponde.
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Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponvile : C’est une représentation. Les idées ne sont visibles (idein, en grec, signifie, voir) que pour l’esprit , et tout ce que l’esprit se représente peut être appelé, idée.
Expressions: J’ai une idée - Idée fixe – idées noires – idées folles – idées profondes – idées creuses - idée a priori – Idées innées. idée toute faite – de la suite dans les idées – Chasser une idée de son esprit – Rassembler ses idées - idées larges – une idée qui tombe à pic – une idée abracadabrantesque - des idées courtes...
Le grand Robert de la langue française : Ce qui revient ou peut revenir à l’esprit, spontanément ou pas, des expériences passées : image que garde et fournit la mémoire…, ce qui reste comme en témoignage du passé
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Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. (1751/1772) : Le ressouvenir & la reminiscence expriment une attention fortuite à des idées que l’esprit avoit entierement oubliées & perdues de vûe : ces idées n’avoient qu’une impression légère, qui avoit été étouffée ou totalement effacée par de plus fortes ou de plus récentes ; elles se représentent d’elles –mêmes, ou du-moins sans aucun concours de notre part ; c’est un événement ou l’ame est purement passive….
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On a le ressouvenir ou la réminiscence des choses quand on peut ; cela tient à des causes indépendantes de notre volonté. Mais ressouvenir ramene tout-à-la-fois les idées effacées & la conviction de leur préexistence ; l’esprit les reconnoît ; au lieu que la réminiscence ne réveille que des idées anciennes sans aucune réflexion sur cette préexistence ; l’esprit croit les connoître pour la premiere fois…..
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Dictionnaire Larousse : Survivance dans la mémoire, d’une sensation, d’une impression, d’une idée, d’évènements passés.
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Synonymes : Evocation.Réminiscence. Ressouvenance. Se rappeler. Souvenance.
Trésor de la langue française : Faculté de l'homme de se déterminer, en toute liberté et en fonction de motifs rationnels, à faire ou à ne pas faire quelque chose.
- Pouvoir qu'a l'homme d'accomplir des mouvements et des actes en les contrôlant, c'est-à-dire en fonction d'une représentation consciente et d'une intention préalable de les accomplir; (en particulier) ensemble des forces psychiques qui portent à l'action
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. Lalande : B) Qualité de caractère consistant dans la force plus ou moins grande avec laquelle une tendance, à laquelle le sujet s’identifie consciemment, se maintient et devient efficace malgré la résistance d’autres tendances à l’égard des quelles il se considère comme passif.
Trésor de la langue française : Force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu'un ou pour obtenir quelque chose.
- Contrainte illicite exercée sur quelqu'un pour obtenir quelque chose avec son consentement. - Fait d'agir sans le consentement de la personne intéressée
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : C’est l’usage immodéré de la force. Elle est parfois nécessaire (la modération n’est pas toujours possible), jamais bonne. Toujours regrettable, pas toujours condamnable. Son contraire est la douceur…
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Vieillard à la pipe. Coll. particulière.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Dernière période de la vie humaine totale qui succède à la maturité, caractérisée par un affaiblissement global des fonctions psychophysiologiques et des facultés mentales et par des modifications atrophiques des tissus et des organes.
Trésor de la langue française : Période de la vie succédant à l'âge mûr que l'on situe actuellement chez l'homme à partir de l'âge de soixante-cinq, soixante-dix ans.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Le vieillissement est l’usure du vivant, laquelle diminue ses performances (sa puissance d’exister, d’agir, de penser..) et le rapproche de la mort.
Le Grand Robert de la Langue Française : Fait de vivre, propriété essentielle des êtres organisés qui évoluent de la naissance à la mort en remplissant des fonctions qui leur sont communes.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : la plus belle définition que je connaisse est celle de Bichat : « La vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort »
Dictionnaire historique de la langue française. Le Robert (Alain Rey) : issu du latin vivere , « être vivant » « être encore vivant » « durer, subsister » « se nourrir de » et « passer sa vie de telle ou telle manière » ; le verbe s’emploie dans de nombreuses locutions.
Expressions: Avoir la belle vie. Avoir la vie dure. Avoir l'âme chevillée au corps. Donner la vie. Faire la vie. La vie de château. La vie en rose. Le savoir vivre. Manger la vie par les deux bouts. Perdre la vie. Risquer sa vie. Vivre d'amour et d'eau fraîche. Vivre sa vie. Une vie de patachon. un mode de vie. Une tranche de vie. Une vie de chien.
Trésor de la Langue Française : Disposition habituelle, comportement permanent, force avec laquelle l'individu se porte volontairement vers le bien, vers son devoir, se conforme à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles qu'il rencontre.
Encyclopédie de la philosophie. Poche : Dans la conception classique de la vie, la vertu humaine était surtout la force de l’esprit qui n’était pas séparée de la vigueur physique.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1765) : Ce mot se prend souvent dans notre langue pour désigner la pudeur, la chasteté. Madame de Lambet ecrivoit à sa fille : « Cette veertu ne regarde que vous ; il y a des femmes qui n’en conoissent point d’autres,& qui se persuadent qu’elle les acquitte de tous les devoirs de la société. Elles se croient en droit de manquer à tout le reste, & d’^tre impunémént orgueilleuses & médisantes. Anne de Bretagne, princesse impérieuse, superbe, faisoit payer bien cher sa vertu à Louis XII. Ne faites point payer la vôtre ». (D.J.)
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La Vérité sortant du puits. Edouard Debat-Ponsan. 1898. Musée de la ville d'Amboise.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Ce à quoi l’esprit peut et doit donner son assentiment (par suite d’un rapport de conformité avec l’objet de pensée, d’une cohérence interne de la pensée) ; connaissance à laquelle on accorde la plus grande valeur.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Ce qui est vrai, ou le fait de l’être, ou le caractère de ce qui l’est. C’est donc une abstraction (la vérité n’existe pas ; il n’y a que des faits énoncés comme vrais).
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. (1765) : (Logiq. Métaphysique) nos esprits sont si lents à pénétrer le fond des objets de leurs recherche, qu’il n’y a pont d’homme qui puisse connoître toutes les vérités de son art. Il est donc sage de se fixer aux questions les plus importantes, & de négliger les autres qui nous éloigne de note but principal. …
Il y a en échange des vérités fondamentales dont il faut nous occuper, parce qu’elles servent de base à plusieurs autres. Ce sont des vérités fécondes, qui enrichissent l’esprit, & qui semblables à ces feux célestes, qui se roulent sur nos têtes…telle est l’admirable découverte de Monsieur Newton que tous les corps pèsent les uns sur les autres, ce qu’on peut regarder comme la base de la...
Encyclopédie de la philosophie. PUF : Du grec ou « non », et topos, ce terme signifie littéralement « non-lieu », autrement dit lieu qui n’existe pas. Il fut créé par Thomas More pour son œuvre homonyme (1516) …
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : ce qui n’existe nulle part, en aucun lieu. Un idéal si l’on veut, mais programmé, mais organisé, mais planifié…
Du Grec « OU » (non), et de « TOPOS », (lieu). Soit littéralement « non-lieu », nulle part, ou, lieu qui n’existe pas. Thomas Moore avec son œuvre « Insula Utopia », est à l’origine de ce mot. Dans l’utilisation courante, le mot est le pus souvent utilisé avec la...
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Les Danaïdes. John William Waterhouse. 1903. Collect. particulière
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Vocabulaire technique et philosophique Lalande: Ce qui a sa valeur, non pas en soi-même, mais comme un bon moyen d’une fin jugée bonne à quelque point de vue que ce soit.
Est utile ce qui convient, ce qui s’adapte, ce qui rempli une fonction, ce qui correspond à un besoin. Donc concernant une personne, c’est contraire à l’impératif kantien, puisque la personne est considérée comme moyen et non comme une fin.
Plus spécialement ; ce qui sert à la vie ou au bonheur (le plus souvent) mais non pas toujours par opposition aux fins spirituelles, tel, la beauté, la vérité, ou la justice.
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Traité de la Tolérance par Voltaire. Edition de 1763.
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Le Grand Robert de la langue française : Fait de tolérer quelque chose, de ne pas interdire ou exiger, alors qu’on le pourrait ; liberté qui résulte de cette abstention.
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Attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi-même.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : On peut dire que la tolérance consiste à s’abstenir dans l’action ou l’opinion d’autrui, quoiqu’on ait le pouvoir de le faire, et bien que l’on désapprouve ou que l’on n’apprécie pas l’action ou l’opinion en question.
Encyclopédie de la philosophie. Poche : Terme qui, dans son sens originel, et aujourd’hui plus précisément- indique l’absence de répression (par la force ou d’autres moyens) d’opinions considérées comme fausses ou de comportements considérés comme nuisibles ou incorrects…
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. Lalande.: Manière d’agir d’une personne qui supporte sans protestation une atteinte habituelle portée à ses droits strictes, alors qu’elle pourrait la réprimander ; manière d’agir d’une autorité qui accepte ouvertement en vertu d’une sorte de coutume, telle ou telle dérogation aux lois ou règlement qu’elle est chargée de faire appliquer
Le Grand Robert de la Langue Française : Milieu indéfini où paraissent se dérouler irréversiblement les existences dans leur changement, les événements et les phénomènes dans leur succession.
Trésor de la Langue Française : Milieu indéfini et homogène dans lequel se situent, les êtres et les choses et qui est caractérisé par sa double nature, à la fois continuité et succession.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : (Métaphysique) Succession de phénomènes dans l’univers, ou mode de durée marqué par certaines périodes & mesures, & principalment par la mouvement & par la révolution apparente du soleil.
M. Locke observe que l’idée du tems en général s’acquiert en considérant quelque partie d’une surée infinie, divisée par des mesures périodiques ; & l’idée de quelque tems partuculier ou de longueur de durée, comme est un jour, une heure, etc, & s’acquiert d’abord en remarquant certains corps qui se meuvent suivant des périodes régulières…
Quelques-uns des philosophes modernes définissent le tems ; la durée d’une chose dont l’existence n’est point sans commencement, ni sans fin ; ce qui distingue le tems, de l’éternité.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : C’est une dimension de la conscience ; sa façon d’habiter le présent en retenant le passé et en anticipant l’avenir.
La maison monde dans laquelle vous vivez n’est pas votre maison, car elle fait partie de la matière intemporelle, alors que vous n’êtes que temporels, qu’éphémères…elle est la maison de vos enfants et de leurs enfants….(Luis)
L’homme pressé, boulimique de la vie, mange le temps, les heures, les jours. Il arrivera au terme de sa vie sans jamais avoir posé le sac à terre, pour regarder le paysage, ce monde, les autres, et en profiter pleinement.
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Les Trois Âges et la Mort. Hans Balduug Grien.1540. Museo del Prado.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Mode de représentation indirecte et figurée d’une idée…
Trésor de la langue française : Objet sensible, fait ou élément naturel évoquant, dans un groupe humain donné, par une correspondance analogique, formelle, naturelle ou culturelle, quelque chose d'absent ou d'impossible à percevoir.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Parfois synonyme de signe, (par influence de l’anglo-américain, et surtout depuis Peirce) de signe conventionnel : c’est en sens, par exemple, qu’on parle de symboles mathématiques.
C’est un signe non arbitraire et non exclusivement conventionnel, dans lequel le signifiant .., et le signifié sont unis par un rapport de ressemblance ou d’analogie.
Ce mot est formé du grec Symbolon, marque, signe, caractère, & du verbe Symballein, conférern comparer…Il y a différentes formes de symboles, comme types, émigrés, paraboles, fables, allégories, emblèmes, hyérogliphes ….. La plûpat des lettres chinoises ne sont que des symboles significatifs
Action de causer volontairement sa propre mort (ou de le tenter) pour échapper à une situation psychologique intolérable, et quelque soit la justification morale de l’acte.
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : Action de causer soi-même sa mort, d’une manière volontaire pour échapper à une condition de vie qu’on juge intolérable.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : L’homicide de soi. C’est pourquoi certains y voient un crime. C’est pourquoi j’y vois un droit..., Se suicider, c’est choisir, non sa mort, mais le moment de sa mort.
Ordinairement on entend par suicide, l’action d’un homme, qui de propos délibéré se prive de sa vie d’une maniere violente. Pour ce qui regarde la morale de cette action, il faut dire qu’elle est absolument contre la loi de la nature.
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Détail de l'oeuvre de Puvis de Chavannes. Marie-Madeleine au désert de la Beaume. 1869. Städel Muséum. Francfort
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Le Grand Robert de la Langue Française : Ensemble des croyances, des exercices qui concernent la vie de l’âme, le mysticisme religieux.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : La vie de l’esprit. On se trompe, si on la confond avec la religion, qui n’est qu’une de façon de la vivre. Ou avec le spiritualisme, qui n’est qu’une des façons de penser. Pourquoi les croyants auraient –ils seuls un esprit, pourquoi sauraient-ils seuls ‘en servir ? La spiritualité est une dimension de la condition humaine, non le bien exclusif des Églises ou d’une école.
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Paul Srusier. Solitude. 1891. Musée des Beaux Arts de Rennes
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Le Grand Robert de la Langue Française : Situation d’une personne qui est seule, de façon momentanée ou durable – qui vit habituellement seule, ou presque seule, qui a peu de contact avec les autres
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Trésor de la langue française : Situation de quelqu'un qui se trouve sans compagnie, séparé, momentanément ou durablement, de ses semblables.
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- Période, moment pendant lequel une personne est seule.
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- Fait d'éprouver, d'accomplir quelque chose seul
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Dictionnaire Littré (en ligne) État d'une personne qui est seule.
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- État d'une personne retirée du commerce du monde.
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- Isolement de gens qui n'ont point de semblables à eux.
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- Isolement moral, privation d'affection.
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Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Ce n’est pas la même chose que l’isolement. Être isolé, c’est être coupé des autres, sans relations, sans amis, sans amours. État anormal ; pour l’homme, et presque toujours douloureux et mortifère….
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Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Etat opposé à celui de la société. Cet état est celui où l’on conçoit que se trouveroit l’homme s’il vivoit absolument seul abandonné à lui-même, & destitué de tout commerce avec ses semblables. Un tel homme seroit sans doute bien misérable, & ce trouveroit sans cesse exposé par sa foiblesse & son ignorance à périr de faim, de froid…
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Faras. Sainte Anne. VIIème siècle. Musée national de Varsovie.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Le fait de ne pas entendre, de ne pas s’exprimer. Le fait de ne pas émettre de son par la voix (de ne pas parler, de ne pas crier, de ne pas chuchoter, etc.) , état, attitude d’une personne qui reste sans parler pendant un certain temps.
Expressions: Faire silence. Garder pour soi. Imposer le silence. Marcher à pas de loup. Ne pas desserrer les dents. Ne souffler mot. Passser sous silence. Rester coi. Silence s'il vous plait? Qui ne dit mot consent. Un silence assourdissant.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Soumission de fait, sans choix et sans limites, à un pouvoir extérieur. C’est le contraire de la liberté, de l’indépendance, de l’autonomie, mais aussi de la citoyenneté…
Conscience plus ou moins claire ; conscience relative à un objet complexe et abstrait ( pour lequel les données sensorielles seraient insuffisantes) et qui comporte des éléments affectifs et intuitifs.
Trésor de la langue française : État affectif complexe, assez stable et durable, composé d'éléments intellectuels, émotifs ou moraux, et qui concerne soit le « moi » (orgueil, jalousie...) soit autrui (amour, envie, haine...).
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Ce qu’on ressent, c'est-à-dire la conscience qu’on prend de quelque chose qui se passe dans le corps, qui modifie notre puissance d’agir comme dit Spinoza, et spécialement notre joie ou notre tristesse.
Trésor de la langue française : État d'esprit confiant et tranquille qui résulte du sentiment, bien ou mal fondé, que l'on est à l'abri de tout danger.
- Situation objective, reposant sur des conditions matérielles, économiques, politiques, qui entraîne l'absence de dangers pour les personnes ou de menaces pour les biens et qui détermine la confiance
En août 2007 le gouvernement se fixe l’objectif de mettre en France à fin 2007 un million de caméras de surveillance à l’instar de pays comme la Grande Bretagne qui en compte 25 millions. Actuellement il y a 6450 caméras dans le métro de Paris, la RATP estime que le Chiffre de 8000 serait suffisant.
Ensemble de connaissances, d’études d’une valeur universelle, caractérisées par un objet et une méthode déterminés, et fondés sur des relations objectives, vérifiables.
Ensemble des travaux et des résultats des sciences. Connaissance exacte, universelle et vérifiable exprimée par des lois, qu’elle soit obtenue par hypothèse ou par déduction par observation et induction ou par un « aller retour » entre les deux.
Dictionnaire Lalande : D) Ensemble de connaissances et de recherches ayant un degré suffisant d’unité, et susceptibles d’amener les hommes qui s’y consacrent et à des conclusions concordantes, qui ne résultent ni des conventions arbitraires, ni des goûts ou des intérêts individuels qui leur sont communs, mais de relations objectives qu’on découvre graduellement, et qu’on confirme par des méthodes de vérification définies…
Le Grand Robert de la Langue Française : Avoir présent à l’esprit (un objet de pensée qu’on identifie et qu’on tient pour réel) ; pouvoir affirmer l’existence…
Trésor de la langue française : Avoir dans l'esprit, avoir la révélation de l'existence, de la réalité, de l'identité, de la vérité de quelque chose; avoir présent à l'esprit un ensemble de connaissances rationnelles (concepts, idées, notions, images, représentations, affects), acquises par l'étude et par la réflexion, et constituant une synthèse ordonnée sur un objet de connaissance
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Comme substantif, c’est un synonyme à peu près de connaissance. Si on veut les distinguer, on peut dire que la connaissance serait plutôt un acte, dont le savoir serait le résultat.
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Les trois singes de la sagesse. Ne pas voir le diable, ne pas écouter le diable, ne pas parler avec le diable. Sculpture de Manjuh. 2008.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Connaissance juste des choses, « parfaite connaissance de toutes les choses que l’homme peut savoir » (Descartes)
Encyclopédie de la philosophie. PUF : Dans la philosophie hellénistique, la sagesse devient la vertu suprême et la figure du sage (sophos) incarne l’idéal de l’homme qui réalise à la perfection l’art de vivre. Pour les stoïciens, le sage est celui qui connaît l’ordre immuable et fatal des événements et par là s’adapte en adoptant la meilleure attitude pour y participer.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : L’idéal d’une vie réussie – non pas qu’on aurait réussi dans la vie, ce qui ne serait que carriérisme, mais parce qu’on aurait réussi sa vie elle-même.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : (Vertu) La sagesseconsiste à se rendre attentif à ses véritables & solides intérêts, à les démêler d’avec ce qui n’a que de l’apparence, à choisir le bien, & à se soutenir dans des...
Le Grand Robert de la Langue Française : Etude et mise au point d’automatismes adaptables à un environnement complexe et pouvant remplacer ou prolonger une ou plusieurs fonctions de l’homme
« Les lois de la robotique inventées par Isaac Asimov en 1942 sont trop simples pour des machines de plus en plus sophistiquées et surtout davantage en contact avec les humains. Nous avons jusqu’en 2030 assure Yueh-Hsan Weng, spécialiste taiwanais de la robotique, pour baliser le terrain éthique : il nous faudra en particulier déterminer les zones de responsabilité entre constructeur et robot en cas d’accident. Ce qui suppose, entre autres, inventer une troisième catégorie entre les entités biologiques/vivantes, et les entités biologiques/non vivantes. » (Article. Philosophie magazine n° 32 – Sven Ortoli)
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Les pénitents. semana santa en Cadiz
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Le Grand Robert de la langue Française : Ensemble de cérémonies du culte en usage dans une communauté religieuse. Pratique réglée invariable, manière de faire habituellement.
Trésor de la langue française : Ensemble de prescriptions qui règlent la célébration du culte en usage dans une communauté religieuse. - Geste, célébration prescrit(e) par la liturgie d'une religion. - Pratiques réglées de caractère sacré ou symbolique. - Pratique réglée; manière habituelle de faire.
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche. Dans un sens le plus courant, tout acte ou ensemble d’actes à l’accomplissement desquels président des normes rigoureusement codifiées..
Ce que nous appelons « l’âge ingrat » serait la conséquence pour certains psychologues de cette disparition de rite pour aider l’adolescent à sortir de l’enfance pour entrer dans l’âge adulte. « Face à l’angoissant flux de l’inexorable, les...
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Démocrite, par Antoine Coyper. 1692. Musée du Louvre.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Exprimer par des mouvements particuliers du visage(dépendant de certains muscles, dont le zygomatique), accompagné d’expirations saccadées plus ou moins bruyantes, une impression de gaieté, provoquée par quelque chose de plaisant, de comique, ou de tel.
Trésor de la langue française : Manifester un état émotionnel, le plus souvent un sentiment de gaieté, par un élargissement de l'ouverture de la bouche accompagné d'expirations saccadées plus ou moins bruyantes et un léger plissement des yeux
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1765) Ris, ou, rire (en psychologie) émotion subie de l’ame qui paroît aussitôt sur le visage, quand on surpris agréablement par quelque chose qui cause un sentiment de joie. C’est le propre de l’homme entant qu’un être pensant, & par un effet de conformation des muscles de son visage.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : On dit, il est riche. Il est riche en bestiaux, en argent, en terre, en effets mobiliers, en billets. On est riche avec peu de chose quand on ne souffre pas du besoin de ce qu’on n’a pas.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : L’art du discours (par différence avec l’éloquence, qui est l’art de la parole) en tant qu’il vise à la persuasion. C’est mettre la forme avec son efficace propre, au service de sa pensée.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Art de parler sur quelque sujet que ce soit avec éloquence & avec force. D’autres la définissent l’art de bien parler, ars bene dicendi ; […] Il n’est pas nécessaire d’ajouter que c’est l’art de bien parler pour persuader ; il est que nous ne parlons que pour faire entrer dans nos sentimens ceux qui nous écoutent ; mais qu’il ne faut point d’art pour la faire, & que c’est toujours pour aller à ses fins qu’on l’emploie…[…] Le chancelier Bacon défini très-philosophiquement la rhétorique, l’art d’appliquer & d’adresser les préceptes de la raison à l’imagination, & de les rendre si frappans pour elle, que la volonté & les désirs en soient affectés. La rhétorique est à l’éloquence ce que la théorie est à la pratique, ou comme la poétique est à la poésie. Le rhéteur prescrit des regles d’éloquence, l’orateur ou l’homme éloquent fait usage de ce ces regles pour bien parler ; aussi la rhétorique est-elle appelée, l’art de bien parler, & ses regles, regles d’éloquence.
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La barricade de la place Blanche défendue par les Femmes (Pendant la semaine sanglanre de la Commune de Paris) Musée Carnavalet. Paris
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Le Grand Robert de la Langue Française : Action collective, généralement accompagnée de violences, par laquelle un groupe refuse l’autorité politique existante, la règle sociale établie. Droit) A, avec violence et voies de fait de résistance aux prescriptions de l’autorité publique ou d’un supérieur hiérarchique. Résistance, opposition violente et indignée ; attitude de refus et d’hostilité (collective ou individuelle devant une autorité, une contrainte.
Trésor de la langue française : Action de (se) révolter; soulèvement, mouvement collectif de rébellion contre une autorité établie (gouvernement, ordre social, institutions). - Refus d'obéir à quelqu'un, d'accepter son autorité. - Agitation intérieure traduisant une opposition violente, un refus d'accepter quelque chose qui heurte ou blesse les sentiments profonds de l'individu.. - Refus d'accepter un événement, une situation, quelque chose d'inévitable, d'inéluctable.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Une opposition résolue et violente ; c’est le refus d’obéir, de se soumettre, et même d’accepter. Le mot sert surtout, et de plus en plus, pour désigner une action individuelle (pour les révoltes collectives, on parlera plus volontiers, d’émeute, de soulèvement, de révolution)
Le Grand Robert de la Langue Française : Suite de phénomènes psychiques se produisant pendant le sommeil (images, représentations ; activités automatique excluant généralement la volonté).
Trésor de la langue française : Suite d'images, de représentations qui traversent l'esprit, avec la caractéristique d'une conscience illusoire telle que l'on est conscient de son rêve, sans être conscient que l'on rêve
Dictionnaire de la psychologie. La Pochothèque : …survenu pendant le sommeil ou lors d’états semblables au sommeil, de sensations ou de représentations cohérentes, présentant un caractère, le plus souvent bizarre et confus.
Dictionnaire Littré (en ligne) : Combinaison involontaire d'images ou d'idées, souvent confuses, parfois très nettes et très suivies, qui se présentent à l'esprit pendant le sommeil
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche. Production psychique qui s’opère pendant le sommeil et se caractérise par des émotions, des perceptions et des pensées relatives à des personnes, situations ou objets, généralement vécues par le rêveur comme réelles, et, plus rarement accompagné de la conscience de leur irréalité.
Expressions: Avoir la main heureuse. Avoir une position sociale. Faire fortune. Mener grand train. Occuper une position sociale. Tenir le haut du pavé.
Les philosophes n’abordent ce sujet de « réussir » (réussir sa vie, et non pas réussir une tarte aux pommes) qu’en nous parlant de la vie bonne, sujet sur lequel depuis la philosophie grecque il y a matière à parler, à discourir. Réussir sa vie, n’est pas forcément un constat matériel, il est philosophiquement, bien remplir sa vie, avoir fait bonne usage d’une vie donnée. La vie bonne est un autre concept. (luis)
Le Grand Robert de la Langue Française : Obligation ou nécessité morale, intellectuelle de réparer une faute, de remplir un devoir, une charge, un engagement.
Trésor de la langue française : Obligation faite à une personne de répondre de ses actes du fait du rôle, des charges qu'elle doit assumer et d'en supporter toutes les conséquences. - Nécessité pour quelqu'un de répondre de ses intentions et de ses actes devant sa conscience
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale : Dans le langage commun, le terme »responsabilité » outre son emploi dans le contexte de l’imputabilité, se réfère souvent à des devoirs ou obligations liés à un statut.
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque. Dans son acception morale, la notion apparaît dans les discussions sur la liberté, désignant la situation d’un agent et libre eut égard aux conséquences que son choix a causées et qu’il était en mesure de prévoir.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : …Être responsable, c’est pouvoir et devoir répondre de ses actes. C’est donc assumer le pouvoir qui est le sien, jusque dans ses échecs, et accepter d’en supporter les conséquences.
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Optmiste et pessimiste. Vladimir Makovski. 1883. Delarussian National Arts Miseum. Minsk.
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Le Grand Robert de la langue française : Doctrine selon laquelle le monde est le meilleur et le plus heureux possible. Tournure d’esprit qui dispose à prendre les choses du bon côté, en négligeant leurs aspects fâcheux. Impression, sentiment de confiance heureuse dans l’issue, le dénouement favorable d’une situation particulière.
Trésor de la langue française : Disposition d'esprit qui consiste à voir le bon côté des choses, à trouver que tout est pour le mieux, à ne pas s'inquiéter des embarras présents et à bien augurer de l'avenir
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Optimus, en latin, est le superlatif de bonus. Le mot signifie, « le meilleur », et cette étymologie pourrait presque faire une définition suffisante. Être optimiste, au sens philosophique du terme, c’est penser, avec Leibniz, que tout va pour le meilleur des mondes possibles.
Par analogie : Candide. Élan vital. Emotion. Euphorie. Impression. Insouciance. Le ravi de la crèche. Meilleur. Meilleur des mondes. Monde Bisounours. Optimiser. Pire. Positiver. Sentiment de confiance.
Le Grand Robert de la langue française : Le fait de prendre en considération. Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un une considération admirative, en raison de la valeur qu’on lui reconnaît, et à se conduire envers lui avec réserve et retenue, par une contrainte.
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Traité de l'Elysée et amitié Franco-allemande. Charles de Gaulle et Konrad Adenauer. 1963.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Regret d’une faute, sentiment de douleur morale accompagné d’un désir d’expiation de réparation.
Trésor de la langue française : Ressentir le regret d'un péché avec le désir de le réparer et de ne plus y retomber. - Regretter vivement une faute, une faiblesse. - Regretter d'avoir fait ou de ne pas avoir fait une chose
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : C’est une espèce de tristesse, disait Descartes, qui vient de ce qu’on croit avoir fait une mauvaise action, et, elle est très amère, parce que sa cause vient de nous.
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Après la faute. Jean Beraud. 1890. Musée Carnavalet. Paris
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Le Grand Robert de la Langue Française : (Subst. De « remordre) Sentiment douloureux, angoisse accompagnée de honte, que cause la conscience d’avoir fait le mal, d’avoir agi contre la morale.
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : Sentiment de douleur morale (généralement de douleur tenace) causé par la conscience d’avoir mal agi. Le remords est la douleur cuisante et comme indique le mot, la morsure, qui torture le cœur après une action coupable.
Regret: C’est l’acte de déplorer un évènement dans la mesure où il a été la cause d’un certain déplaisir, d’un échec. C’est le sentiment d’une faute passée, en tant que passée, sans retentissement dans la conscience actuelle.
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La création d'Adam. Michel Ange. 1511. Chapelle sixtine. Rome
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Le Grand Robert de la Langue Française : Reconnaissance par l’homme d’un pouvoir ou d’un principe supérieur de qui dépend sa destinée et à qui obéissance et respect sont dus ; attitude intellectuelle et morale qui résulte de cette croyance, en conformité avec un modèle social et qui peut constituer une règle de vie.
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Trésor de la langue française : Rapport de l'homme à l'ordre du divin ou d'une réalité supérieure, tendant à se concrétiser sous la forme de systèmes de dogmes ou de croyances, de pratiques rituelles et morales - Forme particulière que revêt pour un individu ou une collectivité cette relation de l'homme au divin ou à une réalité supérieure. - Ensemble des croyances relatives à un ordre surnaturel ou supra-naturel, des règles de vie, éventuellement des pratiques rituelles, propre à une communauté ainsi déterminée et constituant une institution sociale plus ou moins fortement organisée.
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Dictionnaire Littré (en ligne) : Ensemble de doctrines et de pratiques qui constitue le rapport de l'homme avec la puissance divine. La religion juive. La religion chrétienne. La religion païenne. La religion de Mahomet, de Bouddha.
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Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque. Complexe de croyances et d’actes de culte qui exprime le rapport de l’homme avec le sacré et la divinité.
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Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Un ensemble de croyances et de pratiques qui on Dieu, ou des dieux, pour objet…
Le Grand Robert de la Langue Française : Doctrine selon laquelle les valeurs (morales, esthétiques…) sont relatives aux circonstances (sociales, etc.) et variables.
Trésor de la Langue Française : Doctrine qui admet la relativité de toute connaissance humaine. - Doctrine d'après laquelle l'idée du bien et du mal, les valeurs morales, varient selon les époques et les sociétés Aspect relatif des valeurs
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque. Terme par lequel on peut désigner toute conception philosophique qui n’admet pas de vérités absolues ou de principes immuables en morale.
« Les oppositions systématiques et symétriques sont souvent des efforts délibérés pour échapper au mimétisme, et par conséquent sont mimétisme également. Soucieuses de s’opposer à l’erreur commune, elles finissent par ne plus être que l’image inversée. Elles sont donc tributaires de cela même à quoi elles voulaient échapper » (René Girard). Nous avons là un très bel exemple de sophisme, qui emprunte également au relativisme.
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Le déesse de la Raison. Graveur: Barrasin. Vers 1820/1840. Musée Canavalet. Histoire de Paris
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Le Grand Robert de la Langue Française : Capacité de jugement par laquelle l’homme est capable d’organiser, de systématiser sa connaissance et sa conduite, d’établir des rapports vrais avec le monde. Dans certaines théories, système de principes qui dirigent l’activité de l’esprit et forment une règle, un modèle idéal de connaissance et d’action. La faculté pensante et son fonctionnement chez l’homme, ce qui permet à l’homme de connaître, juger et agir, conformément à des principes (considérés plus ou moins comme stables) mais sa préjuger la valeur ce cette connaissance ou de cette action. La faculté de penser, considéré d’un point de vue général et abstrait en tant qu’elle permet à l’homme « de bien juger et de distinguer le vrai du faux » (Descartes) Connaissance que l’homme peut acquérir par ses rapports avec le monde, la nature, par opposition à toute connaissance qui lui fournie par une révélation.
(Philo.) : Pouvoir d’organisation, de synthèse, dont la valeur ne dépend que la nature de l’esprit humain système de principes a priori qui règle la pensée et dont nous avons une connaissance réfléchie.
Trésor de la Langue Française : Faculté qu'a l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel; son activité considérée en général tant dans le domaine pratique que dans le domaine conceptuel.. - Ensemble des facultés intellectuelles considérées du point de vue de leur état et de leur usage (capacité, force, intensité) par rapport à la normale
« Comment ne peut-on pas raconter sa vie, une vie est-elle autre chose qu’un récit. Tout est récit, vendre un produit, promouvoir un homme politique, il faut raconter une histoire » (Antoine Compagnon. Cours au collège de France)
Le Grand Robert de la langue française : Famille, considéré dans la suite des générations et la continuité de ses caractères. Catégorie de personnes apparentées par des comportements communs, des situations analogues. (Groupes humains) (Vieilli) Groupe ethnique qui se différencie entre autres par un ensemble de caractères physiques héréditaires (couleur de peau, forme de la tête, proportion des groupes sanguins, etc.) représentant des variations au sein de l’espèce. Attitude inégalitaire d’hostilité à l’égard d’un groupe ethnique ; ensemble de réactions qui consciemment ou non, s’accordent avec cette attitude.
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque : Terme désignant les théories et les comportements visant à justifier la suprématie d’une prétendue « race » sur l’autre.
Petit Larousse illustré: Catégorie de classement de l’espèce humaine, selon les morphologiques et culturels. Ajout à l’article : La notion de RACE est à réserver aux seules espèces animales…Les progrès de la génétique conduisent aujourd’hui à rejeter toute tentative de classification raciale chez les êtres humains
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale : …Il faut toutefois distinguer entre le racisme, théorie scientifique qui affirme que les hommes appartiennent à des races différentes et inégales et les...
Changement d’état qui consiste en un accroissement (le plus souvent régulier et graduel) d’action, de force, d’intensité ou d’importance, en un passage à un degré supérieur L’évolution de l’humanité, de la civilisation (vers un terme idéal)
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande: B) Transformation graduelle du moins bien en mieux, soit dans un domaine limité, soit dans l’ensemble des choses.
Trésor de la langue française : Processus évolutif orienté vers un terme idéal.
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Encyclopédie de la philosophie. La Pochothèque : Terme qui, lorsque son domaine d'application n'est pas précisé (par exemple, le progrès de la technique) , dans lequel les acquis s'additionnent et concourent à l'amélioration, supposée illimitée, des conditions matérielles et morales du genre humain.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : … Un changement vers le mieux, notion normative, donc subjective. Il n’y a guère que dans les sciences que le progrès, pour relatif qu’il demeure, soit incontestable, parce que la science aujourd’hui peut rendre compte des siècles passés, quand la réciproque n’est pas vraie.
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Les singes jugeant de l'art. 1889. Gabriel von Max. Neue Pinakothek. Munich.
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Le Grand Robert de la langue française : Opinion formée au sujet d’un événement futur. Ce qui a été jugé auparavant dans un cas analogue et qui peut servir de précédent. Indice qui permet de se faire une opinion provisoire au sujet de quelqu’un ou quelque chose en attendant un examen plus approfondi.
Trésor de la langue Française : Opinion à priori favorable ou défavorable qu'on se fait sur quelqu'un ou quelque chose en fonction de critères personnels ou d'apparences. Opinion hâtive et préconçue souvent imposée par le milieu, l'époque, l'éducation, ou due à la généralisation d'une expérience personnelle ou d'un cas particulier.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Faux jugement que l’ame porte sur la nature des choses, après un exercice insuffisant des facultés intellectuelles ; ce fruit malheureux de l’ignorance prévient l’esprit, l’aveugle & le captive……
Dictionnaire Larousse en ligne : Jugement sur quelqu’un, quelque chose, qui est formé à l’avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les dispositions d’esprit à l’égard de cette personne, de cette chose ;
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Sacre de Napoléon et couronnement de l'impératrice Joséphine. 1807 Musée du Louvre. Paris.
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Le Grand Robert de la Langue française : Le fait de pouvoir, de disposer de moyens naturels ou occasionnels qui permettent une opération particulière. Capacité légale de faire une chose. Aptitude légale ou constitutionnelle à exercer tout ou partie des droits d’une autre personne et à agir en son compte. Situation de ceux qui dirigent : puissance politique à laquelle est soumis le citoyen
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Terme qui désigne la possession par un sujet individuel ou collectif, de la capacité d’atteindre ses fins dans une sphère spécifique de la vie sociale, malgré la volonté contraire des autres. Lorsqu’elle est connue, la possession de cette capacité rend plus probable la subordination de la volonté contraire de l’autre à la volonté du sujet, même dans les cas où il n’entreprend aucune action directe pour l’imposer. Mais pour qu’elle obtienne se effets de manière durable, cette capacité doit être mise en œuvre au moins de temps en temps. La possession fixe du pouvoir n’est assurée que par son exercice récurrent, fût-il continu.
Grand Robert de la langue française : Qui peut exister, se produire, qu’on peut faire, qui est permis de faire, d’utiliser.., compte tenu des moyens dont on dispose, des circonstances, des lois, des règles…
Trésor de la langue française : Qui remplit les conditions nécessaires pour être, exister, se produire sans que cela implique une réalisation effective ou que l'on sache si cette réalisation a été, est ou sera effective.
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Encyclopédie de Diderot et d'Alembert: Possible &possibilité 'Métaphysique). 1 C'dest ce qui n'implique point cette contradiction. Toutes les fois qu'en assemblant deux idées nous aperçevons clairement que l'une ne répugne point l'autre, & qu'elles ne se détruisent pas réciproquement, nous regardons cette combinaison, & la proposition qui l'exprime, comme possibles. Il faut au reste bien distinguer entre possible & actuel. Tout ce qui n'implique pas contradiction est possible, lais il n'est pas actuel. Il est possible par exemple qu'une table, qui est quarrée, devienne ronde; cependant cela n'arrivera peut-être jamais. Ainsi tout ce qui existe étant nécessairement possible, on peut conclure de l'existence à la possibilité, mais non pas à la possibilité de l'existence
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2 Nous sommes en droit de regarder comme possible, 1° tout ce qui ne renferme rien de contradictoire à soi-même; 2° tout ce qui ne répugne point à quelque autre proposition déjà reconnue comme vraie; 3° tout ce qui est supposé d'après l'expérience, suivant ce principe, tout ce qui peut être; 4° toute combinaison d'attributs, dans laquelle l'un d'eux, ou quelques-uns déterminent toutes les autres ; 5° toute combinaison ou l'on comprend que les attributs, quoiqu'ils ne se détermine pas réciproquement, peuvent être associés; 6° tout ce qui suppose ce qui est déjà démontré; 7° tout ce qu'on...
Le Grand Robert de la Langue Française : Ensemble de règles, des usages qui régissent le comportement, le langage, à adopter dans une civilisation et un groupe social donné. Le fait de connaître et d’observer ces usages ; la manière particulière dont une personne les applique
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : …c’est l’art de vivre ensemble, mais en soignant les apparences plutôt que les rapports de force, en multipliant les parades plutôt que les compromis, enfin surmontant l’égoïsme par les manières plutôt que par le droit ou la justice.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Pour découvrir l’origine de la politesse il faudroit la savoir bien définir, & ce n’est pas une chose aisée. On la confond presque toujours avec le civilité & la flatterie, dont la premiere est bonne, mais moins excellente & et moins rare que la politesse, & la seconde mauvaise & insupportable lorsque cette même politesse ne lui prête pas ses agrémens. Tout le monde est capable d’apprendre la civilité qui ne consiste qu’en certains termes & certaines cérémonies arbitraires, sujettes, comme le langage, aux pays & aux modes ; mais la politesse ne s’apprend pas sans une disposition naturelle, qui à, la vérité, a besoin d’être perfectionnée par l’instruction & par l’usage du monde. Elle est de tous les tems & de tous les pays…
Le Grand Robert de la Langue Française : Ce qui plait à quelqu’un de faire, d’ordonner; ce qu’il juge bon, ce qu’il veut Etat affectif fondamental (affect) un des deux pôles de la vie affective ; sensation ou émotion liée à la satisfaction d’une tendance, d’un besoin, à l’exercice harmonieux des activités vitales.
Trésor de la langue Française : État affectif agréable, durable, que procure la satisfaction d'un besoin, d'un désir ou l'accomplissement d'une activité gratifiante
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : L’un des affects fondamentaux, comme tel à peu près indéfinissable. Disons que l’affect qui s’oppose à la douleur, celui qui nous plaît, qui nous réjouit, qui nnous fait du bien : c’est la satisfaction agréable d’un désir.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Le plaisir est un sentiment de l’ame qui nous rend heureux du-moins pendant tout le tems que nous le goûtons ; nous ne saurions trop admirer combien la nature est attentive à remplir nos desirs par le seul mouvement elle conduit la matiere, ce n’est aussi que par le plaisir qu’elle conduit les humains ; elle a pris soin d’attacher de l’agrément à ce qui exerce les organes du corps sans les affoibli, à toutes les occupations de l’esprit qui ne s’épuisent pas par une trop vive é trop longue contention, à tous les mouvemens du cœur que la haine & la contrainte n’empoisonnent pas…..
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Le cri. Edward Munch. 1893. National Museum of Arts. Oslo.
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Le Grand Robert de la langue Française : Phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience justifiée ou non d’un danger, d’une menace pour la vie ou la sensibilité du sujet, et qui peut prendre la forme soit d’une émotion-choc, soit d’un sentiment pénible d’insécurité, de désarroi à l’égard d’événement actuels ou prévus.
Trésor de la langue française : État affectif plus ou moins durable, pouvant débuter par un choc émotif, fait d'appréhension (pouvant aller jusqu'à l'angoisse) et de trouble (pouvant se manifester physiquement par la pâleur, le tremblement, la paralysie, une activité désordonnée notamment), qui accompagne la prise de conscience ou la représentation d'une menace ou d'un danger réel ou imaginaire. Réaction, comportement face à un danger, à une menace comparable à la réaction ou au comportement de l’homme apeuré.
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La liberté guidant le peuple. Eugène Delacroix. 1830. Musée du Louvre
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Le Grand Robert de la langue Française : Ensemble d’humains vivant en société, habitant un territoire défini (habitant) ayant en commun un certain nombre de coutumes, d’origine. Corps de la nation ensemble des personnes soumises aux mêmes lois.
Trésor de la Langue Française : Ensemble des humains vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d'origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d'institutions communes. Au pluriel) Ensemble des communautés humaines constituant la population du globe. Ensemble de personnes qui, n'habitant pas un même territoire mais ayant une même origine ethnique ou une même religion, ont le sentiment d'appartenir à une même communauté. Peuple peut désigner soit la totalité de la nation, soit la partie de la nation qui est dominée économiquement et politiquement.
Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey : .. est issu par évolution phonétique du latin populus, qui désigne l’ensemble des habitants d’un État constitué ou d’une ville. Populus s’opposait à la fois à senatus le sénat) et à plebs (La plèbe) …
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Nom collectif difficile à définir, parce qu’on s’en forme des idées différentes dans divers lieux, dans les divers tems, & selon la nature des gouvernemens…. Autrefois en France, le peuple étoit regardé comme la partie la plus utile, la plus précieuse, & par conséquent la plus respectable de la nation. Alors on croyoit que le peuple...
Le Grand Robert de la langue française : Disposition de l’esprit qui porte à négliger les aspects favorables, positifs, à tenir pour assurer que les événements tourneront mal. Doctrine d’après laquelle le mal l’emporte pour le bien dans un monde qui est l’œuvre d’une volonté indifférente au bien et au ma
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : A) Doctrine d’après laquelle le mal l’emporte sur le bien, de sorte que de ne pas être vaut mieux que d’être. B) Doctrine d’après laquelle dans la vie, la douleur l’emporte sur le plaisir, ou même est seule réelle, le plaisir n’étant que la cessation momentanée de celle-ci. C) Doctrine d’après laquelle la nature est indifférente au bien et au mal moral, ainsi qu’au bonheur ou au malheur des créatures. D) Disposition d’esprit à voir le mauvais côté des choses. Etat d’un esprit qui s’attend (soit en général, soit dans un cas particulier), à ce que les événements tournent d’une façon défavorable.
Trésor de la langue française : Disposition d'esprit qui consiste à ne voir que le mauvais côté des choses, à trouver que tout va ou va aller mal.. - Croyance à l'issue, au dénouement défavorable d'une situation inquiétante, embarrassante - Pessimisme radical : Doctrine selon laquelle dans le monde le...
Le Grand Robert de la Langue Française : Caractère de l’être qui est une personne (Personne) morale, ce qui fait son individualité. (Sociol) Configuration psychologique propre aux membres d’une société donnée et qui se manifeste par un certain style de vie.
Trésor de la Langue Française : Ce qui constitue la personne, qui la rend psychiquement, intellectuellement et moralement distincte de toutes les autres. - Fonction par laquelle un individu a conscience de son moi, perçoit l'unité de sa vie psychique et son identité dans le temps. - Ce qui constitue la personne, qui la rend psychiquement, intellectuellement et moralement distincte de toutes les autres. - Fonction par laquelle un individu a conscience de son moi, perçoit l'unité de sa vie psychique et son identité dans le temps.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Ce qui fait qu’une personne est différente d’une autre, et de toutes les autres, non seulement numériquement mais qualitativement.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Ce n’est pas le pouvoir de devenir parfait , mais celui de se perfectionner. Seul, l’imparfait est donc perfectible, mais il l’est qu’à la condition de pouvoir changer et se changer ;
Si on admet que l’homme n’est décidément pas perfectible, alors l’histoire est appelée à se répéter sans cesse. On peut finir par douter de la perfectibilité de l’homme. « Malthus s’oppose à la théorie de la perfectibilité de l’homme. Entre autre il estime que les mesures en faveur des pauvres se retournent bien vite par conséquent contre eux, dans la mesure où elles augmentent justement l’augmentation de la population. Comme une autre solution, Malthus propose l’éducation de l’abstention volontaire de la procréation » (Encyclopédie de la philosophie. Pochothèuqe)
Le Grand Robert de la langue française : Appliquer l’activité de son esprit aux éléments fournis par la connaissance (pour les élaborer, les organiser, leur donner un sens), former, combiner des idées et des jugements.
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche. Condition de carence des biens et des services indispensables pour assurer à un individu, ou un groupe d’individus, la satisfaction des besoins élémentaires…
Dictionnaire historique de langue française d’Alain Rey : ..la forme qui résulte d’une titution étymologique de la graphie a supplanté « povre » […] L’emploi de pauvre comme nom, est attesté dans les premiers textes (1050) pour signer une personne dans le besoin. Au XIX ème siècle il a changé de connotation et évoque, plus que la pauvreté, une idée forte de « misère », le pauvre ne vivant que de charité […] le concept de pauvreté est passé de l’individuel au collectif et aux statistiques. L’emploi de « pauvre » au sens de « sans moyen d’existence » comme celui de misérable, son intensif, et plus encore que gueux, de mendiant a considérablement reculé alors même, que la pauvreté et paupérisation sont des caractéristiques de plus en plus dénoncées dans les sociétés contemporaines. L’usage résiste cependant dans des expressions collectives du type de « nouveaux pauvres » reprise sur le modèle des « nouveaux riches » […] Pauvre est employé au figuré dans l’expression biblique « pauvre d’esprit » (au pluriel) ou « pauvre en esprit » qui a un esprit de pauvreté, méprise les richesses matérielles, passé dans l’usage commun et mal interprété pour désigner un imbécile qui manque de jugement…
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La mère de la patrie. William-Adolphe Bouguereau. 1883. Coll. privée.
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Le Grand Robert de la langue française : Nation, communauté politique à la quelle on appartient ou à la quelle on a le sentiment d’appartenir ; pays habité par cette communauté.
Trésor de la langue française : Pays de la communauté à laquelle on appartient (par la naissance ou par un attachement particulier) et dont l’histoire, la langue, la culture, les traditions, les habitudes de vie nous sont chères…. Patrie adoptive, seconde patrie ; région, pays auquel on est attaché par des liens puissants… La communauté politique à laquelle on appartient dans son unité géographique, économique, historique, linguistique, culturelle.
Dictionnaire d’André Comte Sponville : Le pays dont on est originaire, où l’on est né,, où l’on vit, du moins pour la plupart des gens, où dont on se sait, plus que d’aucun autre débiteur…Notion non pas objective, comme l’est davantage la nation , mais subjective et affective. J’i cru longtemps n’en avoir pas : la France m’était à peu près indifférente et je professai que les Intellectuels n’avaient pas davantage de patrie que les prolétaires… J’ai changé : la France m’est de plus en plus chère…
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : (Patrie) :… ce mot vient du latin, pater, qui représente un père & des enfans, & conséquemment qui exprime le sens que nous attachons à celui de la famille, de la société, d’état libre, dont nous sommes membres, & dont les lois assurent nos libertés & notre bonheur. Il n’est point de Patrie sous le joug du despotisme. Dans le siècle passé, Colbert confondit aussi royaume & patrie ; enfin un moderne mieux...
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Phèdre rongée par la passion pour Hippolyte. Alexandre Cabanel. 1880. Musée Fabre. Montpellier.
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Le Grand Robert de la langue française : Etat ou phénomène affectif, agitation « de l’âme selon les divers objets qui se présente à ses sens » (Furetière) Amour puissant, exclusif et obsédant.
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : Tendance d’une certaine durée accompagnée d’états affectifs et intellectuels, d’images en particulier, et assez puissante pour dominer la vie de l’esprit, cette puissance pouvant se manifester soit par l’intensité de ses effets, soit par la stabilité et la permanence de son action.
Trésor de la langue française : Tendance d'origine affective caractérisée par son intensité et par l'intérêt exclusif et impérieux porté à un seul objet entraînant la diminution ou la perte du sens moral, de l'esprit critique et pouvant provoquer une rupture de l'équilibre psychique
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche. Terme issu du grec pathos et du latin Passio qui signifie, souffrance, supplice. (Voir article : Passion)
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert :« Les penchans, les inclinations, les désirs & les aversions, poussés à un certain degré de vivacité, joints à une sensation confuse de plaisir ou de douleur, occasionnés ou accompagnés de quelque mouvement irrégulier du sang & des esprits animaux, c’est ce que nous nommons, la passion. Elles vont jusqu’à ôter tout usage de la liberté, état où l’ame est en quelque maniere rendue passive ; de la notion de passions[. ..] Les passions sont les maladies de l’ame.[….] ...
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Périclès prononçant un discours funèbre Philippe von Foltz. 1877.
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Le Grand Robert de la langue française : Elément du langage parlé. Elément simple du langage articulé. Expression verbale de la pensée. Faculté d’exprimer, de transmettre la pensée par un système de sons articulés
Trésor de la langue française : Facult2 d’exprimer et de communiquer la pensée au moyen du système des sons du langage articulé émis par les organes phonateurs… Usage de cette faculté, expression verbale de la pensée.
Expressions : Avoir la langue bien pendue. Avoir le verbe haut. Couper la parole. Croire sur parole. Donner sa parole. Être en verve. Être fort en gueule. Les paroles s’envolent, les écrits...
Trésor de la langue française : Action de tenir pour non avenue, une faute, une offense, de ne pas en tenir rigueur au coupable et de ne pas lui en garder du ressentiment
Expressions: Battre sa culpe. Faire grâce. Faire la paix. Faire quartier. faire son mea culpa. Implorer le pardon. Ne pas garder rancune. Passer l'éponge. Rentrer en grâce. se reconcilier. Tendre l'autre joue.
Le Grand Robert de la langue française : S’ouvrir subitement ou progressivement à la vue. Se faire voir (intentionnellement ou non) avec une certaine soudaineté. Se mettre en vue, se donner en spectacle. Etre vu sous certains aspects avec les signes extérieurs d’une certaine manière d’être ou d’agir.
Expressions : Avoir l’air. Chassez le naturel, il revient au galop. Juger sur l’apparence. M'as-tu vu. Passer pour. Se distinguer. Se donner en spectacle. Se faire remarquer. Se faire valoir. Se la jouer (populaire). Se montrer. Se pavaner. Se singulariser.
« Dans l’allégorie de la caverne, Platon compare la condition humaine à celle d’un prisonnier enchaîné à un monde d’apparenceet d’illusions, et ignorants de la situation. La tâche du philosophe est de le libérer de cet état, en le faisant accéder à la connaissance de la véritable réalité, même si l’arrachement au mondes des réalités est violent et douloureux ». (Pierre André Targuieff)
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La colombe de la paix, par Picasso.
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Le Grand Robert de la langue française : Rapports entre personnes qui ne sont pas en conflit, en querelle. Cessation des conflits, des querelle Etat de calme, de tranquillité sociale, caractérisé à la fois par l’ordre intérieur dans chaque groupe, et par l’absence de conflit armé entre groupes. Situation d’une nation, d’un Etat qui n’est as en guerre ; rapports entre Etats qui jouissent de cette situation
Encyclopédiede Diderot et d’Alembert : C’est la tranquillité dont une société politique jouit ; soit au-dedans, par le bon ordre qui regne entre ses membres; soit au-dehors, par la bonne intelligence dans laquelle elle vit avec les autres peuples.
Expessions: Déposer les armes. Être en paix. Faire la paix. Conclure la paix. Foutez-nous la paix (populaire). Paix des braves. Paix des ménages. Paix intérieure. Faire regner la paix. Paix sociale.
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La désintégration de la mémoire. Salvador Dali. 1952. Salvador Dali Museum. Saint Petersbourg.
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Le Grand Robert de la langue française : Défaillance temporaire ou définitive de la mémoire, portant soit sur des connaissances ou aptitudes acquises, soit sur les souvenirs. Etat caractérisé par l’absence ou la disparition de souvenirs dans la mémoire individuel ou collective.
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : Défaillance de la mémoire, l’oubli n’est cependant pas nécessairement synonyme d’absence, de lacune ou de trou de mémoire, car il signifier une disparition des souvenirs dans la mémoire (et non simplement une absence momentanée, comme dans le cas de l’oubli passager d’un nom). En outre, l’oubli peut être plus ou moins volontaire ; en ce cas il n’est pas une absence, mais un abandon, une négligence, ou au contraire une forme de pardon….
Expressions : Avoir des absences. Avoir la mémoire courte. Avoir un trou de mémoire. Perdre la mémoire. Quelque chose tombé dans l’oubli. Savoir par coeur. Se perdre dans la nuit des temps.
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Liste de ceux que Sylla a proscrit de Rome. Gravure de Sylvestre David Mirys. 1799.
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Le Grand Robert de la langue française : Bannissement de dix prononcé à l’issue d’un jugement d’un peuple à Athènes et dans d’autres cités grecques.
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Dictionnaire historique de la langue française (Alain Rey): Est un emprunt du grec "ostrakismos" qui désigne le bannisement de dix ans pronocé par jugement du peuple d'Athènes, puis dans quelques autres cité à l'égard d'un citoyen devenu suspect par son ambition ou sa puissance. C'est un dérivé de "ostrakizein" ( frapper de banissement) lui-même dérivé de "ostrakon" coquille (huitre). Par analogie de formele mot désignait divers objets en terre cuite employé pour voter, sur lesquels les Grecs écivaient le nom de celui qu'ils voulaient bannir.
A l’origine le terme d’ostracisme n’avait pas la valeur péjorative qu’on lui donne aujourd’hui. Il sanctionnait un vote des Athéniens contre un citoyen suspect, qui était alors banni pour dix ans. Ce jugement devait atteindre les citoyens trop avides de popularité, où à qui leurs actes avaient valu une réputation jugée excessive. Ils contestaient un individu accusé de sacrifier au culte de la personnalité. (Aujourd’hui star-système). C’était aussi bannir pour...
Le Grand Robert de la langue française : Opinion très avantageuse de soi-même, sentiment très vif, le lus souvent exagéré, et parfois injustifié qu’une personne à de la valeur personnelle, de son importance sociale, généralement aux dépens de laconsidération due à autrui. Sentiment élevé de dignité individuelle ou collective.
Trésor de la langue française : Présomption, estime exagérée, amour excessif de soi-même, qui fait que l'on est persuadé de sa propre excellence, que l'on se juge supérieur aux autres. - (Psy.) Hypertrophie du moi et surestimation personnelle
Le Grand Robert de la langue française : Manière de penser, de juger sur un sujet qu’il s’agisse de l’attitude de l’esprit qui tient pour vrai une assertion, ou d’une assertion, d’un système d’assertions que l’esprit accepte ou rejette. Point de vue, position intellectuelle, idée ou ensemble des idées que l’on a dans un domaine déterminé. Jugement de valeur porté sur une personne, un acte, une qualité. Type de pensée sociale qui consiste à prendre position, plus ou moins fermement sur des problèmes politiques, moreaux, philosophiques, religieux. Groupe de jugements élaborés par l’opinion. Ensemble des attitudes d’esprit dominantes dans une société (à l’égard de problèmes généraux, collectifs et actuels) ensemble de ceux qui partagent ces attitudes.
Trésor de la langue française : Manière de penser sur un sujet ou un ensemble de sujets, jugement personnel que l'on porte sur une question, qui n'implique pas que ce jugement soit obligatoirement juste.
Dictionnaire Littré (en ligne) : Avis, sentiment de celui qui opine sur quelque affaire mise en délibération. L'opinion de la majorité, de la minorité d'une assemblée. Il a été de l'opinion d'un tel. Les opinions sont partagées
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : (Opinion) est un mot qui signifie une créance fondée sur un motif probable, ou un jugement de l’esprit douteux & incertain. L’opinion est mieux définie, le consentement que...
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Jeune mère cousant au jardin. Mary Cassat. 1900. Metropolitan Museum of Art. New-York.
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Dictionnaire Littré (en ligne) : État d'une personne qui ne fait rien, momentanément ou de façon durable, qui n'a pas d'occupation précise ou n'exerce pas de profession
Trésor de la langue française : Etat d’une personne oisive.
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Dictionnaire historique de la langue française d'Alain Rey: Le mot apparaît sous la forme "ouesif" (1350) et enfin oisif. Il qualifie une bête improductive, qui ne sert à rien, puis également une personne dépourvue d'occupation, sans profession (V; 1450) sens avec le lequel il est substantivé en "oisif'" (1553). Le nom désignant des personnes a pris une valeur sociale au XIXème siècle en relation avec la division de la société en deux catégories: travailleurs et oisifs (Rentiers, etc..)
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Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Desoeuvrement, fainéantise, ou manque d’occupation utile & honnête ; car ce mot oisiveté renferme ces deux idées. Il y a, dit la Bruyere, des créatures de Dieu, qu’on appelle des hommes, dont toute la vie est occupée & toute l’attention est réunie à scier du marbre : c’est très peu de chose. Il y en a beaucoup d’autres qui s’en étonnent ; mais qui sont entièrement inutiles, & qui passent des jours à ne rien faire, c’est bien moins que de scier du marbre. Le desoeuvrement dans lequel on languit, est une source de désordre. L’esprit humain étant d’une nature agissante, ne peut pas demeurer dans l’inaction ; & s’il n’est occupé à quelque chose de bon, il s’applique inévitablement au mal ; quoiqu’il y ait des choses indifférentes, elles deviennent mauvaises lorsqu’elles occupent seules l’esprit, s’il est vrai néanmoins qu’il y ait des...
Le Grand Robert de la langue française : Fait d’obéir, action de celui qui obéit. Se conformer, se plier à ce qui est imposé par autrui, ou par soi-même.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : La soumission à un pouvoir légitime, ou qu’on juge comme tel. Il n’en est pas moins parfois nécessaire de désobéir.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : (Obéir) C’est se soumettre à la volonté d’un autre. Celui qui commande est censé supérieur, & celui qui obéit subalterne. On obéit à Dieu, en suivant sa loi, aux rois en remplissant leurs lois ; à la nécessité, aux passions, &c.
Le Grand Robert de la langue française : Type concret ou formule abstraite de ce qui doit être, en tout ce qui admet un jugement de valeur : idéal, règle, but, modèle suivant les cas
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : (Normes sociales) Prescriptions par lesquelles toute société ou tout groupe traduit les valeurs dans lesquelles elle se reconnaît et sur lesquelles elle fonde sa propre culture ou sous- culture.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale : La norme c’est ce qu’il faut faire ou ne pas faire, ce qui est permis, obligatoire ou interdit. La norme c’est ce qui est bien ou correct, mal ou incorrect d’être, de faire, de penser, de ressentir..., (Voir l’article : normes et valeurs)
Il n’y a pas de code moral qui ait une valeur universelle, il ne peut y avoir qu’une pluralité de codes, codes tous valides par ailleurs. « Darius, le roi de Perse, demandait aux Callatiens qui mangent leurs pères, combien il faudrait les payer pour qu’ils brûlent leurs défunts au lieu de les manger. Puis il demanda aux Grecs combien il faudrait les payer pour qu’ils mangent leurs Pères au lieu de les brûler » (Essais. Montaigne).
Le Grand Robert de la langue française : Qui sert de règle, de modèle, d’unité de mesure, de point de comparaison. Qui est dépourvu de tout caractère exceptionnel, qui est conforme au type le plus fréquent ou présumé
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : Terme très équivoque et prêtant beaucoup à la confusion : car tantôt il désigne un fait, possible à constater scientifiquement, et tantôt une valeur attribuée à ce fait par celui qui parle, en vertu d’un jugement d’appréciation qu’il prend à son compte. Le passage d’un sens à ‘autre est fréquent dans les discussions philosophiques.
Trésor de la langue française : Qui est conforme à la norme, à l'état le plus fréquent, habituel; qui est dépourvu de tout caractère exceptionnel. - Qui se rencontre dans la majorité des cas.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Qui est conforme à la norme, mais à une norme purement factuelle…C’est ériger le fait en valeur, la statistique en jugement, la moyenne en idéal. Ce qui rend la notion désagréable, sans permettre pour autant de s’en passer.
Le Grand Robert de la langue française : Caractère de ce qui est nécessaire, de ce dont on ne peut se passer (pour obtenir un résultat, satisfaire un besoin) Chose, événement inéluctable, inévitable qui exerce une contrainte sur l’homme ; caractère de ce qui est inéluctable et contraignant ; la contrainte. La force qui contraint l’homme à agir, à se comporter de telle ou telle façon. Enchaînement nécessaire des causes et des effets, des principes et des circonstances.
Trésor de la langue française : Caractère nécessaire, indispensable de quelque chose; action, fait, état, condition qui doivent obligatoirement être réalisés (pour atteindre une fin, répondre à un besoin, à une situation. Fait, événement, phénomène se produisant d'une manière inéluctable et exerçant une action contraignante sur un être, une collectivité, un système.
« Dans la nécessité tous les biens sont communs, il n’y a donc pas de péché si quelqu’un prend le bien d’autrui » » (St Thomas d’Aquin. Somme théologique) « La nécessité dont certains font la maîtresse absolue, n’est pas ; il est quelques choses fortuites, d’autres dépendent de notre arbitraire. …C’est un malheur de vivre dans la...
Le Grand Robert de la langue française : Groupe humain, généralement assez vaste, qui se caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun. Groupe d’homme auquel on suppose une origine commune. Groupe humain en tant qu’ils forment une communauté politique, établi sur des territoires définis, et personnifiée par une autorité souveraine.
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : Terme par lequel on désigne habituellement une population qui a fait l’expérience pendant plusieurs générations, d’une telle communauté de territoire, de langue, de culture, d’économie et d’histoire que les membres ont une conscience précise de ce qui les unit.
Trésor de la langue française : Groupe humain, généralement assez vaste, dont les membres sont liés par des affinités tenant à un ensemble d'éléments communs ethniques, sociaux (langue, religion, etc.) et subjectifs (traditions historiques, culturelles, etc.) dont la cohérence repose sur une aspiration à former ou à maintenir une communauté Groupe humain stable, établi sur un territoire défini constituant une unité économique, caractérisé par une auto- conscience ethnique (marquée par l'idée de la communauté d'origine et de destinée historique), une langue et une culture communes, formant une communauté politique personnifiée par une autorité souveraine et correspondant à un stade évolué du mode et des rapports de production.
Dictionnaire Littré (en ligne) : Réunion d'hommes habitant un même territoire, soumis ou non à un même gouvernement, ayant depuis longtemps des intérêts assez communs pour qu'on les regarde comme appartenant à la même race.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Terme qui dérive du grec « mythos » qui signifie chez Homère « parole, discours» mais aussi « projet, machination » (ou manœuvre, ruse, complot, intrigue) … A l’époque classique, le sens du terme se précisa en récits concernant des dieux, des êtres divins, des héros, et des descentes dans le monde de l’au-delà
Trésor de la langue française : Ensemble des mythes propres à une civilisation, à un peuple, à une religion, à un thème, à un élément… Recueil de récits mythiques, ce qui représente des scènes de mythologie…
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche. Socrate dans Phèdre rappelle l’interprétation rationaliste du mythe, déjà courante chez les sophistes, selon laquelle il est le récit d’un fait réel, prosaïque et banal, présenté sous la forme d’une fiction. (Voir article : Mythe)
Le Grand Robert de la langue française : Elément sémantique codé d’une langue ; son, ou groupe de sons articulés, ou figures graphiques (par idéogrammes ou par lettres)
Expressions : A demi mot. A moi comte, deux mots! Avoir le dernier mot. Avoir des mots. C'est votre dernier mot? Dire des gros mots. En un mot comme en cent. Envoyer, laisser, un petit mot. Faire un bon mot. Glisser un mot. Jeu de mots. Les mots d’amour. Lire mot à mot. Mot à mot. Mots croisés, mots fléchés. Mot de passe. Mot d'ordre. Motus et bouche cousue. Ne pas dire un mot. Prendre au mot. Se donner le mot. Se payer de mots.
Un orateur parle du pouvoir de la pensée positive et des mots. Un participant lève la main et dit: "Ce n'est pas parce que je vais dire bonheur, bonheur! que je vais me sentir mieux, ni parce que je dis...
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Illustrant la fable de Jean de la Fontaine, La mort et le mourant. Gravure de Louis le Mire, d'après Jean B. Oudry. 1759. Document BNF.
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Le Grand Robert de la langue française : Cessation définitive de la vie (d’un être humain, d’un animal, et par extension de tout organisme biologique) Cessation de la vie, considérée comme un phénomène inhérent à la condition humaine ou animale. Biologie : Arrêt complet et irréversible des fonctions vitales (d’un organisme, d’une cellule
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : La langue française distingue la mort du décès, cette dernière expression est utilisée en français dans le contexte juridique, désigne en général la mort d’un être humain on ne dira pas qu’un animal est décédé)
Trésor de la langue française : Cessation de vie. Biologie : Arrêt complet et définitif des fonctions d'un organisme vivant, avec disparition de sa cohérence fonctionnelle et destruction progressive de ses unités tissulaires et cellulaires.
Synonymes : Anéantissement. Décès. Dernier jours. Fin. Finitude. Départ. Grand voyage. La grande faucheuse. S’éteindre. Trépas. (Populaire : La gueuse)
Le Grand Robert de la langue française : Ce qui constitue l’individualité, la personnalité d’un être humain.. La personnalité dans sa tendance à ne considérer que soi, à ne parler que de soi.
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : La conscience individuelle en tant qu’elle est attentive à ses intérêts et partiale en sa faveur.. Sujet pensant, en tant que son unité et son identité sont les conditions nécessaires…
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Le sujet, mais en tant qu’objet : c’est le nom commun ou français de l’ego. C’est aussi, et par là même, un objet (ou un processus) qui se prend pour un sujet. Le moi n’est pas une substance, ni un être, il n’est « ni dans un corps, ni dans l’âme ». (Pascal). Il n’est que l’ensemble des qualités qu’on lui prête ou des illusions qu’il se fait sur lui-même.
Dictionnaire de la psychologie. Pochothèque : Terme général désignant une hypothétique « intériorité », le « noyau » ou la « structure » de la personnalité. Cette hypothèse peut concerner la totalité de ce dont un individu est « conscient » à propos de lui-même, étant admis qu’il existe un ordre précis des «contenus » et des « points de référence » individuels.
En psychanalyse une des trois instances de la personnalité avec le « ça », et le « surmoi » qui se constitue à travers les expériences sociales et exerce une fonction de contrôle sur le comportement. On considère qu’une grande partie du fonctionnement du moi est inconsciente.
Le Grand Robert de la langue française : Ce qui doit servir d’objet d’imitation pour faire ou reproduire quelque chose Personne, fait, objet possédant au plus haut point certaines qualités, ou caractéristiques qui en font le représentant d’une catégorie Type d’organisation et de fonctionnement (représentable par un modèle) dans les domaines économiques et sociopolitiques.
Trésor de la langue française : Chose ou personne qui, grâce à ses caractéristiques, à ses qualités, peut servir de référence à l’imitation ou à la reproduction…
Petit Larousse (2012) : Ce qui est donné pour servir de référence. Ce qui est donné, ou choisi pour être reproduit. Personne ou objet qui représente idéalement une catégorie, un ordre, une qualité…...
Dictionnaire de la psychologie. La Pochothèque : Un modèle contient surtout des instructions concernant la représentation d’événements à observer dans l’avenir et également appelé a priori
Trésor de la langue française : Aversion ou mépris (d’un homme généralement) pour les femmes, pour le sexe féminin, tendance à fuir la société des femmes
« …les femmes sont des êtres faibles, débiles, insidieux, manipulateurs qui ont le génie de conquérir le pouvoir de façon sournoise, en vampirisant les hommes ».(Schopenhauer)
« L’homme doit être éduqué pour la guerre, la Femme pour le délassement du guerrier ; hors de cela tout est folie.., tu vas chez les femmes ? N’oublie pas la cravache ! » (Nietzsche)
Nietzsche reste un modèle de misogynie, les femmes de son époque, intellectuelles, voire féministes sont celles envers il manifeste le plus d’animosité, il traite par exemple Georges Sand de « vache à écrire » au « style de tapisserie ».
« La femme n’est pas encore capable d’amitié ; des chattes, voilà ce que sont les femmes, ou des oiseaux, ou tout au plus, des vaches » (Nietzsche. Ainsi parlait...
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La misère par Rambert 1851 British Museum.
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Le Grand Robert de la langue française : Extrême pauvreté, pouvant aller de la privation des choses nécessaires à la vie Ce qui rend le sort de quelqu’un digne de pitié.
Expessions: Crier misère. Être sur la paille. Faire la manche. Misère noire. Pleurer misère. Salaire de misère. Tomber dans la misère. Toute la misère du monde. Un cache misère.
« J’ai beau tricher et fermer les yeux de toutes mes forces…Il y aura toujours un chien perdu quelque part qui m’empêchera d’être heureuse ». (Jean Anouilh. La sauvage)
« Misanthrope ! ..... Ne hait les hommes que celui qui les aime. Ne fustige ses semblables que celui qui en attends le meilleur » (ÉrIc- Emmanuel Schmitt. Paradis perdus. Albin Michel 2021)
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Boeklin-Fieldelnder. Auto portrait. 1873. Alte nationamgallerie. Berlin.
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Le Grand Robert de la langue française : Recherche rationnelle ayant pour objet la connaissance de l’être absolu, (ontologie) des causes de l’univers et des principes de la conscience, et de la connaissance.
Larousse en ligne : Science de l’être en tant qu’être, recherche et étude des premiers principes et des causes premières, connaissance rationnelle des réalités transcendantes et des choses elles-mêmes
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche. : (Pour Kant) ….l’aspiration à dépasser les limites de l’expérience, la volonté d’arriver à la connaissance rationnelle de l’âme, du monde, et de Dieu, est parfaitement naturelle chez l’homme. Il y a dans la raison humaine une incoercible tendance à dépasser le donné de l’expérience, à chercher la cause ultime et générale des phénomènes. (Voir article : Métaphysique)
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : C’est une partie de la philosophie, celle qui porte sur les questions les plus fondamentales, disons sur les questions premières et ultimes : l’être, l’âme ou la mort sont des problèmes métaphysiques
Le Grand Robert de la Langue Française : Assertion sciemment contraire à la vérité, faite dans l’intention de tromper. Ce qui est trompeur ou peut passer pour une vérité sans être vrai.
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche. Puf. ….le mensonge est fertile en contradictions. Une première contradiction évidente, est soulevée par sa présence (pourtant classique) dans le domaine moral. Avant de se demander, en effet, si le mensonge pourrait être une mauvaise, voire une bonne action, il faudrait se demander dans que sens il peut être considéré…
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : C’est dire dans l’intention de tromper, ce qu’on sait être faux. Tout mensonge suppose un savoir, et au moins l’idée de vérité.
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Mnémosyne. Déesse de la mémoire. Mosaïque murale. IIème siècle. Musée national d'archéologie de Tarragon. España.
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Le Grand Robert de la langue française : Faculté de conserver et de rappeler des états de conscience du passé et qui s’y trouve associé ; l’esprit, entant qu’il garde le souvenir du passé Faculté collective de se souvenir (mémoire collective)
Trésor de la langue française : Faculté comparable à un champ mental dans lequel les souvenirs, proches ou lointains, sont enregistrés, conservés et restitués
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Mélancolie. Edward Munch 1892. Musée nationale de l'art, de l'architecture et du désign. Oslo. Norvége.
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Petit Larousse illustré : Etat de dépression, de tristesse vague, de dégoût de la vie. Psych. Dépression intense caractérisée par un ralentissement psychomoteur, une tristesse avec douleur morale et des idées de suicide
Dictionnaire philosophique/ André Comte Sponville : L’humeur noire (ou la bile des anciens). Aujourd’hui le mot se prend dans deux acceptions. Dans le langage courant, c’est une tristesse légère et diffuse, sans objet particulier et pour cela à peu près inconsolable
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L'Ecole de la médisance; johann Zoffani. 1782 Lady Leven Art Gallery. (England)
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Grand Robert de la langue française : Action de médire, de dénigrer, diffamer…
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Dire le mal qui est, mais pour le plaisir de le dire plutôt que par devoir de le dénoncer. C’est une sincérité mauvaise…et l’un des plaisirs de l’existence
« Sénèque : ou le toréador de la vertu » « Kant ou le cant comme caractère intelligible » (En anglais, discours hypocrite) « Victor Hugo : ou le phare sur la mer de l’ineptie » « George Sand : ou « lactea ubertas », en allemand la vache à lait au beau style » (Nietzsche. Crépuscule des idoles)
« La médisance habituelle, dont le loisir des salons et la stérilité de l’esprit font une espèce de nécessité peut plus ou moins modifiée par la bonté du caractère ; mais il en reste toujours assez pour qu’à chaque pas, à chaque mot, on entende autour de soi le bourdonnement des petits propos qui pourraient comme les mouches, inquiéter même le lion » ...
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(Détail) du Portement de la croix. Jérôme Bosh. Museum of fine Art. Ghent. Belgique;
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Grand Robert de la langue française : Caractère, comportement d’une personne méchante
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : … Le plus souvent, ce n’est qu’égoïsme : celui qu’on croit méchant n’est que mauvais. Il ne fait pas le mal pour le mal, ni même pour le seul plaisir de le faire : il ne fait du mal (à l’autre) que pour son bien (à lui) …Ce n’est qu’un salaud ordinaire…
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Julien Offray de la Mettrie. Gravure de Friedrich Schmidt 1ère moitié du XVIIIème siècle
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Grand Robert de la langue française : Doctrine dans laquelle il n’existe d’autre substance que la matière. Matérialisme dialectique : Nom donné à la doctrine de Karl Marx Etat d’esprit caractérisé par la recherche des jouissances
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : Le mot « matérialisme se prend en deux sens, l’un trivial, l’autre philosophique. Au sens trivial, la matérialisme désigne une personnalité ou un comportement qui privilégie les préoccupations « matérielles », c'est-à-dire sensibles ou basses : le matérialiste c’est alors celui qui n’a pas d’idéal, qui ne vit que pour l’argent, le confort et les plaisirs de la chair… Quant au sens philosophique, qui apparaît d’abord le premier (au tournant des 17ème et 18ème s.) il ne relève pas seulement de la philosophie morale. Le matérialisme en cet autre sens, désigne moins une façon de vivre qu’une façon de penser… (Voir article : Matérialisme)
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche. Le premier matérialiste de la pensée occidentale est sans nul doute Démocrite avec laquelle « Les principes de toute chose sont les atomes et le vide ». L’âme est donc pour lui composée d’atomes…le refus du finalisme pouvait se prévaloir d’une explication des causes faisant...
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Fabrique du couple. Hector et Andromaque. Gioergio di Chirico. 1882. Central square. N. Y.
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Grand Robert de la langue française : Union légitime d’un homme et d’une femme
Trésor de la langue française : Union d'un homme et d'une femme, consacrée par un ensemble d'actes civils ou parfois religieux et destinée à la fondation d'une famille
Larousse en ligne : Acte solennel par lequel un homme et une femme (ou dans certains cas deux personnes de même sexe) établissent entre eux une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis par le Code civil, ou par les lois religieuses
Dictionnaire Littré (en ligne) : Union d'un homme et d'une femme consacrée soit par l'autorité ecclésiastique, soit par l'autorité civile, soit par l'une et l'autre.
Trésor de la langue française : Exercer une action plus ou moins occulte ou suspecte sur quelque chose pour la diriger à sa guise. Agir sur quelqu’un par des moyens détournés pour l’amener à ce qu’on souhaite.
Manipuler, du mot manipule : d’abord poignée de blé, du latin manipulus, poignée de main. En 1765 l’encyclopédie donnait, pour manipuler : « faire jouer entre ses mains », on peut que penser aux marionnettes, personnages manipulés.
Le mot manœuvre vient lui, de Manu (la main en latin), et là, est sous jacente l’idée que l’on pourrait manipuler des esprits comme des objets, ce qui est révélateur du peu de considération pour les personnes manœuvrées ou manipulées.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : (Méd.) Manger, se dit de l action de prendre des alimens solides pour se nourrir : cette action se fait par l’intrusion dans la bouche, suivie de la mastication, de la déglutition, & de la digestion.
Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey :Manger est formé du mot « manducare », issu de « manducus ou manduco » (le baffreur) nom donné à la fois à un personnage terrible et grotesque, une sort d’ogre devenu bouffon de comédie. Ce nom est dérivé de « mâcher » (en parlant des animaux), de là : « manger gloutonnement, dévorer », et à partir de Pline, manger d’origine « manducar, manducation » (jouer des mâchoires), s’est substitué à la langue populaire « edo » (Je mange) « esse » (manger) verbe à flexion irrégulière à la racine indoeuropéenne « ed » (manger) que l’on retrouve par exemple dans l’anglais « to eat ».
Trésor de la langue française : Doctrine de Malthus qui prône la continence volontaire en invoquant la disparité de la croissance démographique et de la production des substances alimentaires
Dictionnaire Littré (en ligne) : Nom du Système de Malthus recommandant de restreindre la procréation des enfants, parce que la production des choses nécessaires à la vie va moins vite que l’accroissement de la population
Pasteur anglican, puis économiste il publie en 1798 « Essai sur le principe de population ». Pour lui la croissance démographique est plus rapide que le développement des ressources alimentaires, (nous sommes dans une des ces périodes de disette que l’Angleterre va connaître malgré ou çà cause de ses applications des théories de leurs économistes libéraux). Solidaire de sa classe ; Malthus va toujours suivant les déplacements de valeurs,...
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Le bien et le mal. Victor Orsel. (Entre 1828 et 1832) Musée des Beaux Arts de Lyon.
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Le Grand Robert de la langue Française : Contraire au principe moral, une obligation, une convenance… D’une manière contraire à l’intérêt et aux vœux de quelqu’un. Avec malaise, douleurs, désagrément. En termes ou d’une façon défavorable, avec malveillance, en mauvaise part. Autrement qu’il ne convient. D’une manière défectueuse, imparfaite. D’une façon qui choque le goût, les convenances. Qui cause de la douleur, de la peine, ce qui est mauvais, pénible nuisible. Choses mauvaises, imperfections que l’on voit en quelqu’un, en quelque chose, jugement qui en découle. Religieux : Le péché, la concupiscence……
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Terme universel de l’appréciation défavorable ; sert à caractériser tout ce qui est un échec ou encourt une désapprobation dans n’importe quel ordre de finalité Ce qui est l’objet de désapprobation ou de blâme, tout ce qui est tel que la volonté a le droit de s’y opposer légitimement et de le modifier si possible
Trésor de la Langue Française : D’une manière fâcheuse, contraire aux intérêts ou aux désirs de quelqu’un. De manière inconfortable, défavorable, désobligeante, blessante. De façon imparfaite,...
Le Grand Robert de la Langue Française : Mode de vie caractérisé ( à la différence du confort) par une grande dépense de richesses consommées pour la satisfaction de besoins superflus, inspirés soit par le goût du plaisir, soit par celui du faste, d’esprit d’ostentation; déploiement de biens destinés à cette satisfaction.
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : C’est jouir de l’inutile. Par exemple une cuillère: qu’elle soit en or, cela ne sert à rien, mais c’est un plaisir supplémentaire. Notion par nature relative, mais qui suppose toujours une part d’excès, de surabondance, d’exagération, comme le dit Kant, dans le confort, la joliesse ou la dépense. C’est le contraire des désirs naturels et nécessaires d’Epicure: le luxe est fait de plaisirs culturels et superflus. C’est pourquoi c’est un piège, s’il devient nécessaire, et un luxe, s’il devient superflu.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : : Terme qui désigne aussi bien une période de l’histoire européenne qui coïncide approximativement Avec le XVIIIème siècle que l’orientation culturelle et générale des idées qui se sont manifestées durant cette période….. L’attitude des philosophes des Lumières se caractérise en général par une confiance illimitée dans la force libératrice de la raison qui s’exerce surtout sur une forme négative et critique
- L’attitude des philosophes des « Lumières » se caractérise en général par une confiance illimitée dans la force libératrice de la raison…Ces philosophes rejettent pour commencer les connaissances traditionnelles qui se révèlent illusoires ; ils analysent les lois, les mœurs, les institutions et les critiquent, mais surtout ils démasquent ce qu’ils considèrent comme la plus puissante et la plus omniprésente des illusions, la religion. (Voir l’article)
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville, Le mot désigne une période en même temps qu’un idéal mais délivré de toute théologie, voire de toute métaphysique, c’est celui de la connaissance, celui du progrès, de la tolérance et de la laïcité. La période c’est le XVIII ème siècle européen. L’idéal, c’est celui de la raison, que Descartes appelait déjà « la lumière naturelle »
Trésor de la Langue française : (Philosophie des Lumières) Idéologie soutenue par les philosophes du XVIII ème siècle qui prônait le progrès indéfini de la raison naturelle dûment affranchie de toute tradition religieuse
Le Grand Robert de la langue Française : Assemblage d’un assez grand nombre de feuilles portant des signes destinés à être lus. Ensemble des signes contenus dans un livre et leur signification, teste imprimé reproduit dans un certain nombre d’exemplaires.
Livre : Livre de chevet. Livre blanx. Livre de bord. Livre de comptes. Livre de poche. Livre de raison . Livre d'or. Livre de messe. Livre rouge. Livre sacré. Livre scolaire. etc…
« « J’en jouis (des livres) comme les avaricieux des trésors. Je ne voyage jamais sans livres, ni en paix, ni en guerre…C’est la meilleure munition que j’ai trouvé » (Montaigne)
« Si les livres apportent la paix aux pacifiques, ils troublent les âmes inquiètes….Voyez ce qu’il advint à don Quijotte pour avoir dévoré tous les volumes d’Amadis de gaule et une douzaine d’autres bons romans. Ayant lu des récits enchanteurs, il cru que la vie était aussi belle que dans les contes, et il fit mille folies qu’il n’aurait point faites, s’il n’avait pas eu l’esprit de lire » (Anatole France. La vie littéraire)
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Une vocation. W.A. Bouguereau. 1896. Cleveland Museum of Atys.
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Le Grand Robert de la langue française : Ensemble des connaissances, culturelles, générales, en particulier en ce qui concerne les lettres. Ensemble des œuvres écrites, dans la mesure où elles portent la marque de préoccupations esthétiques reconnues pour telles dans le milieu social où elles circulent : les connaissances, les activités qui s’y rapporte. Ensemble des œuvres, des textes littéraires Ensemble des connaissances concernant les oeuvres littéraires
Anatole France évoquant Guy de Maupassant « Il est le grand peintre de la grimace humaine. Il peint sans haine et sans amour, sans colère et sans pitié, les paysans avares, les matelots ivres, les filles perdues, les petits employés abêtis par le bureau et tous les humbles en qui l’humilité est sans beauté comme sans vertu. Tous ces grotesques et tous ces malheureux, il nous les montre si distinctement que nous croyons les voir devant nos...
Le fondement de ces relations s’appuie généralement sur l’interdépendance crée par la vie en société, elles s’appuient également sur des principes de solidarité.
« Du sentiment que l’individu a de sa faiblesse naît le désir d’échapper à sa solitude, autrement dit la sociabilité… » (Véronique Le Ru. Subversives Lumières. CNRS Editions)
Débat : « Culture et lien social » La culture crée du lien, la culture crée aussi une identité, c'est-à-dire un être appartenant à un groupe, à une histoire, à un lieu géographique, quel que soit le nom qu’on lui donne, village, ville, pays, nation, il est témoin et représentant d’une civilisation, il véhicule la culture d’une langue, et...
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Depuis saint Augustin cette expression désigne, dans le langage théologique, la liberté du choix ou du vouloir humain. Mais savoir en quoi elle ou dans quel sens on peut l’admettre ou non, est assurément un problème philosophique.
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : La liberté et la volonté, en tant qu’elle serait absolue ou indéterminée : c’est « le pouvoir de se déterminer soi-même sans être déterminé par rien » (Marcel Conche). Pouvoir mystérieux et métaphysique strictement : si on pouvait l’expliquer (par des causes) ou le connaître (par une science), il ne serait plus libre. (Voir article)
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Encyclopédie de la philosophie (La Pochothèque. Livre de poche): Depuis saint Augustin , cette expression désige dans le langage théologique, la liberté de choix ou du vouloir humain. Mais savoir en quoi elle consiste, ou dans quel sens on peut l'admettre ou non, est assurément un problème philosophique. En des termes assez vagues, Platon et Aristote reconnaissaient déjà que la liberté du vouloir est le fondement de la liberté morale. Ce lien liberté-responsabilité s'est maintenu jusqu'à nos jours dans la pensée occodentale... (Voir article)
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La statue de la liberté
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Le Grand Robert de la langue Française : Etat d’indépendance, d’autonomie, par rapport aux causes extérieures ; absence, suppression ou affaiblissement d’une contrainte. Etat, situation de la personne qui n’est pas sous la dépendance absolue de quelqu’un …. Absence ou suppression de toute contrainte…
Vocabulaire technique et philosophique de la philosophie, Lalande : (Sens primitif) L’homme libre est l’homme qui n’est pas esclave ou prisonnier. La liberté est l’état de celui qui fait ce qu’il vaut et non ce que veut un autre que lui ; elle est l’absence de contrainte étrangère. (Voir article)
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Etat permettant à un sujet d’agir sans contraintes ou empêchements, en possédant la capacité de se déterminer selon un choix autonome des fins et des moyens les plus appropriés pour les obtenir. (Voir article)
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : Etre libre c’est ce que l’on veut. De là trois principaux du mot, selon le faire dont il s’agit : liberté d’action (si faire c’est agir), liberté de la volonté (si faire c’est vouloir), enfin liberté de l’esprit ou de raison (quand faire c’est penser)
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La tour de babel. Peter Bruegel l'ancien.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Fonction d’expression de la pensée et de la communication entre les hommes, mise en œuvre au moyen d’un système de signes vocaux (parole)
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Proprement, fonction d’expression verbale de la pensée, soit intérieure, soit extérieure.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Au sens large : toute communication par signes (on parlera par exemple du langage des abeilles. Au sens stricte, ou spécifiquement humain : la faculté de parler (la parole en puissance) , ou la totalité des langues humaines. On remarquera que le langage ne parle pas, ne pense pas, ne veut rien dire, et qu’il n’est pas une langue ; c’est pourquoi nous parler et penser.
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Allégorie de la Loi française de la séparation des Églises et de l’État. 1095. Auteur anonyme.
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Le Grand Robert de la langue Française : Conception politique impliquant la séparation de la société civile et de la société religieuse, l’Etat n’exerçant aucun pouvoir religieux et les Eglises, aucun pouvoir politique.
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : Ce n’est pas l’athéisme, ce n’est pas l’irréligion. Encore moins une religion de plus. La Laïcité ne porte pas sur Dieu, mais sur la société. Ce n’est pas une conception du monde, c’est une organisation de la Cité. (Voir article)
A) Principe de séparation dans l’Etat de la société civile et de la société religieuse…. B) Caractère des institutions publiques ou privées, qui selon ce principe, sont indépendantes du clergé et des Eglises.
Encyclopédie Larousse : Système qui exclut les Églises du pouvoir politique ou administratif, et en particulier de l’organisation de l’enseignement. Dans les cadre des rapports généralement complexes entre les religieux et le politique, la laïcité est une valeur fondamentale pour tout éta qui entend défendre son autonomie par rapport à quelque confession que se soit et laisser chacun décider de sa propre appartenance à tel ou tel culte. Elle est souvent inscrite dans la Constitution des nations modernes, notamment lorsque comme en France en 1905, se trouve décrétée par la séparation des Eglises et de l’Etat…
Le Grand Robert de la Langue Française : Caractère d’une personne qui possède un jugement moral et une intention d’équité, juste appréciation, connaissance et respect des droits et du mérite de chacun. Principe moral de conformité au droit
Encyclopédie d’éthique et de philosophie morale. PUF : Vertu cardinale, la justice l’est en plusieurs sens. Tout d’abord, comme pour Platon, au sens où elle commande toutes les autres vertus elle permet leur harmonisation dans l’âme individuelle. Elle guide notre vie vers notre avantage rationnel, (République 443) de même qu’elle préside au bonheur de la cité. (Voir l’article)
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : A) Caractère de ce qui est juste ; ce terme s’emploie très proprement, soit en parlant de l’équité, soit en parlant de la légalité. On dira par exemple, « que la stricte justice est souvent injuste » B) Caractère de celui qui est juste. Une des quatre vertus cardinales.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Terme qui dans l’histoire de la pensée, indique selon les cas, la conformité à une norme (naturelle, divine, positive) ou à l’idéal auquel la norme doit se référer pour être valable….Le concept de justice a donc été l’objet de définitions diverses en fonction des différents présupposés idéologiques, ou éthiques qui sont à la base de son interprétation. (Voir article)
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : L’une des quatre vertus cardinales : celle qui respecte l’égalité et la légalité, les droits (des individus) et le droit (de la Cité)
A) Décision mentale par laquelle nous arrêtons d’une façon réfléchie B) Opération consistant à se faire une opinion sur laquelle on règle sa conduite, dans les cas où l’on ne peut atteindre une connaissance certaine.
Trésor de la langue française : Avis, opinion, sentiment que quelqu’un donne sur quelqu’un ou sur quelque chose. Avis favorable ou défavorable, opinion personnelle portant approbation ou condamnation que l’on porte, en l’exprimant ou non… Qualité de l’esprit, faculté intellectuelle qui porte à bien juger, à porter des appréciations sages, des jugements sains, pleins de discernement, d’équité et de bon sens.
Le Grand Robert de la langue française : Etat d’un être vivant jeune. Temps de la vie entre l’enfance et la maturité. Etat physique ou moral d’une personne. Caractère, ensemble de caractères propres à la jeunesse.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : (Juventus) C’est cet âge qui touche & qui accompagne le dernier progrès de l’adolescence, s’étend jusqu’à l’âge viril, & et va rarement au-delà de trente ans.
« La jeunesse est l’aspect social de l’adolescence, elle se définit par opposition à la génération par venue à la pleine maturité, elle est le moment du développement où l’être mis en possession de tous ses moyens, presse ses devanciers de son élan enthousiaste et impatient pour se faire une place au soleil » (M. Debesse. Adolescence. 1942)
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Darwin, par Richard Richmont. 1830. Down House Museum. Kent.
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Le Grand Robert de la langue française : Que l’on a en naissant, dès la naissance. Qui est antérieur à tout fonctionnement et ne dépend que du code génétique
Encyclopédie de la philosophie. Livre de poche : Innéisme : Dans le sens générale qualifie toute conception selon laquelle l’homme porte en lui dès la naissance (donc avant toute expérience) certaines idées précises, des principes cognitifs, ou des aptitudes comportementales.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Ce qui est donné ou programmé dès la naissance. On ne confondra pas l’inné (qui s’oppose à l’acquis), avec l’a priori (qui s’oppose à l’empirique)
Encyclopédie Larousse en ligne Étude psychologique des caractères individuels pour élaborer des classifications en types et en tempéraments. La caractérologie présuppose l'idée de traits de caractère permanents, sur lesquels elle fonde sa classification. Cette permanence repose sur l'hypothèse d'un caractère inné ; conception qui n'écarte d'ailleurs pas, pour la caractérologie, l'existence de traits de caractère pouvant être acquis secondairement sous l'influence du milieu. L'interaction permanente du caractère inné et du caractère acquis expliquerait ainsi la possibilité que possède tout sujet de transformer son caractère sous l'effet de déterminants personnels (effort, persévérance, volonté) ou socioculturels (morale, religion, etc.). Pour la psychanalyse, cependant, l'aspect dynamique du caractère tient à la pluralité des processus...
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Flirt et jalousie. Haynes King. 1874. Victoria and Albert Museum. Londres
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Le Grand Robert de la langue française : Attachement vif et ombrageux. Sentiment hostile né de l’envie que provoque le spectacle du bonheur, des avantages d’autrui; inquiétude qu’inspire la crainte de perdre un avantage au profit d’autrui. Sentiment douloureux que font naître, chez la personne qui l’éprouve, les exigences d’un amour inquiet, le désir de possession exclusive de la personne aimée, la crainte, le soupçon, ou la certitude de son infidélité.
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : Parfois un synonyme d’envie; plus souvent une de ses formes ou de ses variantes. L’envieux voudrait posséder ce qu’il n’a pas et qu’un autre possède ; le jaloux veut posséder seul ce qu’il croit être à lui. L’un souffre de manque, l’autre, du partage.
Dictionnaire du français « Littré » : Mauvais sentiment qu’on éprouve quand on n’obtient pas ou ne possède pas les avantages obtenus ou possédés par un autre. Sentiment qui naît de l'amour et qui produit par la crainte que la personne aimée en préfère quelque autre.
Trésor de la Langue Française : Attachement vif et inquiet (pour ce qui tient à cœur) Amour, amitié très exclusive qui prend ombrage de tout attachement de l’autre à un nouvel objet et de ses attachements anciens.
Le Grand Robert de la langue française : Forme de connaissance directe et immédiate, qui ne recourt pas au raisonnement. Sentiment plus ou moins précis de ce qu’on ne put vérifier, de ce qui n’existe pas encore.
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : Connaissance d’une vérité évidente, de quelque nature qu’elle soit, qui de principe et de fondement au raisonnement discursif, mais qui porte non seulement sur les choses, mais sur leurs rapports. Vue directe et immédiate d’un objet de pensée actuellement présent à l’esprit et sais dans sa réalité individuelle.(Voir article)
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Perception directe sans l’intervention de la connaissance discursive – d’un objet et de ses relations..(Voir article)
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : …Avoir une intuition, c’est sentir ou pressentir, sans pouvoir démontrer ni prouver. L’intuition se situe en amont du raisonnement. Mais un esprit totalement dépourvu d’intuition serait aveugle. Comment pourrait-il raisonner ?
Dictionnaire de Français « Littré »: Terme de philosophie : Connaissance soudaine, et les formes sensibles, et, par conséquent, indépendants de toute démonstration. Vérité d’intuition spontanée, indubitable, comme...
Le Grand Robert de la langue française : Tendance à ne pas supporter, à condamner ce qui déplait dans les opinions ou la conduite d’autrui. …Refus de la liberté d’opinion d’autrui.
Trésor de la Langue Française : Manque de respect pour les croyances, les opinions que l’on éprouve ou qu’on juge fausses ; L’intolérance mène au fanatisme…
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Attitude consistant à refuser aux autres la liberté d’exprimer des opinions que l’on juge fausses et de vivre conformément à ces opinions, comportement de celui qui réprime par la force l’es idées qu’ils ne partage pas.
Encyclopédie Larousse : Attitude hostile ou agressive à l’égard de ceux dont on ne partage pas les opinions ; les croyances. Peut-on être intolérant sans être animé d’une croyance ayant vocation à éclipser toutes les autres ? L’intolérance ne suppose t-elle pas le prosélytisme, qui, en brandissant la légitimié de la conviction qu’il s’emploie à inculquer et à propager, prétende facto prouver l’inanité des opinions rivales, Si le zèle à convertir est sous-jacent à l’intolérance, que devient-elle celle-ci lorsque la religion n’est plus au cœur du système de pensée ? Aurait-elle la vertu d’être le sursaut sur fond d’indifférence ? C’est ainsi qu’elle prétend se justifier, outre le célèbre « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » se sentant menacée à l’heure où les monopoles idéologiques sont défaits, elle est une faiblesse qui exhibe sa force. Nature paradoxale de l’intolérance : serait-elle le dernier hommage rendu à l’adversaire grâce au choix de le combattre, plutôt que d’ignorer son existence, le dernier rempart contre le relativisme moral ?
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Theo van Rysseberghe. La lecture. 1903. Muse des Beaux Arts de Gand.
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Le Grand Robert de la langue française : Expliquer, rendre clair ce qui est obscure (dans un texte, un écrit). Traduire d’une langue dans l’autre. Traduire oralement. Donner un sens à quelque chose, tirer une signification… Donner une signification plus ou moins subjective…
Trésor de la langue française : Traduire (un texte ou des paroles) d’une langue dans une autre - Expliquer, chercher à rendre compréhensible ce qui est dense, compliqué, ambigu. - Interpréter une loi, un arrêt : Dégager le sens exacte d’un texte qui serait peu clair, en déterminer la portée, c'est-à-dire, le champ d’application temporel… - Donner un sens personnel, parmi d’autres possibles, à un acte, à un fait, dont l’explication n’apparaît pas de manière évidente.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est chercher ou révéler le sens de quelque chose (d’un signe, d’un discours, d’une œuvre, d’un évènement…). S’oppose par là à l’explication, qui donne non le sens mais la cause. Les deux démarches peuvent bien sûr être légitimes ; mais il ne l’est jamais de les confondre. Tout a une cause, et certains faits ont un sens. Mais comment un fait pourrait-il s’expliquer parce qu’il signifie. …..
Le Grand Robert de la Langue Française : Le mot intelligence dans le langage philosophique se distingue des notions de raison et d’entendement. Intelligence désigne un ensemble de fonctions concernant la connaissance ou l’action, éclairée par la spéculation au préalable. L’entendement n’englobe que les opérations discursives de la pensée. La raison, pouvoir d’organisation, mais aussi discernement du vrai, désigne l’ensemble des principes grâce auxquels l’être humain peut établir des rapports vrais à propos de l’univers. Intelligence se dit des fonctions remarquables par la diversité de leur aspect et l’inégalement de leur développement…….
Vocabulaire technique et philosophique de la philosophie, Lalande : Ensemble de toutes les fonctions qui ont pour objet la connaissance, au sens le plus large du mot (sensations, associations, mémoire, imagination, entendement, raison, conscience)
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque : Au sens large, processus mental qui permet à l’homme ou à l’animal doté d’une structure cérébrale évoluée, la solution des problèmes nouveaux qui impliquent une restructuration de son rapport d’adaptation au milieu ; dans un sens spécifique, processus, ou ensemble de processus mentaux très complexes et spécifiquement humains…..
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Robot I. A. du film, L'homme bicentenaire de Chris Columbus. 2000.
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Le Grand Robert de la langue française : Ensemble des théories et des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de résoudre des problèmes sans que les algorithmes de résolution soient explicitement fournis.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Désigne le projet de systèmes artificiels susceptibles d’offrir des prestations comparables à celles des hommes pour l’accomplissement de tâches intelligentes. L’IA n’est pas une discipline scientifique, mais un domaine de recherche technologique issu de la convergence de diverses disciplines autour de l’informatique. (Voir l’article)
Trésor de la langue Française : (Sociologie) Phase où les éléments d'origine étrangère sont complètement assimilés au sein de la nation tant au point de vue juridique que linguistique et culturel, et forment un seul corps social.
« L’immigration, qui a souvent pour origine des contraintes économiques, une exigence de survie, ou la recherche d’un asile politique, reste liée à la douleur de la rupture, de l’arrachement, de l’exil. Elle n’a pas d’abord pour vocation la fixation dans le pays d’accueil. Pourtant après des décennies, cette immigration de travail s’est transformée en immigration de peuplement. Dès lors a surgi la question essentielle. Comment devenir une composante de la société française tout en préservant son identité d’origine ? C’est à une telle question que doit répondre le pays d’accueil. Comment doit-il faire ? » (Henri Pena-Ruiz. Qu’est-ce que la laïcité ?)
Le Grand Robert de la langue française : Impulsion qu’un être vivant reçoit de l’extérieur. Impulsion qu’un être vivant doit à sa nature. Comportement par lequel cette impulsion se manifeste. Tendance innée et puissante, commune à tous les êtres vivants ou à tous les individus d’une même espèce.
Encyclopédie d’éthique et de philosophie morale. PUF : En psychologie animale et en éthologie « mécanisme nerveux hiérarchiquement organisé, sensible à certaine stimulations du milieu qui le réveillent, et le mettent en marche et le dirigent, auxquelles il répond par des mouvements coordonnés qui ont pour but la conservation de l’individu ou de l’espèce ».
Vocabulaire technique et philosophique,Lalande : Ensemble complexe de réactions, déterminées, héréditaires, commune à tous les individus d’une même espèce…. « Qui n’est pas primitif : caractère acquis (qu’un individu ou une espèce ne possédait pas tout d’abord) perceptions acquises (qui ne sont pas données immédiatement par un sens, mais résultent d’une éducation et d’un raisonnement inconscient)
(Remarque) « Hérédité des caractères acquis » s’entend toujours des caractères acquis par l’individu après sa naissance (par opposition à la théorie Darwinienne de la sélection s’exerçant sur des variations accidentelles). On dit couramment, en anglais comme en français, que dans l’évolutionnisme au sens large, les caractères spécifiques, et notamment les principes rationnels, sont « innés dans l’individu, mais acquis dans l’espèce » L’acquis est aussi opposé à « infus » pour les mystiques… » chez des individus d’une même...
Grand Robert de la langue française : Théorie ou tendance qui voit dans l’individu la valeur suprême dans le domaine politique, économique, moral. Doctrine affirmant la réalité propre de l’individu au détriment des genres et des espèces.
Vocabulaire technique et philosophique Lalande : A) Se dit de toute théorie qui voit dans l’individu ou dans l’individuel soit la forme la plus essentielle de la réalité, soit le plus haut degré de valeur. B) Théorie d’après laquelle : « les hommes sont toujours trop gouvernés » et d’après laquelle l’idéal politique doit être le développement de l’initiative privée, la réduction des fonctions de l’état à un très petit nombre d’objets (libéralisme, individualisme spencérien) ou même leur suppression totale (individualisme anarchiste) E) Dans une intention péjorative : tendance à s’affranchir de toute obligation de solidarité et à ne songer qu’à soi.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Terme introduit par Alexis Tocqueville pour indiquer l’attitude fondamentalement guidée par l’intérêt personnel, antisociale et non solidaire qui caractérisait, d’après l’auteur, la société américaine. (Voir l’article)
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. Puf : Le terme « impartialité » semble renvoyer à deux idées très différentes, au moins, en philosophie morale L’impartialité est une sorte de perspective ou de point de vue auquel nous accédons lorsque nous nous détachons de nos intérêts engagements, sentiments, relations personnelles. Ce point de vue est dit « neutre » , « objectif » , « universel » ou de « nulle part » selon les théories. L’impartialité est un principe moral substantiel disant qu’il faut accorder une considération égale aux intérêts, aux préférences ou à la dignité de chacun, selon les théories. (Voir article, impartialité et impersonnalité)
Expressions: En mon âme et conscience. Être ni pou ni contre. Faire deux poids deux mesures. Le jugement de Salomon. Ménager la chèvre et le chou. Prendre parti. Sans parti pris. Tenir la balance...
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Le juif errant. Marc Chagall. 1923.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Charité qui consiste à recueillir, à loger et nourrir, gratuitement les indigents, les voyageurs dans un établissement prévu à cet effet… Action de recevoir chez soi, d’accueillir avec bonne grâce
Trésor de la langue Française : 1° Action de recueillir chez soi, une ou plusieurs personnes de sa connaissance. 2° Asile, protection accordée à un exilé, un réfugié ; 3° Générosité du cœur, sociabilité qui dispose à ouvrir sa porte, à accueillir quelqu’un chez soi, étranger ou non.
« L’hospitalité a été à l’origine une solution dont la portée fut universelle pour pallier les insuffisances de la famille, du clan, de la nation, ou de tout groupe dans lequel la hiérarchie, la jalousie et la coutume limitaient les opportunités offertes à individu… Au cours des derniers siècles, l’hospitalité a subi au moins trois transformations. Dans l’Angleterre du XVIème siècle, les moines initialement donnaient l’exemple de l’hospitalité, en accueillant des étrangers sans discrimination… L’hospitalité anglaise traditionnelle disparu et fut remplacée par une...
Le Grand Robert de la langue française : Faculté que possède l’esprit de se présenter des images, d’imaginer. Faculté d’évoquer des images des objets qu’on a déjà perçus. Faculté de former des images d’objets qui n’ont pas été perçus ou de faire des combinaisons nouvelles d’images.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Faculté de se représenter des choses qui ne sont pas livrées au même moment que les sensations. (Voir l’article)
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : La faculté d’imaginer, autrement dit, de se représenter intérieurement des images, y compris et surtout, quand ce qu’elles représentent est absent.
Trésor de la Langue Française : 1-Faculté de se représenter par l’esprit des objets ou des faits irréels ou jamais perçus, de restituer à la mémoire des perceptions ou des expériences antérieures. (Avoir l’imagination vive). 2- Faculté d’inventer, de créer, de concevoir. (Artiste qui a beaucoup d’imagination). 3- Littéraire : Chose imaginaire ; construction plus ou moins chimérique de l’esprit.
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Les mariés de la Tour Eiffel. Ghagall. 1910. Musée National d'Arts Modernes. Centre pompidou.
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Le Grand Robert de la langue française : Erreur de perception causée par une fausse apparence. (Psy.) Interprétation erronée de la perception sensorielle de faits ou d’objets réels. Opinion fausse, croyance erronée que forme l’esprit et qui l’abuse par son caractère séduisant.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : A) Toute erreur, soit de perception, soit de jugement ou de raisonnement pourvu qu’elle puisse être considérée comme naturelle, en ce que celui qui la commet est trompé par une apparence. B) Spécialement, fausse présentation, provenant, non des données même de la sensation, mais de la manière dont s’est faite l’interprétation perceptive de celle-ci.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : …une forme d’adhésion dans les apparences qui révèlent plus ou moins trompeuses. Aussi, oppose t-on en philosophie l’illusion à la réalité et à la vérité.. ; (Voire l’article)
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : Ce n’est pas la même chose qu’une erreur. C’est une représentation prisonnière de son point de vue, et qui résiste même à la connaissance de sa fausseté ; j’ai beau savoir que la terre tourne autour du soleil, je n’en vois pas le soleil se mouvoir d’est en ouest… « Est illusion » écrit Kant, « le leurre qui subsiste, même quand on sait que l’objet supposé n’existe pas », ou est autre. Il y a donc une positivité de l’illusion….
Le Grand Robert de la langue française : Etat, situation d’une personne qui ignore ; le fait de ne pas connaître. Etat d’un enfant, d’une personne qui n’est pas averti (e) des réalités de la vie, notamment de la vie sexuelle. Manque d’instruction, de savoir, absence ou insuffisance de connaissances intellectuelles, de culture générale.
Trésor de la langue française : État de celui qui n'a pas de connaissances sur quelque chose (dont il connaît l'existence, mais qui excède la faculté humaine de connaître ou qui excède une science, un savoir à un moment donné).
Le Grand Robert de la langue française : Le fait, pour une personne d’être un individu donné et de pouvoir être légalement reconnue pour tel sans nulle confusion grâce aux éléments (état civil, signalement) qui l’individualise
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : L’identité du moi, dans sa continuité personnelle, et en tant qu’elle se distingue des autres individus.
« L’esprit particulier d’un peuple peut décliner, disparaître, mais il forme une étape dans la marche générale de l’esprit du monde, et celui-ci ne peut disparaître » (Hegel)
« Dès le 12ème siècle la France rurale commence à migrer vers les villes. Ces premières villes n’offre aucune structure pour créer du lien entre les habitants. Les nouveaux arrivants sentent déracinés, ils ajoutent souvent à leur nom, celui de leur village, de leur lieu d’origine, ils ajoutent leur profession : boulanger, charbonnier, charpentier…. C’est là, déjà, un besoin d’identité, d’appartenance à un groupe. L’individu même si l’on vante le citoyen du monde a du mal à être le citoyen de nulle part. Mais cette...
Le Grand Robert de la langue française : Attitude de l’esprit ou forme de caractère qui pousse à faire une large place à l’idéal, en accordant foi à la puissance de l’idée et du sentiment pour améliorer la nature et les sociétés humaines.
Encyclopédie d’éthique et de philosophie morale. PUF : Le mot est employé (notamment par Leibniz) pour désigner la philosophie de Platon en tant qu’elle est fondée sur la thèse selon laquelle la vraie réalité consiste dans les idées, par opposition aux choses matérielles dont la réalité changeante et précaire, ne serait qu’apparente. (Voir l’article)
Trésor de La langue française: (Philo) Toute philosophie qui ramène l’existence à l’idée. Courant philosophique qui rapporte tout ce qui est, dans la réalité de la pensée du sujet. Le propre de l‘idéalisme est de ne pas admettre que la réalité externe soit la cause de nos représentations, soit qu’il nie cette réalité externe, soit qu’il en nie...
Le Grand Robert de la Langue Française : Connaissance en relation des événements du passé, des faits relatifs à l’évolution de l’humanité, d’un groupe social, d’un action humaine,etc, et qui sont dignes ou jugés digne de mémoire ; événement, faits, ainsi relatés.
L’ensemble des connaissances relatives à l’évolution et au passé de l’humanité; la science et la méthode permettant de reconstituer cette évolution et d’acquérir et de transmettre ces connaissances.
Connaissances humaines reposant sur l’observation et la description des faits, et dont l’acquisition met en jeu la mémoire, par opposé à la philosophie, à la science..
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque: Le terme histoire vient du grec, « historia » qui renvoie à l’activité de « l’histôr », du témoin, de celui qui a vu. D’ailleurs le mot « historia » signifie plus généralement en grec, « enquête »…
Le terme d’histoire désigne la réalité historique, c’est-à-dire l’ensemble des événements auxquels on reconnaît à un moment donné, une importance suffisance pour qu’on leur attribue une valeur ou une portée historique...
Trésor de la Langue Française : Recherche, connaissance, reconstruction du passé de l’humanité sous son aspect général ou sous des aspects particuliers, selon le lieu, l’époque, le point de vue choisi, l’ensemble des faits, découlant du passé.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Ce qui donnerait une parfaite satisfaction à l’intelligence et aux sentiments humains… Ce qu’on se propose comme type parfait ou comme modèle dans un certain ordre de pensée ou d’action.
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : C’est quelque chose qui n’existe qu’en idée, donc, qui n’existe pas… Rien n’est vrai dans l’idéal, que la valeur que nous lui prêtons – que le désir, qui nous fait agir.
Trésor de la langue Française: Manière de penser de quelqu’un qui poursuit un idéal. Attitude pratique ou intellectuelle de celui qui oriente sa pensée, son action, sa vie, d’après un idéal. C’est aussi (poussé à l’extrême) l’attitude de celui qui refuse la réalité, qui vit de chimères, d’illusions
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Falstaff. Edward von Grützner. 1921.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Forme d’esprit qui consiste à présenter la réalité de manière à en dégager les aspects plaisants et insolites, parfois absurdes, avec une attitude empreinte de détachement et souvent de formalisme.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est une forme comique, mais qui fait rire surtout de ce qui n’et pas drôle…. Ce n’est pas le réel qui est drôle, mais ce qu’on en dit. Non son sens, mais son interprétation, - ou non sens. Il y a du tragique dans l’humour, mais c’est un tragique qui refuse de se prendre au sérieux. Il travaille sur nos espérances, pour en marquer la limite, sur nos déceptions, pour en rire, sur nos angoisses, pour les surmonter.
L’humoriste sème plus souvent la vérité que le philosophe. L’humour n’a pas de limites mais a des barrières. Les humoristes de talent, savent parfois transgresser les limites sans faire tomber les barrières. (Luis)
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Desiderius Erasmus, par Hans Holbein. 1523. Kunstmuseum. Bâle.
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Le Grand Robert de la Langue Française : (Historique) Mouvement d’esprit représenté par les « humanistes » de la Renaissance, et caractérisé par un effort pour relever la dignité de l’esprit humain et mettre ne valeur, en renouant par-dessus le moyen âge et la scholastique…Formation de l‘esprit humain par la culture littéraire ou scientifique. (Humaniste) Lettré qui aune connaissance approfondie des langues et littérature grecque et latine : (Les Humanités)
Trésor de la Langue Française : (Historique) Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l’épanouissement de l’homme rendu ainsi plus humain par la culture. Type de culture, résultat d’une formation qui embrasse la culture littéraire, fonde essentiellement sur les œuvres grecques et latines, et la culture scientifique.
(Philosophique) Attitude qui tient l’homme pour valeur suprême et revendique pour chaque homme la possibilité de d’épanouir librement son humanité, ses facultés proprement humaines.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : (Historique) Courant intellectuel de la Renaissance (ceux qu’on, appelle les humanistes : Pétrarque, Pic de la Mirandole, Érasme, Budé…), fondé sur l’étude des humanités grecques et latine débouchant sur une certaine valorisation de l’individu.
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François 1er à la bataille de Marignan. Attribué à Noël Bellemare. 1530 Iconographie BNF.
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Le Grand Robert de la Langue Française: Celui qui se distingue par ses exploits, ou un courage cxtraordinaire (particulièrement dans le domaine des armes)
Trésor de la Langue Française: Un homme, une femme, qui incarne dans un certain système de valeurs un idéal de force d’âme et d’élévation morale……Homme ou femme qui fait preuve dans certaine circonstances, d’une grande abnégation.
Encyclopédie d’éthique et de philosophie morale. PUF : Le mot vient du grec « Homos » , nom d’un dieu de la guerre qui donnait aux militaires le courage de se battre. Plus tard son nom fut utiliser pour indiquer l’octroi des terres méritées par la victoire, ou toute autre récompense accordée à ceux qui avaient fait preuve dans la bataille de qualité de courage due à cette belliqueuse divinité. (Lire l’article)
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : La dignité quand elle passe par le regard des autres. Ou l’amour propre quand il se prend au sérieux. … L’honneur a fait plus de morts que la honte, et plus d’assassinats que de héros.
Trésor de la langue Française : Sentiment de profonde antipathie à ‘égard de quelqu’un, conduisant parfois à souhaiter l’abaissement ou la mort de celui-ci
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Sentiment de tristesse & de peine… la haine qui se porte vers les êtres capable de bonheur ou de malheur, est un déplaisir qui naît plus ou moins fortement, qui nous agite & nous tourmente avec plus ou moins de violence, & dont la durée est plus ou moins longue.
Le Grand Robert de la langue Française : Manière d’être ou disposition acquise sous l’influence d’une certaine action extérieure, de l’éducation ou d’un effort personnel …
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : La facilité naît de la répétition. Un acte qu’on accompli souvent devient ainsi presque instinctif, remarquait déjà Aristote, et c’est pourquoi on dit que l’habitude est une seconde nature : c’est comme une nature acquise, qui viendra corriger la première ou prendre sa place. .. L’habitude, en diminuant la difficulté, rend la conscience moins nécessaire…
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : …. Cela qui distingue la guerre de la bataille, suggère assez que la guerre entre les États, est la disposition première, la guerre est donnée, la paix, il faut la faire. C’est ce qui donne raison aux pacifiques, sans donner tord aux militaires.
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque : Conflit armé entre États ou entre factions d’u même Étrat (guerre civile) . Sur le plan étymologique, on trouve trois arcines pour signifier l’idée de la guerre. La racine grecque, « polemos », qui se retrouve par exemple dans le terme, polémique. La racine latine, « bellum » qui se retrouve dans des termes comme, belligérant, belliqueux, belliciste, et enfin, la racine « Werra », du vieux germanique, et qui a donné en français, le mot, guerre, et en allemand, celui de « Wehr », en encore en anglais, « war ».
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale : Un analyse de la guerre peut trouver son point de départ dans la caractérisation bien connue qu’en donne Rousseau, « La guerre n’est donc point une relation d’homme à homme, mais une relation d’Etat à État… ». (Du contrat social). Pourtant les guerres ont existé bien avant les Etats. La célèbre définition de Clauzewitz, « Le guerre est un acte de force/violence par lequel nous forçons l’ennemi à agir selon notre volonté »
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Jan Brueghel et Peter Paul Rubens. Le sens du goùut. 1818. Musée du Prado. Madrid.
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Le Grand Robert de la Langue Français : Sens grâce auquel l’homme et les animaux perçoivent les saveurs.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est la faculté de juger du beau et du laid, du bon et du mauvais, comme un plaisir qui serait critère de vérité. Le goût touche au corps, pas la sensation, et à l’esprit, par la culture. Il éduque, il ne se crée pas.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : Du latin, gustus, c’est ce sens admirable par lequel on discerne les saveurs & dont la langue est le principal organe. Le goût examiné superficiellement paroît être une sensation particulière à la bouche, étant différente de la faim, & de la soif ; mais allez à la source & vous verrez que cet organe qui dans la bouche me fait goûter un mets, dans l’œsophage & dans l’estomac, me sollicite pour les alimens, & me les fait désirer. Ces trois parties ne sont proprement qu’un organe continu, & ils n’ont qu’un seul & même objet…..
Le goût en général est le mouvement d’un organe qui jouit de son objet, & qui en sent toute la bonté ; c’est pourquoi le goût est de toutes les sensations : on a du goût pour la Musique & pour la peinture, comme pour les ragoûts, quand l’organe de ces sensations savoure, pour ainsi dire, ces objets…
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Fresque du 1er siècle. Paquius Promulus et son épouse. Musée mythologique national. Naples.
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Grand Robert de la langue française : Activité consciente et créatrice tendue vers un but et supposant une série d’actions maîtrisées.., habileté maîtrisée pour arriver à un résultat.
Vocabulaire technique et ceritique de la philosophie. A. Lalande ; (Esthétique) : L’Art ou les Arts désignent toute production de la beauté par les œuvres d’un être conscient. Au pluriel cette expression s’applique surtout aux moyens d’exécution, au singulier aux caractères communs des œuvres d’art. En ce sens l’art s’oppose encore à la science…
Encyclopédie de la philosophie. La Pochothèque : En grec ancien la « tekhné » désignait un certain type de savoir : le savoir faire des activités techniques ou artisanales. La tékhné des grecs, l’ars des romains, à la fois, art, artisanat et technique, consistant dans la connaissance des règles qui président à la production d’une œuvre bien faite. Cela incluait aussi bien l’art de produire des statues, de la musique, des discours, ou de la poésie, que de produire de la santé….Le terme art, en français, connote cependant deux domaines qui depuis le XIII ème siècle tendent à se distinguer et dvenir autonomes, celui des beaux-arts, et celui de l’artisanat.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Un autre mot pour l’avenir Si on veut les distinguer, on peut dire que le futur désigne davantage une dimension du temps que son contenu. L’avenir, c’est ce qui viendra ; le futur le temps à venir. L’avenir est fait d’éléments dont nous ignorons la plupart. Le futur n’est fait que de lui-même ; c’est un temps vide, bien sûr imaginaire, que l’avenir viendra rempli. Mais alors, ce ne sera plus du futur, ni de l’avenir; ce sera du présent, qui est le temps rel.
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La mort de Sardanapale. Eyugène Delacroix. 1835. Musée du Louvre.
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Tabeau De "La mort de Sardanapal" de Delacroix. Le peintre donnera une explication de l’œuvre : « Les révoltés assiégeaient la palais de Sardanapale. Il donna l’ordre à ses eunuques, ses officiers d’égorger ses femmes, ses pages, jusqu’à ses chevaux et ses chiens favoris ; aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne devait lui survivre »
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : (Psych.) Amour de soi, tendance naturelle à se défendre, à se maintenir, et à se développer.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : ce n’est pas l’amour de soi, c’est l’incapacité à aimer quelqu’un d’autre, ou l’aimer autrement que pour son bien à soi. C’est parfois une tendance constitutive de la nature humaine. On en la surmonte que par l’effort, ou par l’amour.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Croyance sans preuve, comme toute croyance, mais qui s’en passe avantageusement, par volonté, confiance ou grâce. Elle ne l’est donc que pour les sujets qui se suffisent de leur subjectivité.
Au sens le lus ordinaire, le mot désigne une croyance religieuse, .., c’est croire en une vérité qui serait une valeur, et une valeur qui serait vérité….
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Un moment privilégié, souvent inscrit d’avance dans le calendrier en souvenir d’un autre, qu’il commémore ; occasion d’abord de réjouissance …
Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey : Le sens a d’abord (1050, feste, XVII S. fête) le sens de « célébration faite à un jour marqué » dans un contexte religieux. Par extension il désigne une réjouissance qui rompt avec la vie quotidienne (fin du XVII s.), un ensemble de réjouissance organisée, une cause de plaisir, une commémoration et spécialement le jour de la fête du saint dont on porte le nom.
(Religion) Célébration en l’honneur d’une divinité, d’un être, d’une chose, vénérés par la religion, ou en commémoration d’un événement marquant de son histoire.
Dictionnaire philosophique d’André Comte Sponville : Un être humain, de sexe féminin. On dira que c’est l'humanité qui importe, non les sexe. Peut-être, mais que l’humanité soit sexuée n’est pas non plus anecdotique.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : On comprend en général sous ce terme, toutes les personnes du sexe féminin, soit filles, femmes mariées ou veuves ; mais à certains égards les femmes sont distinguées des filles, & les veuves des femmes mariées. Toutes les femmes & filles sont quelque fois comprises sous le terme d’hommes. La condition des femmes en général est néanmoins différente en plusieurs choses de celle des hommes proprement dits. Les femmes sont plûtôt nubiles que les hommes, l’âge de puberté est fixé pour elles à douze ans ; leur esprit est communément formé pûtôt que celui des hommes, elles sont aussi plûtôt hors d’état d’avoir des enfans. Les hommes, par la prérogative de leur sexe & et par la force de leur tempéraments ont naturellement capables de toutes sortes d’emplois & d’engagemens ; au lieu que les femmes, soit à cause de la fragilité de leur sexe & de leur délicatesse naturelle, sont exclues de plusieurs fonctions, & incapables de certains engagemens….
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Le régime où le peuple est souverain. Cela ne signifie pas qu’il gouverne, ni même qu’il fait la loi, Mais que nul ne peut légiférer sans son accord ou hors de son contrôle.
Dictionnaire de l’antiquité. Université d’Oxford : dêmokratia « gouvernement du peuple » c'est-à-dire du demos. La démocratie au sens d’un régime politique où les décisions sont prises par tous les citoyens mâles au vote majoritaire,
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Le chêne et le roseau; Jean de la Fontainre. Illustration d'Auguste Vimar. 1897.
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Le Grand Robert de la langue Française : Manque de force, de vigueur. Faiblesse de constitution. Manque de résistance, de solidité. État d’un être sans défense, désarmé. Le fait de céder à une passion
Trésor de la langue française : Manque de force, de vigueur physique ; manque de volonté ou de fermeté, incapacité de soutenir l’adversité, ou de résister à la passion.
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David Tenniers le jeune. L'alchimiste. (vers 1640/1650)
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Le Grand Robert de la langue française : Le fait d’éprouver (qqch), considéré comme élargissement ou enrichissement de la connaissance du savoir, des aptitudes.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Le fait d’éprouver quelque chose en tant que ce fait est considéré non seulement comme un phénomène transitoire, mais élargissant et enrichissant la pensée.
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque : Terme qui indique en philosophie un type de connaissance reposant sur la saisie directe de contenus les plus divers (perceptifs, émotionnels, affectifs). Les divers usages de ce mot dans la langue courante permettent de distinguer des significations sensiblement différentes : A) épreuve, essai, ou tentative, (faire une expérience), B) expérience acquise (avoir de l’expérience), C) expérimentation scientifique… En grec, expérience se dit « empeira » qui va donner l’adjectif « empirique » .qui désigne tout ce qui résulte de l’expérience en général. … Les hommes, disaient déjà, Xénophane, Empédocle, ne peuvent prétendre connaître que ce dont ils ont fait personnellement l’expérience
Vocabulaire technique et philosophique Lalande : Au sens le plus général : mise en relief de l’importance philosophique qu’a l’existence individuelle, avec ses caractères irréductibles – « Retour à l’existence comme elle nous est donnée…. Bref, besoin de considérer l’existence en face, telle qu’elle est vécue, et de penser sur elle avec efficacité, voilà justement quelques traits qui se rassemblent dans l’existentialisme ou la philosophie existentielle » (R. le Senne. Introduction à la philosophie. P, 228) Doctrine philosophique de Jean-Paul Sartre, exposé philosophiquement, dans « l’être et le néant » (1943) , mais surtout répandue par son théâtre, ses romans, et par la revue « Les temps modernes ». Elle tire son nom de la thèse : « l’existence précède l’essence », expression métaphysique de la croyance à la liberté absolue, suivant la quelle l’être vivant et pensant se fait lui-même, pour autant que le permettent certaines déterminations déjà prises.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Orientation philosophique qui adopte l’existence comme thème spécifique – en tant que mode d’être caractéristique de l’homme – et la revendication en tant que telle contre toute réduction de l’existant (l’être) à une chose, ou un état de chose (objet), et contre toute inclusion de l’individu dans des schémas philosophiques...
Le Grand Robert de la langue française : Mort douce et sans souffrance, survenant naturellement ou grâce à l’emploi de substances calmantes ou stupéfiantes.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : .... On pourrait définir l'euthanasie comme le fait de provoquer directement la mort d'un être humain ,(ou animal) de telle façon que cette mort advienne rapidement et sans souffrance, soit en agissant à cette fin, soit en s'abstenat d'agir, dans le premier cas on parle d'euthanasie active, dans le second d'euthanasie passive... Voir l’article.
Par analogie : ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) Âme. Chambres à gaz. Coma. Délivrance. Déontologie. Directives anticipées. Embryons. Ethique. Euthanasie active. Euthanasie passive. Fin de vie. Fœtus. Hypocrisie. IVG. Législation. Loi Léonetti. Médecine. Morale. Mort. Mort cérébrale. Responsabilité. Soins palliatifs. Souffrance. Testament de vie. Ultimes dispositions.
« Quand la médecine peut nous aider à guérir, pourquoi ne nous aiderait-elle pas à mourir » ? (André Conte Sponville) « Respecter la vie humaine, c’est lui permettre de rester humaine jusqu’au bout » (André Conte-Sponville)
En 1935 le Docteur Alexis Carrel ; (Prix Nobel de littérature) auteur de « l’homme cet inconnu » propose d’ouvrir des établissements euthanasiques, équipés de chambres à gaz et destinés à éliminer...
Le Grand Robert de la langue française : Science qui étudie et met en œuvre les méthodes susceptibles d’améliorer les caractères propres des populations humaines, essentiellement fondée sur les connaissances acquises en hérédité.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : Le terme eugénisme fut forgé en 1883 à partir de racines grecques signifiant, bonne race… pour désigner la science des conditions favorables à la reproduction humaine. Voir l’article.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est vouloir améliorer l’espèce humaine, non par l’éducation des individus, mais par la sélection ou la manipulation des gènes – en transformant le patrimoine héréditaire de l’humanité. , plutôt qu’en développant son patrimoine naturel.
En 2006 l’Eglise décide de se désolidariser du Théléton. Son désaccord portant sur les sélections embryonnaires, qui d’une part écartent les embryons qui pourraient être porteurs de maladies génétiques, et conservent les dits embryons à des seules fins de recherches ou thérapeutique. « Laissez les vivre » disent la plupart des religions, sauf que les intégristes religieux ne sont pas ceux qui assument des enfants handicapés. (29.11.06 France Inter)
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : 1° Au sens substantiel : « je pense donc je suis » 2° Au sens phénoménal : Une chose est quand elle actuellement présentée dans l’expérience 3° Au sens objectif : Une chose est quand elle est affirmée comme valable pour l’expérience de tous les individus
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : L’être n’est pas d’abord un concept, qu’on pourrait définir; il est une expérience, une présence, un acte, que toute définition suppose et qu’aucune ne saurait contenir. Par quoi l’être est silence, et condition du discours.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : (Métaph.) notion la plus générale de toutes, qui renferme non seulement tout ce qui est, a été, ou sera, mais encore tout ce qu’on conçoit comme possible. On peut donc définir l’être ce à quoi l’existence ne répugne pas. Un arbre qui porte des fleurs & des fruits dans un jardin est un être ; mais un arbre caché dans le noyau ou dans le pépin n’en est pas moins un, en ce qu(‘il n’implique point qu’il viennent en même état….Pour arriver à la notion d’être, il suffit donc de supposer unies des choses qui ne sont point en contradiction entre elles, pourvût que ces choses ne soient point déterminées par d’autres, ou...
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Au sens fort et classique, une surprise qui foudroie ou frappe de stupeur. Au sens moderne, toute surprise qui ne s’explique pas seulement par la soudaineté, mais par l’aspect étrange ou mystérieux du phénomène considéré. Voir l’article
Le Grand Robert de la langue française : Science de la morale ; art de diriger la conduite. Science qui prend pour objet immédiat les jugements d’appréciation sur les actes qualifiés bons ou mauvais
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque: … partie de la philosophie qui étudie la conduite de l’homme, les critères de bases d’évaluation de comportements et de choix (en grec êthikos, de êthos qui signifie, comportement, coutume) Voir l’article. .
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : « La morale commande, l’éthique recommande ». Dans le monde médical on utilise le mot éthique et non le mot morale, puisqu’il s’agit de décider en fonction d’une législation basée sur les lois en vigueur. Cette notion évolutive qui la différencie de la morale, se trouve très bien illustrée par la création du Comité Consultatif National d’Ethique ; les techniques évoluant sans cesse, les règles morales qui doivent encadrer les applications, se doivent d’être, elles aussi, évolutives.
Encyclopédie de la philosophie. La Pochothèque : Eternité/temps : Opposition instituée au sein de diverses conceptions réalistes du temps, lorsque le premier terme n’est pas défini comme durée ou extension temporelle sans début ni fin, mais comme système immuable et atemporel.
« « Si l’on entend par éternité, non pas une durée temporelle infinie, mais l’intemporalité, alors celui-là vit éternellement qui vit dans le présent ». (Wittgenstein. Traité de logique philosophique)
Estime du latin « oestimare », « évaluer ». Nous avons là un sens double : « déterminer la valeur de », et, « avoir une opinion (favorable) de quelque chose, de quelqu’un
Le Grand Robert de la langue française : Détermination faite par quelqu’un d’une qualité. Sentiment favorable né de la bonne opinion qu’on du mérite, de la valeur de quelqu’un.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est un respect particulier : non celui que l’on doit à tout être humain, Mais qu’on réserve à ceux qu’on juge les meilleurs, tant que leur valeur ne passe pas la norme commune ou la nôtre (auquel cas ce n’est de l’estime mais de l’admiration) Je peux estimer sans aimer. Mais comment estimer celui ou celle que je méprise.
Estime de soi-même : Juste opinion de soi que donne une bonne conscience Estime de soi qui passe par l’estimation, soit mesurer, sans complaisance excessive, ses qualités, ses défauts, ses atouts. C’est juger de ses actes en...
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Pandore. John William Waterhouse. 1896. Collection privée.
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Le Grand Robert de la Langue Française : « Espérer est considérer ce que l’on désire comme devant se réaliser », ce qui nous montre combien croyance et espérance sont proches. Espérer, c’est aimer à croire. L’espoir, l’espérance sont au -delà du souhait qui est plus réaliste. Le réaliste se dit qu’il a des chances d’obtenir de qu’il désire, ce qu’il souhaite, il mesure ses chances, il agit, il met tout en œuvre pour réaliser son souhait, il est tout à fait dans la philosophie existentialiste. Qui dit que « l’homme est un projet » que « nous sommes les choix que nous avons fait »
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : L’espérance, une certaine espèce de désir : c’est un désir qui porte sur qu’on a pas, ou qui n’est pas (espérer c’est désirer sans jouir) don ton ignore s’il est ou s’il sera satisfait (espérer c’est désirer sans pouvoir) …
Trésor de la langue Française : Disposition de l’âme qui porte l’homme à considérer dans l’avenir un bien important qu’il désire et qu’il croit pouvoir se réaliser. Sentiment qui porte spécialement sur l’obtention d’un objet déterminé, sur la réalisation de quelque chose dans un avenir plus ou moins proche, raison que l’on a d’espérer.
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Cotton pickers. Thomas Hart Benton. 1933. Arte Institute of Chigago
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Le Grand Robert de la langue française : Durée de la condition d’esclave. Pratique de la possession et de la vente d’esclaves dans une société ; institution de la possession, du trafic et du travail forcé des esclaves.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale, PUF: L’élément distinctif du statut de l’esclave est son exclusion permanente et dès sa naissance du sein de sa communauté, et à la disponibilité de son corps, de son travail et de sa descendance pour son maître….. L’esclavage se situait à la rencontre du statut d’être humaine de la propriété ou de la condition de l’animal domestique…
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : L’esclavage est l’établissement d’un droit fondé sur la force, lequel droit rend un homme propre à un autre homme, qu’il est le maître absolu de sa vie, de ses biens, & de sa liberté. ….. La loi du plus fort, le droit de la guerre injurieux à la nature, l’ambition, la soif des conquêtes, l’amour de la domination & de la mollesse, introduisirent l’esclavage, qui à la honte de l’humanité, a été reçu par presque tous les peuples du monde … Après avoir parcouru l’histoire de l’esclavage, depuis son origine jusqu’à nos jours, nous allons prouver qu’il blesse la liberté de l’homme, qu’il est con-traire au droit naturel & civil, qu’il choque les formes des meilleurs gouvernements, & qu’enfin il est inutile par lui-même…… Enfin nous pouvons ajoùter encore .., que l’esclavage n’est utile ni au maître, ni à l’esclave, parce qu’il ne peut rien faire par vertu : au maître, parce qu’il contracte avec ses esclaves toutes sortes de vices ...
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. Puf ; L’envie et la jalousie sont des émotions très communes, mais la distinction entre les deux termes n’est pas toujours clairement établie…L’envie et la jalousie sont comparables dans la mesure où elles supposent toutes les deux de la part du sujet le désir d’une chose qui lui importe beaucoup.
Néanmoins dans l’envie, ce désir porte sur ce qu’on ne possède pas, alors que dans la jalousie il porte sur ce que l’on craint de perdre.. (Voir article)
Dictionnaire Littré : Envie : vient du latin, invidia, le verbe invidere est formé de in, sur,et de vider, voir : porter le regard sur, comme font les envieux.
Dictionnaire des synonymes Webster : L’envie peut impliquer le désir lancinant et souvent malveillant de priver son prochain de ce qui lui apporte des satisfactions ; ou le plaisir malsain que l’on éprouve s’il en est dépossédé ou s’il le perd. On fait souvent de ce mot, un synonyme de « convoitise ».
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Le premier âge de la vie : les années qui dépassent la naissance de l’adolescence ou de la puberté. C’est l’âge de la plus grande fraternité – l’enfant est à peu près sans défense contre le mal et le malheur – et des plus grandes promesses. … Les enfants veulent grandir. Notre devoir est de les y aider, et pour cela de grandir nous-mêmes.
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Roue des émotions de Robert Pultchik.Le psychologue américain Robert Plutchik a schématisé les divers sentiments, avec ce qui a été nommé « La roue des émotions », avec 4 émotions fondamentales : Joie – Tristesse - Colère – Peur. Puis des émotions secondaires en étoile à 8 branches liées, chacune aux primaires.
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(Psych.) Etat de conscience complexe, généralement brusque, et momentané, accompagné de troubles psychologiques (pâleur ou rougissement, accélération du pouls, sensation de malaise, tremblements, incapacité de bouger ou agitation)
Mouvement du corps (par opposition à l’état normal) d’un corps collectif, agitation et fermentation populaire à l’occasion d’un événement inquiétant pouvant dégénérer en troubles civils
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : A. J’entends par émotion un choc brusque, souvent violent, intense, avec augmentation ou arrêt des mouvements : la peur, la colère, le coup de foudre en amour, etc.
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Le Panthéon. Aux grands, hommes, la Patrie reconnaissante.
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Le Grand Robert de la langue française : Ensemble de personnes considérées comme les meilleurs, dans un groupe, une communauté, formant une minorité caractérisée par sa supériorité.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Étymologiquement, c’est l’ensemble de ceux qui ont été élus ; mais ils l’ont été par le hasard ou par eux-mêmes plutôt que par Dieu ou par le peuple. C’est une espèce d’aristocratie laïque et méritocratique…
L’expression est la loi d’airain est utilisée, dans la situation des organismes, politiques, sociaux, les partis, la haute représentation politique, les hauts...
Le Grand Robert de la langue française : Tendance à être le centre de soi-même et à ne considérer le monde extérieur qu’en fonction de l’intérêt qu’on se porte.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Mode d’appréhension du monde propre à la pensée infantile et caractérisé par la prédominance avant sept ans du point de vue du sujet, l’enfant rapportant le réel à sa position présente.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : L’égoïsme est une faute. L’égocentrisme serait plutôt une illusion ou une erreur de perspective. C’est le point de vue de l’enfant et de l’imbécile. Son remède est le décentrement ; son contraire, l’universel.
Trésor de la langue Française : Déformation du moi, involontaire et inconsciente, consistant à n’envisager le point de vue ou l’intérêt des autres qu’à partir du sien propre.
(Psychologie) Manière dont le jeune enfant conçoit le monde qui l’entoure, caractérisée en particulier par l’ignorance de sa vie intérieure et donc une confusion entre son moi et le monde.
Dictionnaire de la psychologie, Werner D. Fröhlich.La Pochotèque : Ensemble d’attitudes ou de comportements indiquant que l’individu se réfère essentiellement à lui-même.., une forme d’égocentrisme serait aussi l’attitude à se considérer soi-même comme l’aune de tous les bons ou mauvais traits de caractère.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville: Deux êtres sont égaux quand ils sont de la même grandeur, ou possèdent la même quantité de quelque chose. La notion n’a donc de sens que relatif : elle suppose une grandeur de référence. … Les hommes sont-ils égaux ? Tout dépend de quoi on parle : question de fait ou question de droit en fait, c’est bien sûr l’inégalité qui est la règle : les hommes ne sont ni aussi forts, ni aussi intelligents, ni aussi généreux les uns que les autres. Ces différences parfois s‘équilibrent ou se compensent : tel sera plus fort que tel autre qui sera plus intelligent ou moins égoïste.. Mais il arrive aussi, et peut-être plus souvent, qu’elles s’ajoutent : certains semblent avoir toutes les chances, tous les talents, toutes les vertus, quand d’autres n’ont que des faiblesses, que des tares ou du malheur… En fait donc, il n’ y a pas de doute. les êtres humains à les considérer comme individus, sont manifestement, inégaux.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Suite d’opérations par lesquelles les adultes (généralement les parents) exercent les petits de leur espèce et favorisent chez eux le développement de certaines tendances et de certaines habitudes. Quand le mot est employé seul, il s’applique le plus souvent à l’éducation des enfants dans l’espèce humaine.
On appelle aussi le processus par lequel les personnes construites au moyen des sensations se transforment, se précisent, se complètent, et s’organisent avec le reste des phénomènes psychiques (par exemple chez l’enfant, ou chez l’adulte qui éprouve un nouveau genre de sensations)
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque : Processus d’intégration sociale et de transmission culturelle au moyen duquel la personnalité humaine se structure, dans le cadre de situations historiques concrètes (par le milieu ambiant et familial). En particulier dans le domaine pédagogique, on entend par éducation l’ensemble des initiatives individuelles et collectivement qui tendent à orienter un tel processus de manière systématique vers des objets préétablis, à travers des méthodes historiques déterminées.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Terme abstrait & métaphysique ; c’est le soin que l’on prend de nourrir, d’élever & instruire les enfans ; ainsi l’éducation à pour objet :1° La santé & la bonne conformation du corps ; 2° Ce qui regarde la droiture & et les...
Dictionnaire Historique de la langue française: En français, dire a tous les sens du latin dès le XIème siècle. Avec sa valeur principale « d’exprimer au moyen du langage oral, ou écrit ».
Expressions : A vrai dire. Au mieux disant. Autrement dit. Bien faire et laisser dire. Ça ne me dit rien. C’est-à-dire. C’est beaucoup dire. Comme on dit. Comme qui dirait. Dis donc, dites donc. Entendre dire. Je me suis laissé dire. Je ne vous dit que ça. Il ne croit pas si bien dire. Il va sans dire. Ne pas se le faire dire deux fois. Qu’est-ce à dire ? Quoi qu’on en dise. Se dédire. Si le cœur vous en...
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Le triomphe du doute. Victor Brauner. 1946. Musée d'art moderne de Paris
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Le Grand Robert de la langue française : Etat de l’esprit qui doute, qui est incertain de la réalité d’un fait, de la vérité d’une énonciation, de la conduite à adopter dans une circonstance particulière.
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque : Au sens courant, sentiment psychologique et état d’incertitude que le sujet éprouve lorsque ses convictions ou ses croyance sont mises en cause par des événements extérieurs. C’est un doute subi, éprouvé par le sujet souvent contre son gré.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Le contraire de la certitude. Douter, c’est penser, mais sans être sûr de la vérité de ce qu’on pense. Les sceptiques en font l’état ultime de la pensée.
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Une vocation. William Bougereau. 1896. Museum of Ats. Cliveland.
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Le Grand Robert de la langue française : Exprimer par l’écriture. Exprimer (de telle ou telle façon) sa pensée par le langage écrit
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : …Inscrire sa pensée dans l’espace, où elle se fige, se conserve, et de la libérer par là, au moins partiellement, du temps.
Du latin « scribere » on pense illico à « scribe » (celui qui faisait profession d’écrire, à la main, de faire de copies. Cela nous donnera avec une connotation péjorative : scribouillard…
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La cueuillette de fruits. Paul Gaugin. 1899. Musée national des Beaux-Arts, Pouchkine. Moscou
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Le Grand Robert de la langue française : Ecole et méthode philosophique grecque de Potamon d’Alexandrie, recommandant d’emprunter aux divers systèmes les thèses les meilleures quand elles sont conciliables, plutôt que d’édifier un système nouveau. (Position analogue soutenue par Victor Cousin)
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Réunion des thèses conciliables empruntées à différents systèmes de philosophie, et qui sont juxtaposées, en négligeant purement et simplement les parties non conciliables de ces systèmes.
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque: Philosophiquement, il se présente comme un système supérieur à tous les autres systèmes ? en ce qu’il prétend dégager ce qu’il y a de vrai de chacun d’eux. (Voir article)
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Une idée qui se constituerait par emprunts et collages : un système de bric et de broc, une doctrine qui serait un mélange de doctrines, comme un patchwork théorique.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Terme créé par Duns Scot. Ce qui fait qu’un individu est lui-même et se distingue de tous les autres.
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque : Du latin « ecce » (voici) dérivé du grec: « tode ti » le (ceci déterminé) chez Aristote …. désignant l’essence propre de l’individu, la propriété d’exister de façon individuelle et de se révéler ainsi dans l’existence. L’eccéité d’un individu est ce qui fait qu’il est tel qu’il est, différent de tout autre.
Eccéité, du Latin « Voici » , dérivé du Grec « Tode ti » , le « ceci déterminé », ce qui désigne l’essence propre d’un individu , ce qui est sa personnalité intrinsèque. C’est le « Dasein » des allemands, l’ëtre apte à se projeter à se projeter dans tous ses possibles, ce principe d’eccéité, « L’Être là », que reprendra Sartre avec...
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque : Terme du langage ecclésiastique utilisé pour indiquer un principe certain et une vérité irréfutable (du gr. Dogma, « doctrine communément acceptée)
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : (Dogme) Une vérité qu’on s’impose, ou qu’on prétend imposer aux autres. Se distingue en cela de l’évidence (qui s’impose d’elle-même) et de l’esprit critique (qui suppose le doute). Double aveu de fragilité, ou plutôt, double dénégation. Tout dogme est bête, et rend bête.
(Dogmatisme) Au sens courant…une incapacité à douter à ce qu’on croit. C’est aimer la certitude plus que la vérité, au point d’en tenir pour certain tout ce qu’on juge pour vrai.
Dictionnaire de la psychologie, Pochothèque : Terme désignant une certitude explicable.., par le caractère « fermé » du système d’opinions, d’attitudes et de convictions. Cette fermeture va de pair avec l’incapacité d’un individu à différencier la diversité des caractéristiques d’une situation ou d’une personne. Toujours selon Rokeach, un changement d’attitude n’est possible que si l’ensemble du système...
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Statue de la dignité, près de Chamberlain .Dakota du sud. USA
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Le Grand Robert de la langue française : Respect que mérite (une catégorie d’êtres, de personnes)
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : « On désigne sous ce nom le principe moral énonçant que la personne humaine ne doit jamais seulement comme un moyen, mais comme une fin en soi : autrement dit que l’homme ne doit jamais être employé comme moyen sans tenir compte de ce qu’il est en même temps une fin en soi » (Fondements de la métaphysique. Kant)
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : Les origines des notions contemporaines de dignité et de respect de soi sont profondément ancrés dans l’histoire occidentale mais c’est surtout dans le contexte de la pensée stoïcienne et de la philosophie des Lumières qu’elles ont établies leur emprise et se sont épanouies. .. Dans de nombreuses cultures où il existe une stratification sociale disposent d’un code moral ou des règles protocolaires qui exigent des membres des classes supérieures qu’ils se comportent de manière « digne », c'est-à-dire avec la retenu de et le maintien censés exprimer de manière appropriée leur position sociale supérieure.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : La valeur de ce qui n’a pas de prix, ni même de valeur quantifiable : objet, non de désir ou de commerce. « Dans le règne des fins, » dit Kant, « tout a un prix ou une dignité»
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Yin et yang
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Le Grand Robert de la langue française : Caractère ou ensemble des caractères (la différence) qui distingue une chose d’une autre , un être d’un autre, relation d’altérité entre ces choses, ces êtres.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Relation d’altérité entre des choses qui sont identiques à un autre égard. … Qui distingue une espèce d’une autre espèce d’un même genre.
« Le piège le plus évident dans toute relation réside dans la tentation de nier la différence de l’autre » ( ?) Alors que nous devons dénoncer la différence qui éloigne les individus, les séparent en les catégorisant, le désir d’effacer à tout prix toute différence, nous ramène au...
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Saint Augustin et le diable. Michael Pacher.1435. Alte Pinakothek. Munich
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Le Grand Robert de la langue française : Démon, personnage représentant le mal dans la tradition populaire chrétienne. Le prince des démons. Personne méchante, dangereuse.
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : Terme d’origine biblique désignant celui qui s’oppose à quelqu’un pour le détourner de quelque chose, c'est-à-dire « l’adversaire », l’adversaire par excellence, satan. (Voir article)
Expressions : Allez au diable. Avoir le diable au corps. Au diable ! Au diable vauvert. Crier comme un diable. Diable!. La beauté du diable. Les cornes du diable. L'ange des ténèbres. Le prince des ténèbres. Se démener comme un diable dans un bénitier. Se faire l’avocat du diable. Signer un pacte avec le diable. Tenter le diable. Tirer le diable par la queue. Un pauvre diable. Un rire démoniaque. Une danse endiablée. Vendre son âme au diable. « Vete al cuerno » (Vas-t'en au cornu/ Vas t’en au diable)
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La création d'Adam. Michel Ange. 1511. Chapelle sixtine. Rome.
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Le Grand Robert de la langue française : Principe d’explication de l’existence du monde, conçu comme un être personnel, selon les modalités particulières aux croyances, aux religions.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Etre personnel, supérieur à l’humanité, qui donne des ordres et fait des promesses, auquel on adresse des prières et qui les exauce, s’il le juge bon.
Encyclopédie de la hilosophie, Pochotèque ; Du latin deus, apparenté à la racine indo-européenne div ; « lumineux » « céleste » terme qui désigne , avec des significations différentes selon les cultures, une entité supérieure douée de puissance surhumaine. Dans le cadre de la tradition judéo-chrétienne le mot prend le sens de « seigneur »; c’est cette acception. C’est cette acception (qui inclut aussi les spécifications en terme, d’Être suprême , extra mondain, personnel, absolu, existant par et pour lui-même, et par conséquent nécessaire, étenel, infiniment parfait, créateur du monde, législateur, juge, rémunérateur, saint) qui s’est imposeé dans le monde occidentale. L’idée de dieu se présente toujours dans le cadre d’une religion déterminée, en relation avec les conceptions particulières de cette religion: de la puissance, de la sainteté, de la pité et de la dévotion, de l’amour, de la foi croyance et de la foi confiance, du sacrifice, conceptions dont elle constitue le centre et le point de référence.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Chez les Grecs, et en général dans le polythéisme, c’est un être immortel et bienheureux. Ces deux caractères, s’ils...
Appréhender par la connaissance ; être capable de faire correspondre à quelque chose, à une idée claire. Avoir une connaissance intuitive, une compréhension de quelque chose.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Reconnaître qu’un fait ou une proposition sont logiquement contenus dans une formule déjà généralement admise. Au sens le plus fort, reconnaître que ce l’on déclare « comprendre » est tel qu’il ne pourrait être autrement et que son contradictoire serait absurde.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Saisir intellectuellement, autrement dit par la pensée, c’est connaître comme de l’intérieur, par sa structure ou par son sens, l’objet que l’on considère. C’est donc savoir comment c’est fait, comment cela fonctionne, ce que cela veut dire, et être capable d’en rendre raison. ….
Appliquée aux comportements humains, la compréhension s’accompagne ordinairement de miséricorde. « Juger, c’est de toute évidence, ne pas comprendre » disait Malraux, « puisque si l’on comprenait on ne pourrait plus juger ». C’est l’esprit de Spinoza, et peut-être l’esprit tout court : » Non ridere, non lugere, neque detestari, sed intelligere », (ne pas railler, ne as déplorer, ne pas détester, mais comprendre) ;
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L'âne de Buridan (Détail) Arts graphiques, Musée Carnavalet. Histoire de Paris
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Grand Robert de la langue française : Prendre de préférence, faire le choix de… Se décider entre deux ou plusieurs solutions en adoptant l’une d’elles. Ensem
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : (Choix) C’est un acte de la volonté, qui porte sur tel objet, plutôt que sur tel autre. Ce choix est-il libre ? Oui en tant qu’il dépend de nous. … Tout choix suppose un sujet qui choisit…
Dictionnaire français : « Littré » : Choisir/ Élire : D’après l’étymologie, Choisir, c’est fixer le regard sur, remarquer, et de là, préférer. Élire, c’est, tirer hors. Un général choisit son terrain, mais il ne l’élit pas. Un auteur choisit ses mots, mais il ne les élit pas. Au contraire, on choisit un homme, on ne l’élit pas.
Dictionnaire Larousse : Faire des comparaisons entre plusieurs choses, exercer son jugement, user de son goût, etc…pour prendre, adopter quelque chose de préférence à quelque chose d’autre. Choisir un livre, un métier…
Encyclopédie de Diderot et d'Alembert : " Choisir, faire choix, opter, préférer: termes relatifs , ou seulement au jugement que j'aime de différents objets dont elle a compraré les objets entre elles, ou a ce jugement, & une action qui suit ou doit suivre ce jugement, qui la détermine à être telle ou ou telle. Choisir est relatif aux choses; faire choix aux prsonnes. ... choisir est copratif à la sélection des qualités; préférer, à laction...
Grand Robert de la langue française : raisonnement destiné à prouver, ou à réfuter une proposition. Preuve à l’appui, ou à l’encontre d’une proposition.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande : raisonnement destiné à prouver ou à réfuter une proposition donnée. (Aux yeux de son auteur tout argument est preuve)
Dictionnaire de la philosophie Pochothèque: Tout raisonnement au moyen duquel on essaie de rendre plausible une thèse, et de la faire accepter comme vraie.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est une idée qui tend à en justifier une autre sans suffire portant à l’imposer. L’argument n’est pas une preuve, mais ce qui en tient lieu quand les preuves font défaut.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. (1765) : (En Rhétorique) Cicéron le définit : une raison probable qu’on propose pour se faire croire. Les logiciens le définissent plus scientifiquement : un milieu qui par sa connexion avec les deux extrêmes, établit la liaison que ces deux extrêmes ont entr’eux. On distingue des arguments par rapport à la source, d’où ils sont tirés, en argumens de la raison, & argumens tirés de l’autorité. Et par rapport à leur forme les Rhéteurs aussi bien que les logiciens, les divisent en syllogismes, entinèmes, inductions ou sorites, & dilemmes. …
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande : L’absurde en ce sens est (…) plus général que le contradictoire, et moins général que le faux. Strictement parlant, l’absurde doit être distingué du non sens, l’absurde à un sens, et est faux, tandis que le non sens n’est proprement ni vrai ni faux.
Trésor de la Langue Française: En parlant de l’activité humaine : parole, jugement, croyance, comportement, action, qui n’est manifestement et immédiatement senti comme contraire à la raison, au sens commun, parfois quasi-synonyme de : impossible au sens de « qui ne peut ou ne devrait être »
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Ce n’est pas l’absence de sens. Une éclipse ne veut rien dire, mais n’est pas absurde pour cela. Et une phrase quelconque ne peut être absurde, inversement, qu’à la condition de signifier quelque chose. Ainsi…sur une montagne sans vallée, près d’un cercle carré, d’incolores idées vertes dormaient furieusement…Cela ne veut rien dire ! Si, pourtant puisqu’on comprend ce qu’il y a là d’impossible à penser ou à comprendre tout à fait…On y trouve parfois une espèce de poésie onirique ou un peu folle…
Le Grand Robert de la langue française: « Système de gouvernement, régime politique, où le pouvoir du souverain est absolu, n’est soumis à aucun contrôle »
Dictionnaire Larousse en ligne : Système politique dans lequel le pouvoir est concentré entre les mains du souverain, qui en exerce tous les attributs (Législation, Justice, administration).
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque ; Entretien entre deux ou plusieurs personnes. En philosophie le dialogue est aussi une des formes littéraires sous lesquelles le discours philosophique peut s’exprimer. Pour nombre d’Anciens, le dialogue constitue même le mode propre et privilégié du discours philosophique. Se présentant comme une discussion structurée autour de questions et de réponses, entre des personnes que lie un intérêt commun de recherche, le dialogue st présenté par Socrate comme un bon moyende critiquer « l’opinion »
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Le fait de parler à deux ou à plusieurs, pour chercher une même vérité. C’est donc un genre de conversation, mais tendue vers l’universel plutôt que vers le singulier (comme dans la confidence) ou le particulier (comme dans la discussion)… Parler à plusieurs, si c’est pour chercher le vrai, c’est supposer en tous une raison commune, et l’insuffisance en chacun de cette raison….
Le Grand Robert de la langue française : Examen d’un principe, d’un fait, en vue de porter sur lui un jugement de valeur. Activité intellectuelle qui consiste à juger les ouvrages de l’esprit, les oeuvres littéraires, artistiques.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Examen d’un principe ou d’un fait, en vue de porter à son sujet, un jugement d’appréciation…. On appelle en ce sens esprit critique celui qui n’accepte aucune assertion sans s’interroger d’abord sur la valeur de cette assertion, soit au point de vue de son contenu (critique interne), soit au point de vue de son origine (critique externe). En restreignant ce sens au jugement défavorable, on appelle critique, soit une objection ou une désapprobation portant sur un point spécial, soit une étude d’ensemble visant à réfuter ou à condamner un ouvrage.
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : (Du gr. kritike techne « art de juger » indique un examen qui ne se contente pas d’accueillir le savoir transmis par la tradition, mais qu’on entend passer au crible de la raison, et de sa recevabilité. Ainsi en est-il de la philosophie des Lumières, de la critique des miracles…
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est soumettre nos connaissances, nos valeurs et nos croyances au tribunal de la raison. La raison s’y juge donc elle-même; c’est ce qui rend la critique nécessaire…
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Adam et Êve découvrant le cops d'Abel. William Blake. 1826. Tate Britain. National Gallery of British Arts. Millbank.
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Le Grand Robert de la langue française : Faculté que l’homme a de connaître sa propre réalité et de la juger. La partie de la vie, de l’activité psychique dont le sujet a une connaissance intuitive. Connaissance intuitive par l’être humain ce qui est le bien, de ce qui est le mal et qui les poussent à porter des jugements de valeur morale sur ses propres actes.
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque : Etre conscient, cela revient en effet à agir, sentir, penser et savoir qu’on agit, qu’on sent ou qu’on pense. On appelle donc conscience la connaissance intuitive, le sentiment (plus ou moins clair) qu’un sujet possède de lui-même. Ainsi en français on appelle conscience l’instance qui dans le sujet juge du bien et du mal.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : intuition (plus ou moins complète, plus ou moins claire) que l’esprit a de ses actes. Cette définition ne peut être qu’approximative, le fait de la conscience étant, une des données fondamentales de la pensée…
Dictionnaire Universel Furetière (1690) : Témoignage, ou jugement secret de l’âme raisonnable, qui donne l’approbation aux actions qu’elle fait qui sont naturellement bonnes. & qui luy fait un reproche ou qui luy donne un repentir des mauvaises.
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Henri David Thoreau. Portrait par Benjamin D. Maxham. 1856. National portrait Gallery. Washington.
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Le Grand Robert de la langue française : Action de désobéir à un ordre, à une loi, à quelqu’un
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est refuser de se soumettre à un pouvoir légitime. Ce ne peut être qu’une exception, (il n’y aurait autrement ni pouvoir ni légitimié), mais c’est une exception nécessaire, (il n’y aurait plus autrement de liberté).
Au nom d’une justice temporelle, justice écrite, définie en temps par un groupe d’individus, Antigone oppose la justice du coeur, la justice de l’amour, de l’honneur. Hors l’aspect vengeance et l’aspect crime d’honneur, Antigone est une figure...
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque: Terme dérivant du verbe grec, « dialégesthai », discuter, raisonner en commun. A l’origine le mot est utilisé comme adjectif dans les expressions du type « art dialectique »
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : L’art du dialogue et de la contradiction, donc de la controverse. C’est aussi une logique de l’apparence…C’est l’art de se donner raison dans le langage, quand bien même tout le réel nous donnerait tort. …
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Chemin à travers un champs de saules. Vincent Van Gogh. 1888. Coll. privée.
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Le Grand Robert de la langue française : Ordre des faits suivant lesquels les conditions d’existence d’un phénomène sont déterminées fixées absolument de telle façon que les conditions étant posées, le phénomène ne peut pas ne pas se produire.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Improprement fatalisme : doctrine suivant laquelle certains événements sont fixés par avance par une puissance extérieure et supérieure à la volonté, en sorte que quoi qu’on fasse, il se produira infailliblement. …
Doctrine philosophique suivant laquelle tous les événements d l’univers, et en particulier les actions humaines, sont liées d’une façon telle que les choses étant ce qu’elles sont à un moment quelconque du temps, il n’y ai pour chacun des moments antérieurs ou ultérieurs, qu’un état et un seul qui soit compatible avec les premier.
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque): Terme qui qualifie en science et en philosophie toute doctrine affirmant la connexion nécessaire de tous les phénomènes selon le principe de causalité.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Doctrine selon laquelle tout est déterminé, c’est-à-dire soumis à des conditions nécessaires et suffisantes, qui sont elles-mêmes déterminées.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Proprement, puissance par laquelle certains événements seraient fixés d’avance quoi qu’il pût arriver, et quoi que les êtres doués d’intelligence et de volonté pussent faire en vue de les éviter.
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Le mot fatum qu’on retrouve dans les mots fatalité et fatalisme signifie le destin dans la mesure où il est annoncé par la parole, les prédictions du devin ou des oracles. C’est aussi la destinée qu’on peut lire en consultant les astres ou les viscères d’un animal. La Triades Moires, qui apparaît pour la première fois dans l’oeuvre d’Hésiode Théogonie, préside au destin de l’homme et fixe le moment de sa mort. La divinité (gr. Moira) qui utilise le fil de sa vie et met fin à cette dernière en le brisant est commune aux Romains (chez lesquels les Moires apparaissent sous le nom de Parques et de Nornes).
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : On remarquera que tout passé est donc fatal. L’ensemble de ce qui nous arrive, et qui ne peut pas ne pas ne pas arriver. Le mot s’applique spécialement à ce qui ne dépend pas de nous….
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale : …bien qu’il existe une claire affinité entre désirs, préférences et besoins, on ne sait pas très bien, quelles sont exactement les relations qui existent entre ces concepts.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Puissance jouir ou d’agir. On ne confondra pas le désir avec le manque, qui n’est que son échec, sa limite ou sa frustration. … Il est la force, en chacun de nous, qui nous meut et nous émeut : c’est notre puissance d’exister, comme dit Spinoza, de ressentir et d’agir
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Diogène de Synope, dit, Diogèene le cynique, par Léon Gérôme. 1830. Walters Art Museum. Baltimore.
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Le Grand Robert de la langue française : Qui appartient à l’école philosophique d’Antisthène et de Diogène qui prétendait revenir à la nature et méprisait les conventions sociales, l’opinion publique et la morale communément admise.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie Lalande : (Cynisme) Mépris des conventions sociales, de l’opinion publique, et même de la morale communément admise, soit dans les actes, soit dans l’expression des opinions. Cette acceptation du terme résulte de ce fait que les philosophes cyniques établissent une opposition radicale entre la loi et la convention et la nature à laquelle ils prétendaient revenir, et qu’ils conformaient leur conduite pratique à ce principe. Le terme a en ce sens, une acception presque toujours péjorative.
Encyclopédie de la philosophie Pochothèque: Désigne les disciples de l’école fondée par Antisthène, après la mort de Socrate dont il avait été l’élève. Les leçons avaient lieu dans un gymnase en dehors d’Athènes appelé « Cynosarge » (le chien agile). De là proviendrait le nom de cyniques (chiens)
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Le refus des conventions, des grands principes ou des bons sentiments, au sens philosophique c’est refuser de confondre le réel et le bien, l’être et la valeur…. Le cynique refuse de prendre ses désirs pour des réalités…
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La tour de Babel. Pieter Brughel. 1503. Kunsthistorisches Museum. Vienne.
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Le Grand Robert de la langue française : Développement des facultés intellectuelles par des œuvres appropriées. Ensemble des connaissances acquises qui permettent de développer ce sens critique, le goût, le jugement.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie Plus généralement, et d’ordinaire : caractère d’une personne instruite, et qui a développé par cette instruction son goût, sons sens critique et son jugement.
« Le savoir est la condition nécessaire à la culture, il n’en est pas la condition suffisante…C’est surtout à la qualité de l’esprit que l’on songe quand on prononce le mot culture, à la qualité du jugement et du sentiment » (D. Roustan. La culture au cours de la vie)
Encyclopédie de la philosophie (Pochothèque) : Le mot culture dans son usage courant, renvoie de manière assez floue, à l’ensemble des activités propres à l’homme en tant que celles-ci requiert l’intervention de l’esprit et de la réflexion. On peut ainsi dire que la culture est née à partir du moment où l’homme, cessant de prendre le milieu environnemental tel qu’il se présentait à lui, s’est mis à le transformer en inventant les premiers outils, puis en apprenant à maîtriser les processus de croissance des végétaux (invention de l’agriculture) en extrayant les minerais, etc.
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Le phénix renaissant de ses cendres. (Détail). Bestiaire d'Aberdeen? XIIème siècle.
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Le Grand Robert de la langue française : Tenir pour véritable, donner une adhésion de principe à (sans avoir de preuve d’évidence formelle). Avoir une attitude d’adhésion. Ne pas en croire en croire ses oreilles.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Au sens faible et large, il est l’équivalent d’opinion, et désigne un sentiment imparfait, qui, comme l’opinion, comporte tous les degrés de probabilité.
Dans les diverses acceptions le terme croyance a une portée plus psychologique que logique, désignant lui-même, plutôt un fait subjectif, un état d’âme individuel qu’une affirmation dont on puisse donner des raisons logiques adéquates et communicables.
Si l’on considère l’affirmation comme simple fait psychologique, ce fait peut évidemment avoir des causes en dehors des raisons et l’on concevra qu’une affirmation sans réserve puisse se produire en dehors des cas où elle se caractériserait comme certitude ou savoir. ….
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque : (Croyance) Etat subjectif qui s’oppose au doute, mais qui reste à l’état de certitude. Locke la défini comme la forme la plus intense que peut avoir l’assentiment concernant ce qui est considéré comme seulement probable. Croire dur comme fer.
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Le combat de carnaval et le Carême. Pieter Brueghel l'ancien. 1559. Kunshistorisches Musem. Vienne;
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Le Grand Robert de la langue française : Dans une collectivité, manière à laquelle la majorité se conforme. Habitude collective d’agir, consentie à l’origine par ceux qui l’observent, et transmises de générations en générations.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Une habitude, mais sociale plutôt qu’individuelle : c’est une habitude qui nous précède, nous constitue ou nous accompagne. On prend une habitude, on intériorise une coutume au point parfois de ne plus la voir.
Train de vie, ou actions ordinaires, qui étant plusieurs fois répétées, donnent une habitude ou facilité de les faire quand on veut. La coustume rend toute chose facile. Le sage qui veut estre long-temps en santé, doit vivre comme il a de coustume, ne faire point d’exez. Ce mot est dérivé à « consuetudine », par contraction… Coustume : se dit aussi des cérémonies, des façons de vivre des peuples qui sont tournées en habitudes, & qui sont passé en usage ou en force de loy. Les Relations des Voyageurs nous apprennent d’estranges coustumes des peuples eloignez. …. Coustume : Se dit des choses qui estoient d’abord volontaires, & qui sont devenues nécessaires par l’usage..
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : Une des quatre vertus cardinales. Deux traits caractérisent le courage : la capacité à dépasser la peur et à affronter les plus grands dangers, d’une part, la capacité à supporter les souffrances et à montrer patience et fermeté face à l’adversité, d’autre part. .. Une des principales vertus reconnues au sein de nombreuses civilisations antiques et modernes..
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Vertu cardinale, donc, proprement, ce que l’étymologie à sa façon confirme (dans courage il y a cœur, dans vertu, il y a courage) et que l’expérience ne cesse de nous rappeler. On évitera pourtant de le louer trop aveuglément. D’abord parce que le courage peut servir aussi le pire ; ensuite parce qu’il ne tient lieu d’aucune des vertus qu’il sert.
Dictionnaire Historique de la langue française : Force morale malgré les difficultés, énergie dans l’action, dans une entreprise (s’oppose à la paresse, laisser aller). Je n’ai pas le courage de continuer.
Le Grand Robert de la langue française : Action de faire de quelque chose un usage qui détruit ou rend ensuite inutilisable. Utilisation de biens et de services.
Vocbulaire technique et critique de la philosphie, Lalande : La consommation des richesses est le fait qui les détruit en tant que richesse. Elle n’en est pas seulement l’utilisation, mais aussi sa perte.
Le Grand Robert de la langue française : Avoir présent à l’esprit un objet vrai ou réel, concret ou abstrait, physique ou mental. Etre capable de former l’idée, le concept, l’image de.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Avoir présent à l’esprit un certain objet de pensée vrai ou réel. Cet objet peut être soit autre que l’esprit, soit l’esprit lui-même (ou l’une de ses propriétés, ou l’un des ses actes), mais à a condition que cet objet de pensée soit considéré, en tant que connu, comme se distinguant au moins formellement de la pensée qui le connaît.
Avoir dans l’esprit un certain objet de pensée non seulement en tant que donné, mais en tant que bien saisi dans la nature et ses propriétés. Ce sens est plus fréquent dans le substantif : connaissance.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Connaître, c’est penser ce qui est comme cela est : la connaissance est un certain rapport d’adéquation entre le sujet et l’objet, entre l’esprit et le monde, bref entre la vérité de l’entendement, et la vérité de la chose.
Dictionnaire Historique de la langue française : Se faire une idée claire de : connaître un fait, faire connaître une chose, une idée à quelqu’un, apprendre.
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Albert Einstein
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Le Grand Robert de la langue française : Fait de se conformer aux normes, aux usages, aux coutumes. Attitude passive de celui qui se conforme aux idées aux usages de son milieu
« Quand la sainte famille Machin croise sur son chemin deux de ces malappris, elle leur décoche en passant des regards venimeux ». (Les bancs publics. Brassens)
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : Faire confiance, c’est juger qu’il n’est pas nécessaire de chercher de faire autrement, et c’est, très souvent, transmettre des pouvoirs discrétionnaires au dépositaire de cette confiance.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est comme une espérance bien fondée ou volontaire .., C’est aussi comme un acte de foi, mais mis en acte…
Trésor de la Langue Française : dessein secret, concerté entre plusieurs personnes, avec l’intention de nuire à l’autorité d’un personnage public ou d’une institution, éventuellement d’attenter à sa vie ou à sa sûreté.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Indignation violente et passagère. C’est moins une passion qu’une émotion : la colère nous emporte, et fini par s’emporter elle-même. Mieux vaut pour la surmonter, l’accepter d’abord. Le temps joue pour nous, et contre elle….
Dictionnaire historique de la langue française. Le Robert. (Alain Rey) : est emprunté (vers 1205) du latin impérial cholera « maladie bilieuse » puis à basse époque colère lui-même emprunté au grec Kholera.
Le sens de « bile » a disparu au XVI° s. Le sens moderne d’ « état affectif violent » (1416) reste cependant dépendant de l’idée de bile , la colère étant tenue pour un échauffement de la bile, et couramment appelé chaude chole « bile chaude » et colère. Colère rompt avec cette conception humorale u XVII° s. avec l’élimination de la graphie cholère, et supplante dans l’usage, ire, et courroux, usuels et ancien français. Avec la valeur littéraire et biblique de « déchaînement violent » (1560), il fonctionne encore au XVI° s. et au XVII° s. comme doublet de ire traduisant le latin ira dans jours de colère (die irae)
Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Article, Colère : …c’est, suivant la définition de Locke, cette inquiétude ou ce desordre de l’ame que nous ressentons après reçu quelqu’injure, & qui est accompagné d’un désir, & qui est accompagné d’un désir...
« - On est plus humain si l’on suit plus son cœur que sa raison», dit Andew, l’androïde dans le film de science fiction « L’Homme centenaire ». C’est vrai que lorsqu’on dit d’une personne qu’elle est très humaine, on parle d’une qualité de cœur, et pas d’une personne ne faisant usage de la raison. Dans une autre réplique le même personnage confirme : …..« Si l’on veut suivre son cœur, il faut mette la raison de côté »
Grand Robert de la langue française : Ensemble des caractères communs aux vastes sociétés les plus évoluées de la terre, ensemble des acquisitions des sociétés humaines.
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : Une civilisation est un ensemble de phénomènes sociaux, de nature transmissible, présentant un caractère, religieux, moral, esthétique, technique ou scientifique, et commun à toutes les parties d’une société, à plusieurs sociétés en relation. « La civilisation chinoise, la civilisation méditerranéenne… »
Les peuples civilisés s’opposent aux peuples sauvages ou barbare, moins par tel ou tel trait défini que par la supériorité de leur science et de leur technique, ainsi que par le caractère rationnel de leur organisation sociale.
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : Le sens du mot change en fonction de l’article. La civilisation est l’ensemble – à la fois normatif, évolutif et hiérarchisé –des créations humaines. C’est l’autre de la nature (dont elle fait pourtant partie, et le contraire de la barbarie.
Une civilisation est un sous ensemble de cet ensemble ; c’est l’ensemble des créations humaines (œuvres, techniques, institutions, règles, normes, croyances, savoirs-faire…) propres à une société donnée, par quoi elle se distingue de la nature et des autres sociétés.
Sous l’influence des sciences humaines et spécialement de l’ethnologie, les deux mots de civilisation et de culture sont devenus, de nos jours, à peu près interchangeables. Si l’on veut...
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Estampe des 17 articles de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen. Musée de la Révolution française. Vizille. Isère.
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Grand Robert de la langue française : (Citoyen) Dans l’antiquité. Celui qui appartient à une cité, en reconnaît la juridiction, est habilité à en jouir, sur son territoire du droit de cité et est astreint aux devoirs correspondants. Personne considérée comme personne civique. Habitant d’une ville.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : Qu’est-ce qu’être citoyen ? C’est d’abord posséder et exercer un ensemble de droits qui protègent l’existence et l’épanouissement personnel et permettent de participer au processus de décision politique, d’influencer sue les choix collectifs. (Voir article : citoyen)
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : le membre d’une Cité, en tant qu’il participe au pouvoir souverain (il ne serait autrement que sujet) et lui est soumis (sans quoi il serait roi). Il peut exister des Cités sans démocratie. Mais ce sont des Cités sans citoyens.
Dictionnaire de l’antiquité. Université d’Oxford : En Grèce, la citoyenneté était la marque de l’appartenance pleine et entière à la cité… Dans toutes les constitutions, la citoyenneté était un droit exclusivement réservé à un nombre restreint d’individus… En règle générale il fallait avoir des parents à part entière et mariés légalement… Les privilèges des femmes étaient limités, elles n’avaient pas de droits politiques, ni de droit de propriété.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : L’amour désintéressé du prochain. …Comme le prochain par définition c’est n’importe qui, la charité dans son principe est universelle…La charité ne porte que sur des individus, dans leur singularité, dans leur concrétude, dans leur fragilité essentielle.
Vocabulaire technique et philosophique, Lalande : Dans le langage de la théologie et de la morale chrétienne, ce mot désigne la plus grande des trois vertus théologales. Cette vertu consiste dans l’amour de Dieu lui-même et du prochain en Dieu.
On voit en même temps qu’il ne désigne pas tant une catégorie d’actes, un mode de conduite que le principe même de la vertu, l’inspiration d’où émane la moralité.
En dehors de toute acception théologique, le terme de charité est courant aujourd’hui en morale, où il est d’ordinaire mis en antithèse avec celui de justice….
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Changement. (A) Acte par lequel un sujet permanent se modifie, ou est modifié dans quelqu’un ou dans quelques uns de ses caractères. (B) Transformation d’une chose en une autre, ou substitution d’une chose à une autre.
Dictionnaire philosophiqued’André Comte-Sponville : Dire que « tout passe et que rien ne demeure » comme fait Héraclite c’est dire que tout change (panta rhei, tout s’écroule) et par constater l’impermanence de tout……. Donc, il faut durer pour changer. Mais la réciproque est vraie aussi ; il faut changer pour durer. Dans un monde où tout change, l’immobilité est impossible et mortifère…. Un individu ne peut rester lui-même qu’à condition d’évoluer, fut-ce à contrecoeur ou le moins possible. Vivre c’est grandir ou vieillir –deux façons de changer…
Grand Robert de la langue française : De « cadere », tomber. Façon dont tombent les dés. Manière heureuse ou malheureuse dont les choses les événements se produisent.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : L’une des manières dont peut se produire un événement aléatoire.., il est clair que le nombre de chances possibles ne changera pas, non plus que celui des chances favorables à l’extraction de la boule noire.
Chance favorable : souvent avec l’idée qu’il existe (soit momentanément, soit d’une façon constante pour un individu donné) une sorte d’influence occulte déterminant l’arrivée fréquente de chances heureuses
Trésor de la langue Française : Tour favorable, mais de soi imprévisible et livré au hasard, que peut prendre ou que prend effectivement une situation ou un événement, issue heureuse ou malheureuse d’une situation donnée.
Dictionnaire philosophiqued’André Comte-Sponville : C’est le tout venant du destin, quand il est favorable. Vivre en est une, et la première. L’erreur est de croire qu’on peur posséder la chance (quand c’est elle qui nous possède) ou la mériter (quand tout mérite la suppose) Inutile de la remercier. La chance n’est qu’un...
Vocabulaire technique et critique de la philosophieLalande : (Psych.) Etat de l’esprit à l’égard d’un jugement qu’il tient pour vrai sans aucun, mélange de doute.
Cet état peut concerner soit un jugement tenu pour évident par lui-même, soit un jugement démontré, ou jugé tel. La certitude est appelée dans le premier cas immédiate, ou intuitive …
Psychologie: Refoulement dans l’inconscient des éléments de la vie psychique que la société, les parents (ou leur image – surmoi) ne tolèrent pas. C’est la censure qui empêche qu’on se souvienne de certains rêves.
Dictionnaire de français Littré : Examen des écrits, journaux, pièces de théâtre, dessins, faits avant qu’ils paraissent, par des agents du gouvernement. Les journaux furent soumis à la censure
Dictionnaire de la psychologie, Werner D. Frölich : Notion forgée par Freud pour exprimer de façon imagée le fait qu’un agent endopsychique de type sélectif empêche, à la manière d’une barrière, certaines impulsions et certains contenus mnésiques ou représentatifs refoulés de devenir conscients. (Censure du moi)
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : La notion philosophique de cause…est indissociable d’un besoin de la raison à vouloir expliquer l’apparition d’une chose en donnant la cause, c'est-à-dire ce qui fait qu’elle est apparue ainsi et pas autrement.
Dictionnaire de français Littré : « Rien n’arrive sans qu y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c’est à dire, quelque chose qui puisse servir à rendre raison a priori pourquoi cela est existant plutôt que non existant, et pourquoi cela est ainsi plutôt que toute autre façon » (Leibniz. Théodicée)
Ce qui fait qu’une chose est ou opère. Cause instrumentale, matérielle, formelle, efficiente, physique, morale, occasionnelle, prédisposante, occulte. Causes éloignées, prochaines. Point d’effet sans cause.
En voyant tous les jours les choses, & considérant qu’elles ont eu un commencement, nous acquérons l’idée de ce qu’on nomme cause & effet ; La cause est tout ce par l’efficace de quoi une chose est : & effet, tout ce qui est par l’efficace d’une cause. Toute cause, par cela même qu’elle produit un effet, peut être appellée efficiente : mais comme il y a différentes manieres de produire un effet, on distingue diverses sortes de causes ; Il y a des causes physiques ; des causes morales, & causes instrumentales. […..]
Grand Robert de la langue française : Signe ou ensemble de signes distinctifs. Trait propre (à une personne, à une chose) qui permet de distinguer. (ou plus couramment) Manière d’agir habituelle d’une personne.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale, Puf : … on entend souvent par caractère une manière d’être habituelle, qui exprime la qualité de l’individu, voire l’originalité caractéristique de tel ou tel homme (Ce que nous exprimons en disant : c’est bien lui !)…..
Quant à savoir si le caractère est naturel ou acquis, l’usage commun ne tranche pas. On peut entendre dire que le caractère révèle une constitution psychologique, innée ( l’expression « on ne se refait pas » mais aussi qui s’est constitué au cours d’une histoire individuelle, et qu’il est possible de le modifier, et enfin, que ceux qui ont mauvais caractère, à la fois ne peuvent pas y échapper….
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande : (Psychol.) Ensemble des manières habituelles de sentir et de réagir qui distinguent un individu d’un autre (ou quelquefois un groupe d’un autre) : le caractère français.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est d’abord une empreinte (kharaktêr, en grec, c’est le graveur de la médaille…) une marque indélébile, un signe permanent ou distinctif.
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Candide de Voltaire. Editeur, Georges Grès et Cie. Les maîtres du livre. Paris. 1923.
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Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Une forme de crédulité, mais appliquée aux choses humaines. Le crédule ne sait pas douter. Le candide ne sait pas soupçonner. Défaut sympathique, mais tout aussi dangereux.
Dictionnaire philosophique. André Comte-Sponville : C’est dire du mal qui n’est pas ; la calomnie est un mensonge malveillant, ou une méchanceté mensongère. Double faute. Plus coupable que la médisance (dire du mal qui est), et moins agréable
Utilisation systématique de ces allégations mensongères en vue de discréditer quelqu’un. Être victime de la calomnie, être en butte à la calomnie. « L’air de la calomnie » célèbre morceau de l’opéra que Rossini a tiré de la pièce de Beaumarchais, « le barbier de Séville ».
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Le bouc émissaire. William Holman Hunt. 1854. Collection, Lady Lever Art Galery. Liverpool.
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Le Grand Robert de la Langue française : Bouc que le prêtre dans la religion hébraïque, le jour de la fête des Expiations chargeait des péchés d’Israël. Personne sur laquelle on fait retomber les torts des autres.
Pendant longtemps en Galicie (Espagne) une coutume voulait qu’en présence de tout le village, le curé, l’évêque, une fois par an on jette une chèvre dans le vide depuis le clocher. Cette chèvre était censée porter les péchés des villageois, et son sacrifice purifiait le village. Cette « cérémonie » se déroulait devant les curés des environs et l’évêque ; ce qui faisait dire aux gens, qui...
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : On se représente généralement le bonheur comme le but ultime de toute vie humaine. Il est ce que chacun désire, non en vue d’une autre chose (comme on désire l’argent pour le luxe ou le luxe pour le plaisir), mais pour lui-même. Le bonheur n’est donc nullement désiré comme une fin provisoire pouvant servir par la suite de moyens de satisfaction d’autres désirs, il est une fin dernière parce qu’il est en lui-même une fin
Le Grand Robert de la Langue Française : Capacité de bien juger, sans parti pris, sans passion, en présence de problèmes, de questions qui ne peuvent être résolus par un raisonnement rigoureux, scientifique.
Par analogie : Bon sens commun. Connaissance intuitive. Discernement. Don. Esprit. Être sain d’esprit. Évidence. Habileté. Instinct. Jugement. Jujeote. Justesse. Lucidité. Raison. Ralisme. Sagesse. Sagesse populaire. Système D. Un sens pratique
Le bon sens diffère du sens commun (dit aussi gros bon sens) en cela que le premier est l’aptitude d’un individu à réagir, agir de façon opportune, efficace, de façon adaptée, alors que le sens commun, est la réaction commune au groupe, à une culture….
On dit communément que leplus juste partage que la nature nous ait fait de ses grâces, c’est celui du sens ; car il n’est aucun qui ne se contente de ce qu’elle lui a distribué » (Montaigne. Essais, Liv. II, § 17)
« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée; car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. En quoi il...
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Le blasphémateur lapidé. Gérard Hoet et Abraham de Blois. Figures de la Bible. P. de Hundt éditeur. La Haye 1728)
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Le Grand Robert de la Langue Française : Parole qui outrage la divinité, la religion, le sacré.
Dictionnaire historique de la langue française. Le Robert. (Alain Rey): emprunté (Fin XII s) au latin chrétien blasphemia « parole outrageant la divinité », également employé dans les textes médiévaux avec les sens affaiblis et laïcisé de « médisance, calomnie » « accusation, inculpation » et « mauvaise réputation » […..] on note une hésitation d genre au XVI ème s. A. Le sens religieux de « parole impie, outrageante.. » cf. sacré, Par extension sans se départir de sa valeur sacrée, il se dit à propos d’une insulte, d’une imprécation.
Le Grand Robert de la Langue Française : Comme il convient, d’une manière satisfaisante, ou parfaite (selon les critères individuels du locuteur, ou les critères sociaux de sa classe ou de son groupe)
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande: Se dit de tout ce qui est l’objet de satisfaction ou d’approbation dans n’importe quel ordre de finalité : parfait en son genre, favorable, réussi, utile à quelque fin : c’est le terme laudatif universel des jugements d’appréciation. Il s’applique au passé et l’avenir au conscient et à l’inconscient, au volontaire et à l’involontaire.
Concept normatif fondamental de l’ordre éthique, ce qui possède une valeur morale, soit catégorique (le bien), soit dérivée (un bien) – A l’égard des actes accomplis, c’est donc ce qu’on approuve, à l’égard des actes futurs c’est ce qu’on doit faire
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : Bien, (Idée du) tout d’abord un concept qui dans l’histoire de la philosophie, a été élaboré selon deux perspectives au fond assez différentes : l’une cherchant à fonder l’idée du bien dans la sphère autonome de valeur, l’autre s’enracinant dans les besoins du sujet.
Dictionnaire historique de la langue française. Le Robert. (Alain Rey) : (En morale) : est équivoque, il signifie ou le plaisir qui nous rend heureux, ou la cause du plaisir. Le premier sens est expliqué...
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Pyramide des besoins, dite, de Maslovw
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Etymologie : On retrouve les formes étymologiques de besoin dans le francique : « bisunia », puis en vieux français : « besoing » (être nécessaire) qui nous donneront aussi : besogne, besogneux, besogner.
Dictionnaire de la psychologie, Werner D. Frölich : …au sens le plus large du terme, il s’agit de tous les motifs, souhaits et désirs personnels, intellectuels, rationnels et irrationnels, portant une empreinte sociale ou culturelle, et dont dépend la satisfaction de l’individu.
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1772) : …le besoin & la nécessité, sont des termes qui seroient entierement synonymes, l’un à pauvreté, & l’autre à indigence, s’ils n’avoient pas encore quelque rapport aux secours qu’on attend des autres : le besoin seulement presse moins que l a nécessité ; on méprise les pauvres ; on a pitiés des indugens ; on évite ceux qui ont besoin, & l’on porte à ceux qui sont dans la nécessité. Un pauvre avec un peu de fierté, peut se passer de secours ; l’indigence contraint d’accepter ; le besoin met dans le cas de demander, la nécessité dans celui de recevoir le plus petit don….
Grand Robert de la langue française : (Beau) Qui fait naître un sentiment d’admiration, souvent mêlé de plaisir, par des qualités d’équilibre, de proportion qui assure, dans une norme sociale donnée, un effet d’appréciation esthétique positive.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie Lalande: Ce qui plait universellement et sans concept. On désigne aussi ce qui provoque chez les hommes un certain sentiment (sui generis) l’émotion esthétique.
Plus spécialement : ce qui correspond à certaine normes d’équilibre, de plastique, de proportions harmoniques, de perfection en son genre, et autres qualités similaires.
Trésor de la Langue Française : [La beauté comme valeur universelle] Caractère de ce qui est beau, de ce qui plaît universellement. La beauté n’est jamais, ça me semble, qu’une promesse de bonheur (Stendhal ; Rome, Naples, et Florence)). 1° La métaphysique idéaliste, chez les Allemands comme chez les Grecs, a pour origine le culte de la beauté par excellence, que notre âme seule peut concevoir et reconnoître : c’est un souvenir du ciel, notre ancienne patrie que cette beauté merveilleuse (Madame de Staël. De l’Allemagne)
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : (Est beau) tout ce qui est agréable à voir, à entendre ou à comprendre, non à cause de quelque autre chose qu’on désire ou qu’on attend, mais en soi-même, , et indépendamment de quelque utilité ou intérêt que ce soit.
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Jeune femme admirant son enfant. William-Adolphe Bouguereau. 1871. ThebMetropolitan Museum of Art. New York.
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Grand Robert de la langue française : Temps à venir. Ce qui se produit, arrive dans le temps, après le moment où l’on parle ou après le moment de référence.
Dictionnaire historique de la langue française. (Alain Rey) : Advenir (1427), puis avenir (1647) désigne la période de temps qui n’est pas accomplie, et s’oppose au passé et au présent, en concurrence avec « futur ».
« L’avenir n’existe pas : seule existe la conscience présente que nous pouvons avoir, ici et maintenant, de son absence actuelle et de sa venue attendue….Tout est donc subjectif, rien ne nous attend, c’est nous qui nous attendons à quelque chose… ». (A. C Sponville. Dict. Philo)
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : C’est l’autre en personne : non un autre moi-même (un alter ego) mais un moi autre (un moi qui n’est pas moi). N’importe qui donc, en tant qu’il est quelqu’un.
Encyclopédie de la philosophie. Pochothèque : Du latin, « alterihuic », littéralement : à cet autre ici présent…Pourtant autrui ne désigne pas les autres, c’est-à-dire « la masse » indifférenciée des autres hommes, sans plus de précision.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : ….que sais-je d’autrui ? Comment le connaître ? Affirmer l’existence d’un autre, d’autre que moi au regard de la connaissance que je puis en avoir présuppose un moi posé comme certain de lui-même car s’étant identifié comme tel…..
Dictionnaire historique de la langue française. (Alain Rey) : … Le mot a en français dès l’origine mais « l’altrui » signifie aussi (de1262 jusqu’au début du 17ème s.) « Le bien du prochain ».
Trésor de la langue française : (Philosophie) Négation explicite de l’existence de Dieu, avec généralement l’instauration d’un humanisme sans religion.
Encyclopédie de (Diderot et d’Alembert) : On appelle athées ceux qui nient l’existence d’un Dieu auteur du monde. On peut les diviser en trois classes ; Les uns nient qu’il y a in un Dieu ; les autres affectent de passer pour des incrédules ou sceptiques sur cet article ; les autres, enfin peu différens des premiers, nient les principaux attributs de la nature divine, & supposent que Dieu est un être sans intelligence, qui agit purement par nécessité ; c’est-à-dire, un être qui, à proprement parler, n’agit point du tout, mais qui est toûjours passif. L’erreur des athées vient nécessairement du quelqu’une de ces trois sources…..
1° de l’ignorance & de la stupidité. Il y a plusieurs personnes qui n’ont jamais rien examiné avec attention, qui n’ont jamais fait bon usage de leurs lumières naturelles…
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Echevin et sa femme. Reymersvale. 1538. Musée des beaux Arts de Nantes.
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Le Grand Robert de la langue française : Moyen de paiement, monnaie, ce qui représente cette monnaie.
Trésor de La langue Française : Ensemble du numéraire, des valeurs, des biens possédés ou exploités en quantité importante par un particulier ou une collectivité.
Expressions: En avoir pour son argent. Être à court d'argent. Faire de l'argent.. Jeter son argent par les fenêtres. La parole est d'argent. L'argent mène le monde. L'argent nerf de la guerre. L'argent ne fait pas le bonheur. L'argent sans foi ni loi. Le mur de l'argen Le silence est d'or. Le temps c'est de l'argent. Lets make money. Plaie d'argent n'est pas mortelle. Prendre pour argent comptant.
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Docteur Trioson donnant une leçon de géographie à son fils. Girodet. Musée Girodet. Montrgis.
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Le Grand Robert de la langue française: Acquérir la connaissance de. Être rendu capable de connaître, de savoir. Se mettre en mesure de connaître. Devenir capable de : par l’expérience, par le travail de l’esprit
Trésor de la Langue Française : Acquérir la connaissance d’une chose par l’exercice de l’intelligence, de la mémoire, des mécanismes gestuels appropriés, etc.
Dictionnaire historique de la langue française. (Alain Rey) : …. Le verbe signifie dès l’ancien français « saisir par l’esprit » et « acquérir pour soi des connaissances »… Il se dit aussi vers 1140 pour « donner à autrui des connaissances » : apprendre à qqn , aussi apprendre qqn à … vers 1190., ainsi que instruire qqn …Le sens subjectif du verbe construit avec « à » correspond à « contracter une habitude » et devenir capable de qqch par expérience. Quant aux opérations intellectuelles d’acquisition des connaissances, elles sont assez précisément senties pour un emploi absolu du « désir d’apprendre » ….
Le Grand Robert de la langue française: Aspect de ce que l’on voit d’une personne, manière dont elle se présente. L’aspect superficiel, extérieur d’une chose, considéré comme distinct de sa réalité.
Trésor de la Langue Française : Manière dont quelqu’un ou quelque chose se manifeste aux sens, - Aspect avantageux – Aspect seulement superficiel, souvent trompeur d’une chose par rapport à sa réalité.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Tout ce qui se donne à voir ou à sentir par l’un quelconque de nos sens, voire, plus généralement, par notre conscience elle-même….Kant distingue l’apparence, du phénomène. L’apparence c’est ce qui, dans l’expérience ou dans la pensée, relève de l’illusion. L’apparence est une erreur de jugement, sur ce que les sens ou l’entendement proposent. Le phénomène lui n’a rien d’une erreur.
Grand Robert de la langue française : Absence de chef. Désordre résultant d’une absence de chef. D’ordinaire « Sentiment complexe de fierté personnelle, aboutissant d’une part au désir de bien faire en ce qui peut être apprécié par les autres »
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF : D’Après la théorie anarchiste, l’État devait être aboli, et une société sans État est à a fois possible et désirable
Trésor de la Langue Française: Etat de désordre dans lequel se trouve une collectivité, un Etat, part suite de la carence ou de la faiblesse du pouvoir politique.
Nouveau petit Larousse illustré : Du grec « anarkhia », absence de commandement. Etat de trouble, de désordre dû à l’absence d’autorité politique, à la carence des lois. Eta de confusion générale.
Dictionnaire historique de la langue frnçaise. Le Robert. (Alin Rey) : le mot est emprunté par Oresme (1372) du latin anarchia, employé dans les traductions d’Aristote pour le grec anarkhia, de an- (a-privatif) et atkhé « commandement ».
Le mot apparaît avec une valeur antique et technique pour « état politique où les affranchis peuvent jouer un rôle dans le gouvernement ». Il ne se répand...
Vocabulaire technique et critique de la philosophie Lalande: D’ordinaire « Sentiment complexe de fierté personnelle, aboutissant d’une part au désir de bien faire en ce qui peut être apprécié par les autres »
Dictionnaire philosophique d’André Conte Sponville : C’est l’amour de soi sous le regard des autres ; le désir d’en être aimé, approuvé, admiré, l’horreur d’en être détesté ou méprisé.
« L’Amour de soi, qui ne regarde qu’à nous, est content quand vos vrais besoin sont satisfaits ; mais l’amour-propre, qui se compare, n’est jamais content et ne saurait l’être, parce que ce sentiment, en nous préférerait aux autres, exige aussi que les autres nous préfèrent à eux, ce qui est impossible. Voilà comment les passions douces et affectueuses naissent de l’amour de soi, et comment les passions haineuses et irascibles naissant de l’amour-propre…. » (Jean-Jacques Rousseau. Émile ou de l’éducation)
Grand Robert de la langue française : Avoir un sentiment d’adoration, d’attachement pour un être (physique ou moral) Affection (souvent considérée comme naturelle) entre les membres d’une même famille.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. PUF.: L’amour (Eros) est la plus puissante, et la plus caractéristique des émotions humaines par sa capacité à donner, de façon souvent assez soudaine, un sens à la vie, à infléchir, orienter et parfois façonner les perceptions, les pensées et même les actes…On décrit souvent l’amour comme la plus irrationnelle des émotions.
Trésor de la Langue Française : Attirance, affective ou physique qui, en raison d’une certaine affinité un être éprouve pour un autre être, auquel il est uni ou qu’il cherche à s’unir par un lien généralement étroit.
Larousse en ligne : L'amour est source d'émotions multiples, quelles que soient les nuances dont il se teinte. Ce qui explique sans doute qu'il soit si souvent symbolisé par un cœur, organe dont le rythme s'emballe au gré des émois.
Dictionnaire universel de Furetière (1690):Passion de l’âme qui nous fait aimer quelque personne, ou quelque chose. L’amour divin est le seul qui nous doit enflammer…
Se dit principalement de cette violente passion que la nature inspire aux jeunes gens de divers sexe pour se joindre, afin de perpétuer l’espèce. On dit qu’un jeune homme fait l’amour à une...
Grand Robert de la langue française : Sentiment d’affection ou de sympathie d’une personne pour une autre, ou entre deux personnes ; qui ne se fonde ni sur la parenté, ni sur l’attrait sexuel ; relations qui en résultent.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande: Inclination élective entre deux personnes morales, s’oppose à l’amour par l’absence de caractère sexuel.
Prise en elle-même, l’amitié peut tout d’abord souffrir de quelque équivoque, toute amitié n’étant pas à compter au nombre de celles qui seraient à chercher pour elles-mêmes : selon Aristote, par exemple, il importe de distinguer l’amitié en vue de l’utilité, l’amitié en vue du plaisir, qui sont accidentelles, et l’amitié parfaite, celle « des hommes vertueux et qui sont semblables en vertu ». Cette dernière forme d’amitié est tenue par Aristote pour la forme par excellence…
L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert :L’amitié n’est autre chose que l’habitude d’entretenir avec quelqu’un un commerce honnête et agréable. L’amitié ne serait-elle que cela ? L’Amitié dira-t-on ne s’en pas tient pas à point, elle va au-delà de ces bornes étroites…
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Psychée. Personnification de l'âme. Wolf von Hayer. (1806-1873). Neue Pinakothek. Munich
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Grand Robert de la Langue Française : Principe spirituel de l’homme, conçu (notamment par le christianisme) comme séparable du corps, immortel et jugé par Dieu.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande : (a) Le principe de la vie, de la pensée ou de toutes les deux à la fois, en tant qu’il est considéré comme une réalité distincte du corps, par lequel il manifeste son activité.
« C’est le souffle divin qui fait tout l’homme : aimer en apprend plus sur les mystères de l’âme que la métaphysique la plus subtile » (Madame de Staël)
Trésor de la langue française:Vendre, donner son âme au diable, au démon. Au Moyen-âge. Conclure avec le diable un pacte selon lequel il accorde certains privilèges pendant la vie terrestre (science, jeunesse, puissance surnaturelle...) en échange de la possession et de la damnation éternelle de l'âme :
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque : Terme d’origine latine (du latin, anima qui a la même racine que le gr.ànemos, « vent », « souffle » et le même sens que le latin spiritus, « respiration »), qui désigne principalement l’activité consciente de l’homme, et de façon plus large, le principe de vie de tout être vivant ou animé.
Terme introduit par Auguste Comte, qui avait pour principales devises « Agir par affection, penser pour agir, et, vivre pour autrui ». C’est la loi du cœur qui cède au besoin d’esthétique morale. C’est l’élimination des désirs égoïstes et de l’égocentrisme. Disposition de caractère qui pousse à s’intéresser à autrui, à se montrer généreux et désintéressé.
Grand Robert de la langue française: Disposition à s’intéresser et à se dévouer à autrui. Doctrine considérant le dévouement comme la règle idéale de la morale.
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale (PUF) : Être altruiste, c’est déployer à l’égard d’autrui, non seulement d’ouverture et d’attention, mais de dévouement total, par quoi l’intérêt des autre passe au premier plan, c’est à dire, en tout état de cause, avant son intérêt personnel. L’altruisme s’oppose à l’égoïsme…
Vocabulaire technique et critique de la philosophie.A. Lalande: Pour le utilitariens c’est l’amour d’autrui pour soi ; pour les positivistes, c’est l’amour d’autrui pour autrui. (Goblot. In Lalande)
Psycho. Sentiment d’amour pour autrui, ce qui en résulte, instinctivement, des liens qui existent entre les êtres d’une même espèce –soit celui qui résulte de la réflexion et de l’abnégation individuelle.
Ethique : Doctrine morale opposée à l’hédonisme, à l’égoïsme, et dans une certaine mesure à l’utilitarisme. Théorie du bien qui veut faire appel, en principe à aucun autre ressort moral que la recherche par l’agent de son propre intérêt.
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La grenouille qui se voulait aussi grosse que le boeuf.
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Grand Robert de la langue française : Désir intense, désir ardent, d’obtenir des biens qui peuvent flatter l’amour propre : pouvoir, honneur, réussite sociale,
Dictionnaire de français « Littré » : Désir ardent de gloire, d’honneur, de fortune. Une ambition effrénée. L’ambition chez les princes est une passion dangereuse. Une généreuse, une digne ambition…
Dictionnaire historique de la langue française ; Le Robert. (Alain Rey) : est un emprunt ancien (1278) au latin ambitio, -onis « démarche pour se faire élire », dérivé du verbe ambire
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Caractère de ce qui est autre, ou un autre. L’altérité, à la différence de l’altération, suppose une relation entre deux êtres distincts. C’est le contraire de l’identité, comme l’autre est le contraire du même.
Le sens d’emprunt correspond à la notion philosophique, à la fois « diversité » et « altération ». Le mot semble disparaître de l’usage et réapparaître, d’abord en arithmétique au sens de « fait d’être binaire » puis en français classique en 1697 (Bossuet) au sens moderne de « caractère de ce qui est autre ». Il est devenu usuel en philosophie à partir du début du XIX° s., se spécialisant à propos des rapports humains, d’après les emplois didactique de, autre.
Grand Robert de la langue française : Du latin « alienare », rendre autre, étranger » ; ce qui nous dit que l’aliénation nous fait « un autre » étranger à soi-même.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande : D’ « alienatus », celui qui ne s’appartient pas. Etat de celui qui appartient à un autre. Terme le plus général pour désigner les troubles profonds de l’esprit : aliénation mentale.
Trésor de la Langue Française : « ... C'est l'imagination et non pas la raison immuable qui trouble ... donnez-moi un moyen pour me débarrasser de cette imagination perturbatrice; car certainement ma volonté la plus déterminée ne le peut pas toujours, elle ne le peut pas dans les maladies, les aliénationsd'esprit, etc ». (Maine de Biran Journal, 1819).
Par extension : Toute limitation ou tout conditionnement objectivement imposés à l'individu par le fonctionnement actuel de la société, et éprouvés comme une atteinte révoltante aux droits humains fondamentaux. L'aliénation de l'humanité soumise... aux mass-media, l'aliénation de la femme traitée comme objet
Le grand Robert de la langue française : (Agnosticisme) Doctrine qui considère que l’absolu est inaccessible à notre connaissance, ou écarte les spéculations métaphysiques comme inutiles.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie A. Lalande : Terme créé par Huxley en 1869 ; Il désigne actuellement, soit l’habitude qui consiste à considérer toute métaphysique comme futile, soit l’ensemble des doctrines philosophiques d’ailleurs très différentes entre elles à d’autres égards, qui admettent l’existence d’un ordre de réalité inconnaissable par nature
Trésor de la Langue Française : Qui professe l’agnosticisme par impossibilité ou refus de croire sans possibilité de vérification P. ext., lang. moins soutenue. Parfois synon. (contesté) de athée ou de libre-penseur.
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque : Terme créé par le biologiste Thomas Huxley en 1869, pour désigner l’attitude de celui qui s’abstient de ce prononcer, sur des principes absolus, en particulier sur des problèmes irrésolubles, d’un point de vue scientifique. En ce sens il est synonyme de scepticisme radical. On utilise toutefois davantage ce terme pour désigner cette attitude face à la religion et à l’existence de Dieu ; le fond des choses étant considéré inconnaissable pur l’esprit humain. (Il est agnostique mais pas athée)
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Couple d'humains avec leur nouveau-né. Eugène Delacroisx 1835. Metropolitan Mudeum of Art.
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Grand Robert de la langue française : Qui est parvenu au terme de sa croissance. Parvenu à son plein développement. Qui a dépassé l’âge de l’adolescence et n’est pas parvenu à la sénescence, à la vieillesse.
(Être adulte) se dit d’une personne (d’âge adulte) quia une psychologie d’adulte (opposé à enfant, infantile), qui supporte l’indépendance, la frustration, est capable de décider, d’assumer des responsabilités, etc…
Tout être qui a à peu près atteint son complet développement, sinon dans ses dimensions, du moins en ce qui concerne la reproduction, qui, par conséquent, est apte à se perpétuer par voie sexuelle, est adulte…
Dictionnaire historique de la langue française. (Alain Rey) : Se dit : d’une personne arrivée à l’âge de discrétion, ou à l’âge d’adolescence, & qui est assez grande, & assez âgée pour avoir des sentiments & du discernement. Ce mot est formé du latin « adolescere », croître…. Les Anabaptistes ne donnent le baptême qu’aux adultes.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande : (Adaptation) État de ce qui est en harmonie avec son milieu, ou, plus généralement avec ce qui agit sur lui.
Trésor de la Langue Française : (Adapter qqn ou qqch à qqch ou à qqn) Mettre en accord, approprier à quelque chose ou à quelqu’un d’autre, considéré comme prépondérant ou du moins comme incontestablement réel de manière à obtenir un ensemble cohérent et harmonieux.
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque : (Adaptation) Désigne en sociologie le processus par lequel une collectivité, au moyen de rapports dynamiques d’échanges avec son environnement social et naturel, vise à garantir la condition de sa survie et de sa reproduction (Théorie darwinienne)
Dictionnaire historique de la langue française ; Le Robert, (Alain Rey) : est un emprunt du XII ème s. (1270) au latin adaptare « ajuster à » mot rare avant le latin chrétien, où il prend son acception figurée… Le verbe apparaît au sens concret d’ « appliquer, ajuster), puis au figuré pour » mettre en accord avec qqch » 1300…
Grand Robert de la langue française : Fait produit par un, des effets, de modifier les objets (choses, personnes) par son existence sa présence, son fonctionnement. Agir sur.
Trésor de la Langue Française : Ensemble de manifestations, plus ou moins coordonnées, de l’activité d’un groupe, en particulier dans divers domaines de la vie publique (politique, syndicale, religieuse)
Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale(PUF) : … En général on se sert de l’idée intuitive d’action pour classer les verbes plutôt que des propriétés des verbes pour définir l’action. Ces classifications coïncident, en partie parce qu’elles proposent toutes des moyens d’opposer les états ou les dispositions (connaître, dormir, croire, souffrir, etc.) aux actions proprement dites (bâtir, détruire, rire, flatter,etc.) et des actions de subdivision des actions elles-mêmes, selon qu’elles sont liées ou non à la réalisation d’un objectif.
Encyclopédie de la philosophie, pochothèque : L’analyse de l’action humaine conduit à se poser enfin le problème du rapport entre le moyen et la fin. Toute acte suppose la position d’une fin généralement représentée comme bonne ou moins pour le sujet agissant ou agent, et le choix délibéré des moyens mis en œuvre pour l’atteindre.
Une action supposant toujours un sujet, avec son corps et son histoire, notre volonté est pourtant déterminée avant d’être déterminante. C’est pourquoi nulle action n’est libre, absolument parlant, mais seulement libérée...
« Un acte gratuit est le fait d’agir en dehors en dehors de toute raison, et/ou incitation. Cela peut apparaître comme la volonté de prouver sa liberté, se montrer à soi-même que rien ne peut l’entraver. Dans ce cas-là, le motif de l’acte peut apparaître comme l’absence de motif » « Il peut aussi être le signe de charité, preuve de la bienveillance que l’on porte envers autrui, dans un geste d’amour désintéresser ou d’empathie » (Les caves du Vatican. André Gide)
« D'où le problème de l'acte gratuit. L’acte gratuit, c’est l’acte qui est accompli sans raison, par seul effet de la liberté. Prenons un exemple célèbre, celui du héros de Gide dans les Caves du Vatican Lafcadio se rend à Rome par le train et se retrouve seul dans la nuit, ne partageant son compartiment qu'avec un vieux monsieur, Amédée Fleurissoire. Le train est d’un...
Grand Robert de la langue française : Qui a été acquis par l’individu (par opposition à ce qui été transmis ou, est naturel). Ensemble des connaissances acquises par un individu.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande : Qui n’est pas primitif : caractère acquis (qu’un individu ou une espèce ne possédait pas tout d’abord) perceptions acquises (qui ne sont pas données immédiatement par un sens, mais résultent d’une éducation et d’un raisonnement inconscient)
(Remarque) « Hérédité des caractères acquis » s’entend toujours des caractères acquis par l’individu après sa naissance (par opposition à la théorie Darwinienne de la sélection s’exerçant sur des variations accidentelles). On dit couramment, en anglais comme en français, que dans l’évolutionnisme au sens large, les caractères spécifiques, et notamment les principes rationnels, sont « innés dans l’individu, mais acquis dans l’espèce »
Trésor de la Langue Française: Par opposition à ce qui est inné, en parlant d'un bien moral inexistant à la naissance. Obtenu au bout d'un minimum de temps par un effort d'apprentissage ou par l'expérience personnelle :
Trésor de la Langue Française :L'accord consiste en une conformité des pensées, des sentiments, des volontés L'unanimisme des concepts repose sur ce double présupposé optimiste et intellectualiste que l'accordverbal entraîne forcément l'accorddes pensées, rendant presque toutes les discussions inutiles; que l'accord des pensées détermine ipso facto celui des volontés.
Dictionnaire de français Littré : Réunion des cœurs ou des esprits sur un même point, assentiment. L’accord des sentiments et des volontés ; le bon accord entre parents. Ces frères passèrent leur vie dans un parfait accord. Être d’accord, s’entendre, être du même avis.
Dictionnaire historique de la langue française : Comme le verbe dont il est formé, il se dit au propre, de personnes, et, par extension, des choses... Dans le premier cas, il signifie, l’accordement d’un différent..
Vocabulaire technique et critique de la philosophie. A. Lalande: Eloigné du cours ordinaire de la pensée, en particulier du jeu naturel de l’imagination, et par suite difficile à comprendre.
Dictionnaire de français Littré(Abstrus/Abstrait) Une chose abstruse est une chose qu’on ne peut comprendre que par suite de raisonnements, et qu’à force d’efforts ; une chose abstraite n’est malaisée à comprendre qu’à cause de la généralité qui y est inhérente. Une chose abstruse est toujours difficile ; une chose abstraite peut être rasée pour un esprit habitué aux spéculations philosophiques.
Dictionnaire historique de la langue française : Abstrus, use : adj. Du latin, abstrasus, participe, passé d’absurdio, et, par ce mot, de ab, et, de, trudo.
Ce mot que ne donne aucun dictionnaire avant 1564, désigne en raison des ces deux éléments étymologiques : ce qui est enfoncé, éloigné, par conséquent difficile à absorber et à atteindre, et figurément difficile à comprendre. Il n’est utilisé qu’au figuré, et se prend ordinairement de mauvaise part.
Le Grand Robert de la langue française : En parlant de données antérieures à toute expérience ou que l’expérience ne suffit pas à expliquer. Non fondé non sur des faits.
Encyclopédie de la philosophie, La Pochothèque : A priori – a posteriori : Distinction dont l’origine est liée à la reconnaissance d’une différence existant entre ce qui est de l’ordre de l’essence, dont on peut donc déterminer avant l’expérience (a priori) ou indépendamment d’elle, certaines caractéristiques, et ce qui ne peut être connu qu’après l’expérience, et dont la connaissance n’est possible qu’empiriquement.
Encyclopédie Universalis : A priori : problème général de la raison que sans recourir à l’expérience, un jugemen,t attribue un prédicat à un concept où il le découvre implicite, ou à l’inverse il trouve dans les données de l’expérience de quoi l’enrichir…
Dictionnaire historique de la langue française. Le Robert (Alain Rey): Comme a posteriori, apparaît dans le langage scientifique (1622) emprunté au latin scolastique , de a et de priori, lui-même de « prim » (qui est premier)
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Pyrrhon impassible dans la tempête.
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Le Grand Robert de la Langue Française : Doctrine des pyrrhoniens, des sceptiques grecs, selon lesquels l’esprit humain ne peut atteindre aucune vérité générale, et qui pratique en toute chose la suspension de jugement.
Trésor de la langue française : Doctrine des pyrrhoniens selon lesquels l'homme ne pouvant atteindre la connaissance de la vérité, il est nécessaire de pratiquer en toute chose la « suspension du jugement » et d'ériger le doute en système
Vocabulaire technique et philosophique Lalande : C) Tournure d’esprit non par le doute proprement dit, mais par l’incrédulité et par une tendance à se défier des maximes morales dont les hommes font profession.
Encyclopédie de la philosophie. Poche : Terme du grec skepsis (recherche critique – examen – doute) par lequel on désigne en général l’attitude qui nie toute possibilité de connaître la vérité, tout en reconnaissant une valeur à l’expérience et à la vie.
Dictionnaire philosophe d’André Comte-Sponville : Le contraire du dogmatisme, au sens technique du terme. Être sceptique c’est penser que toute pensée est douteuse – que nous n’avons accès à aucune certitude absolue.
Trésor de la Langue Française : Périodes déterminantes de la vie correspondant à des évolutions importnates et se traduisant par des crises, crise de croissance mais surtout crises psychologique.
L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert: En terme de jurisprudence, se dit de certaines périodes de la vie auxquelles un citoyen devient habile à tels ou tels actes, à posséder telle ou telle dignité, tel ou tel emploi : mais ce qu’on appelle purement et siimplement en droit, « être en âge », c’est être majeur.
Âge, signifie aussi, l’estat de l’homme en certains parties de sa vie ; L’âge de l’innocence, l’âge tendre, c’est jusqu’à sept ans ; L’âge de raison, l’âge de la puberté, c’est l’âge nubile au dessus de quatorze ans. La fleur de l’âge, c’est la jeunesse jusqu’à 30 ans. La force de l’âge, l’âge meur, l’âge viril jusqu’à 50 ans. Estre sur l’âge, estre avancé en âge, sur le déclin de son âge, c’est, commencer à...
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Les joueurs de dés. Georges de la tour. 1650. Musée du Louvre.
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Le Grand Robert de la langue Française : Événement fortuit, concours de circonstances inattendu et inexplicable. Cause fictive qui arrive sans raison apparente ou explicable. de ce qui arrive en dehors de normes objectives ou subjectives , de ce qui relève des lois de la probabilité et n’est pas délibér, sans direction déterminée.
Encyclopédie de la philosophie, Pochothèque : Notion qui fait l’objet de définitions différentes, mais que l’on peut ramener fondamentalement à deux : le hasard comme événement n’ayant aucune cause objective et contredisant par là toute conception rigoureusement déterministe de la réalité déterminisme), et, le hasard comme événement dont on ne connaît pas les causes.
Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Lalande : Caractère d’un événement ou d’un concours d’événements qui ne présente pas le genre de détermination qui nous paraît normal…..
Trésor de la Langue Française : Cause, jugée objectivement non nécessaire et imprévisible, d’événements qui peuvent dépendant être subjectivement ressentis comme intentionnels.
Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : Ce n’est ni l’indétermination, ni l’absence de causes. Quoi de plus déterminé qu’un dé qui roule sur une table ? le six sort ; c’est là un effet qui résulte de causes très nombreuses (le geste, la main, l’attraction terrestre, la résistance de l’air, la forme du dé, sa masse…) ; Si l’on juge pourtant légitimement que le six est sorti par hasard, c’est que ce causes sont trop nombreuses et...